Célébrée le 8 juin de chaque année, la Journée mondiale de l’océan est une occasion pour réfléchir sur l’importance des océans dans nos vies et sur nos moyens de subsistance, et l’impact environnemental de l’activité humaine sur les océans.

L’Université de Bergen (Norvège) le centre ODD de l’Impact universitaire des Nations Unies (UNAI) pour l’objectif 14 : La vie sous l’eau, est un centre d’études, de recherche et d’innovation pour la préservation des océans pour l’avenir de l’humanité.

Dans cette série commémorant la Journée mondiale de l’océan, l’Université de Bergen examine les différents aspects de la durabilité des océans et la manière dont les universités peuvent contribuer à la gestion de cette ressource naturelle. Dans cet article, l’université examine l’usage de la diplomatie scientifique pour la protection de nos océans. 

Située sur la côte ouest de la Norvège, la ville de Bergen a une longue tradition dans le commerce, l’échange culturel et la science relative à l’océan. L’Université de Bergen (UiB) a intégré le statut du centre de l’ODD 14 avec ses activités en sciences diplomatiques où l’université a bâti une présence solide, en particulier sur l’axe entre l’ODD 14 et les autres objectifs de l’Agenda 2030.

Au nom de l’université, son groupe d’étude, le Conseil scientifique sur les ODD de Bergen, a co-organisé et présidé des événements officiels lors de rencontres internationales telles la Conférence sur le changement climatique et sur site et le Forum politique de haut niveau de l’ONU (HLPF), dans un partenariat étroit avec les diplomates et des scientifiques à travers son réseau mondial. L’École de recherche d’été de Bergen, de juin 2019, était également consacrée au lien entre la science, la politique et à la formation pratique sur « Comment communiquer sur la science » aux diplomates.

La diplomatie scientifique est un terme utilisé pour désigner la coopération scientifique visant à établir des partenariats internationaux. En plus de la collaboration entre institutions scientifiques, ces partenariats peuvent intégrer des organisations internationales, des États-nations, des agences gouvernementales, la société civile et le secteur privé. Les universités et les réseaux universitaires peuvent s’engager dans la diplomatie scientifique et créer des canaux innovants pour les conseils scientifiques.

Le professeur Edvard Hviding est le directeur scientifique du Conseil scientifique sur les ODD de Bergen, qui pilote les activités de diplomatie scientifique de l’université. « Tout a commencé lorsque nous avons envoyé une délégation restreinte, mais dévouée, à la Conférence inaugurale des Nations unies sur les océans à New York, en juin 2017 », a-t-il déclaré, « ce qui nous a amenés à prendre des engagements volontaires avec nos proches partenaires universitaires dans le Pacifique et en Afrique, renforçant ainsi nos collaborations scientifiques sur l’océan et le climat à travers le monde. »

La conférence sur les océans s’est révélée être le point de départ de l’exploration de l’université en matière de conseil scientifique et de diplomatie scientifique, l’objectif étant de fournir aux décideurs politiques des connaissances fondées sur la recherche relative à l’ODD14. « Nous avons rapidement compris que limiter nos conseils à un seul ODD ne sera pas suffisant. Nous nous sommes plutôt appesantis sur les connaissances globales sur les ODD, en analysant les objectifs, sous-objectifs et cibles de l’Agenda 2030 pour voir où notre science pouvait faire la différence », a noté le professeur Hviding.

Cela a conduit l’université à adopter son modèle de juxtaposition dans la diplomatie scientifique, en rapprochant les sciences océaniques et climatiques des idéaux de partenariat inscrits dans l’Agenda 2030. Il souligne que la Décennie des Nations unies pour les sciences océanologiques au service du développement durable, lancée par la COI et l’UNESCO, est un excellent exemple d’action collective impliquant le monde universitaire, et l’université de Bergen l’a immédiatement intégrée à sa plateforme de diplomatie scientifique.

« Il s’agit en fait d’un élément clé pour fournir de nouvelles connaissances afin d’éclairer la prise de décision sur les ODD. Cela nous a permis d’examiner et d’illustrer différentes façons dont les connaissances scientifiques et la diplomatie multilatérale peuvent être mises en interaction plus étroite pour les ODD », a souligné le Professeur Hviding.

Pour en savoir plus sur les activités de notre centre sur l’ODD14, cliquez ici.

Liste des ressources additionnelles :