New York

09 December 2021

Secretary-General's message on the International Day of Commemoration and Dignity of the Victims of the Crime of Genocide [scroll down for French version]

Watch the video: https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/ondema...

On this day, every year, we honour the memory of the victims of genocide and other atrocity crimes, and we rededicate ourselves to preventing these horrendous acts.

The Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide has given us a better understanding of early warning signs and risk factors. Yet, today, genocide remains a very real threat. The international community has repeatedly failed to respond collaboratively, swiftly and decisively to prevent genocide and related atrocity crimes.

Today, we face the highest number of violent conflicts since 1945. They are lasting longer and are increasingly complex. Impunity is rife and human rights and the rule of law are regularly ignored. Identity-based hate speech, incitement and discrimination continue to spread and are increasingly being used for political manipulation and gain. These are all alarming warning signs that should prompt action.

We know what is needed. We must eliminate identity-based discrimination and recognize diversity as a strength. We must respect human rights and the rule of law. We must ensure accountability and reparations for past atrocity crimes. And we must reconcile and restore broken communities.

States have the primary responsibility for preventing genocide, but this cannot be achieved without the participation of society as a whole. Young people, religious and community leaders, the private sector and the media – especially social media platforms -- all have a responsibility to become champions of prevention.

By working together, we can avoid the egregious mistakes of the past.

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En ce jour, chaque année, nous honorons la mémoire des victimes de génocide et d’autres atrocités criminelles, et nous renouvelons notre détermination à prévenir ces actes effroyables.

La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide nous a permis de mieux comprendre les signes avant-coureurs et les facteurs de risques de ce crime. Et pourtant, le génocide reste encore aujourd’hui une menace bien réelle. Trop souvent, la communauté internationale n’a pas agi de manière concertée, rapide et déterminée pour prévenir le génocide et les atrocités criminelles qui y sont liées.

Le nombre de conflits violents qui ont cours dans le monde est sans précédent depuis 1945. Ces conflits sont aujourd’hui plus longs et de plus en plus complexes. L’impunité règne et les droits humains et la primauté du droit sont régulièrement bafoués. Les discours de haine, les provocations et les discriminations fondés sur l’identité continuent de gagner du terrain et sont de plus en plus utilisés pour manipuler l’opinion à des fins politiques. Tous ces signes inquiétants devraient nous pousser à l’action.

Nous savons ce qu’il faut faire. Il faut mettre fin à la discrimination fondée sur l’identité et considérer la diversité pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une force. Les droits humains et l’état de droit doivent être respectés. Il faut que les personnes ayant commis des atrocités criminelles soient tenues responsables de leurs actes et que les victimes obtiennent réparation. Nous devons réconcilier les communautés déchirées et rétablir les liens qui les unissent.

Les États ont la responsabilité première de prévenir les génocides, mais cela ne peut se faire qu’avec la participation de la société dans son ensemble. Les jeunes, les chefs religieux et communautaires, le secteur privé et les médias (surtout les plateformes de médias sociaux) doivent se faire les champions de la prévention.

En travaillant ensemble, nous pouvons éviter de reproduire les terribles erreurs du passé.