Humanity is acting like Mother Earth’s delinquent child.
We depend on nature for the food we eat, the air we breathe, and the water we drink. Yet, we have brought chaos to the natural world: poisoning our planet with pollution, wiping out species and ecosystems with abandon, and destabilising our climate with greenhouse gas emissions.
These actions harm nature, and they harm humanity. We are imperilling food production, polluting our ocean and air, creating a more dangerous, less stable environment, and holding back sustainable development.
Together, we must restore harmony with nature, embrace sustainable production and consumption, and protect ourselves from harm – creating jobs, reducing poverty and driving sustainable development as we do so.
That means slamming the brakes on biodiversity loss, putting a stop to pollution, and slashing greenhouse gas emissions globally. It means supporting Indigenous Peoples, local communities, and others being hit hardest by the pollution, climate and biodiversity crises. It means delivering climate justice to countries on the frontline of climate chaos, and swiftly mobilising the finance and support countries need to act on climate, protect nature and promote sustainable development.
Countries must produce new national climate plans that align with limiting the rise in global temperature to 1.5 degrees Celsius. These can double as national transition plans and national investment plans, underpinning sustainable development for generations to come. And the G20 must lead a fast, fair and funded global phaseout of fossil fuels, and put a stop to nature-wrecking subsidies, such as those that underwrite runaway production of planet-choking plastics.
Repairing relations with Mother Earth is the mother of all of humanity’s challenges. We must act – and act now – to create a better future for us all.
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L’humanité se comporte comme l’enfant délinquant de la Terre nourricière.
Nous dépendons de la nature pour les aliments que nous mangeons, l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. Pourtant, nous y semons le chaos, empoisonnant notre planète par la pollution, décimant les espèces et les écosystèmes avec insouciance, et déstabilisant notre climat par les émissions de gaz à effet de serre.
Ces actes nuisent à la nature et à l’humanité. Nous mettons en péril la production alimentaire, polluons l’air et les océans, créons un environnement plus dangereux et moins stable, et freinons le développement durable.
Ensemble, nous devons rétablir l’harmonie avec la nature, adopter des modes de production et de consommation durables et nous protéger des dangers, tout en créant des emplois, en réduisant la pauvreté et en favorisant le développement durable.
Nous devons donc stopper net la perte de biodiversité, enrayer la pollution et réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Nous devons soutenir les peuples autochtones, les collectivités locales et les autres populations les plus touchées par la pollution, les changements climatiques et la perte de biodiversité. Nous devons rendre justice aux pays qui subissent de plein fouet la crise climatique et mobiliser rapidement les fonds et l’aide dont ils ont besoin pour agir en faveur du climat, protéger la nature et promouvoir le développement durable.
Les pays doivent élaborer de nouveaux plans nationaux sur le climat qui aident à limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius. Ceux-ci peuvent servir de plans nationaux de transition ou d’investissement, favorisant le développement durable pour les générations à venir. Le G20 doit quant à lui mener une action rapide, équitable et financée au niveau mondial pour l’abandon progressif des combustibles fossiles et supprimer les subventions néfastes pour la nature, dont celles contribuant à la production effrénée de plastiques qui asphyxient la planète.
Rétablir l’harmonie avec la Terre nourricière est le défi suprême de l’humanité. Nous devons agir, et vite, pour créer un avenir meilleur pour nous tous.