Un enfant traîne un récipient en plastique vide avec l'aide d'une ficelle.

Contexte

Le 19 août 1982, lors de sa session extraordinaire d'urgence sur la question de la Palestine, l'Assemblée générale, « consternée par le grand nombre d'enfants palestiniens et libanais innocents victimes des actes d'agression d'Israël », a décidé de célébrer le 4 juin de chaque année la Journée internationale des enfants innocents victimes d'agression.

L'objectif de cette journée est de reconnaître la douleur des enfants du monde entier qui sont victimes d'abus physiques, mentaux et émotionnels. Cette journée affirme l'engagement des Nations Unies à protéger les droits des enfants. Son travail est guidé par la Convention relative aux droits de l'enfant, le traité international sur les droits humains le plus rapidement et le plus largement ratifié de l'histoire.

Le rapport Graça Machel et la résolution 51/77 de l'Assemblée générale

Une étude novatrice sur l'impact des conflits armés sur les enfants (A/51/306), préparée par Mme Graça Machel, experte du Secrétaire général nommée en 1994, conclut :

"Nous voulons une société où l’être humain soit plus important que les possessions matérielles, où les enfants constituent un bien précieux et où puissent régner la compassion et le souci du prochain."

A/51/306

Le rapport Graça Machel a attiré l'attention du monde entier sur l'impact dévastateur des conflits armés sur les enfants et, en 1997, l'Assemblée générale a adopté la résolution 51/77 sur les droits de l'enfant. Cette résolution a marqué un tournant dans les efforts déployés pour améliorer la protection des enfants dans les situations de conflit.

Elle a marqué le début d'un nouveau consensus entre les États Membres sur la nécessité d'une attention particulière, d'un plaidoyer et d'un effort coordonné de la part de la communauté internationale pour remédier aux vulnérabilités et aux violations dont sont victimes les enfants dans les situations de conflit.

La résolution 51/77 s'appuie sur les efforts déjà déployés par l'Assemblée générale pour protéger les droits des enfants, notamment par le biais de la Convention relative aux droits de l'enfant et de son protocole facultatif, ainsi que des résolutions annuelles sur les droits de l'enfant. Elle a également établi le mandat de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés.

Développement durable : assurer un meilleur avenir aux enfants

Il faut faire davantage pour protéger les millions d'enfants qui vivent dans des pays et des régions touchés par des conflits. Il faut faire davantage pour protéger les enfants contre les attaques des extrémistes violents, pour promouvoir le droit international humanitaire et les droits humains, et pour veiller à ce que les auteurs de violations des droits de l'enfant rendent compte de leurs actes.

Le Programme de développement durable à l'horizon 2030 nous fournit le plan directeur universel pour assurer un meilleur avenir aux enfants. Le nouveau programme comprend pour la première fois un objectif spécifique (16.2) visant à mettre un terme à toutes les formes de violence à l'égard des enfants. Mettre un terme à la maltraitance, à la négligence et à l'exploitation des enfants est intégré dans plusieurs autres objectifs liés à la violence.

Des millions d’enfants sont impliqués dans des conflits non seulement comme spectateurs, mais comme cibles.

Graça Machel, Experte désignée par le Secrétaire général

Graça Machel

 

 

SDG 16

Objectif 16 des ODD

La cible 16.2 de l'objectif 16 de l'ODD (promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous) exige de :

« Mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants »