24 décembre 2017

« Enlightened Universe », une pièce monumentale de l’artiste espagnol Cristóbal Gabarrón, a été dévoilée le 24 octobre 2015 à Central Park, à New York, pour célébrer le soixante-dixième anniversaire des Nations Unies. L’oeuvre est une composition de 70 personnages grandeur nature se donnant la main autour d’un globe, créant une chaîne humaine de citoyens du monde, respectueux de la nature et aux responsabilités partagées. La sphère, qui mesure 6 371 millimètres de diamètre, symbolise la Terre dont la circonférence est de 6 371 km environ, et les personnages représentent les soixante-dix ans des Nations Unies. © UN Photo/Cia Pak

La citoyenneté mondiale a été débattue comme offrant une voie possible vers un monde où les personnes ne sont pas seulement concernées par les problèmes et les défis dans leur environnement immédiat, mais aussi par ceux qui transcendent les frontières géographiques et politiques. Un citoyen du monde accepte l’idée que les solutions mondiales sont les bonnes solutions pour toutes les nations et accepte les droits et les responsabilités qui en découlent. Avec l’adoption en septembre 2015 du Programme à l’horizon 2030 et des 17 objectifs de développement durable, le concept a de nouveau émergé pour renforcer les efforts réalisés dans le monde afin d’assurer la paix et la prospérité pour tous tout en protégeant la planète.

Nous vivons dans un monde qui est interdépendant et interconnecté comme jamais il ne l’a été dans l’histoire de l’humanité. Cependant, les relations internationales et la vie des personnes sont toujours définies par des lois et des normes fondées sur les États souverains ainsi que par les relations bilatérales et multilatérales établies entre eux.

La création des Nations Unies en 1945 a établi une plate-forme pour la coopération et la collaboration qui vise à réaliser un monde pacifique et prospère pour tous. Bien que des progrès considérables aient été accomplis par le système des Nations Unies en matière de développement durable, de paix et de sécurité, de droits de l’homme et d’aide humanitaire, de nouveaux défis ont apparu qu’aucun État ni aucune organisation ne peut résoudre à lui seul.

Le changement climatique, le crime organisé, les inégalités croissantes, les conflits non résolus, le déplacement massif de personnes, le terrorisme international, les maladies infectieuses et les menaces similaires ne s’arrêtent pas aux frontières. Il faut un nouveau paradigme de coopération et de collaboration entre les États et entre les peuples du monde.

Dans ce numéro de la Chronique de l’ONU, nous avons invité des contributeurs éminents à partager leur point de vue sur la nature de la citoyenneté mondiale et à explorer comment ce concept peut être traduit en solutions aux défis et aux préoccupations mondiaux.

Nous souhaiterions aussi savoir quel sens la citoyenneté mondiale a pour vous.

Envoyez un tweet à @_UNChronicle et votre réponse sera peut-être parmi celles qui seront choisies et que nous partagerons sur les réseaux sociaux.

 

La Chronique de l’ONU ne constitue pas un document officiel. Elle a le privilège d’accueillir des hauts fonctionnaires des Nations Unies ainsi que des contributeurs distingués ne faisant pas partie du système des Nations Unies dont les points de vue ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Organisation. De même, les frontières et les noms indiqués ainsi que les désignations employées sur les cartes ou dans les articles n’impliquent pas nécessairement la reconnaissance ni l’acceptation officielle de l’Organisation des Nations Unies.