Historique

La Journée internationale de la paix a été décidée en 1981 en vertu de la résolution A/RES/36/67 de l’Assemblée générale des Nations Unies car la promotion de la paix fait partie des principaux buts de l'Organisation des Nations Unies en vertu de sa Charte

De même que les guerres prennent naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. Afin de connaître une adhésion unanime, durable et sincère des peuples, la paix doit être établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité.

La date de la Journée internationale de la paix a été choisie pour cadrer avec la séance d’ouverture de l'Assemblée générale, qui se tient annuellement le troisième mardi de septembre.

La première Journée de la paix a été observée en septembre 1982. En 2001, l’Assemblée générale a unanimement adopté la résolution A/RES/55/282, établissant le 21 septembre comme journée annuelle de non-violence et de cessez-le-feu. Les Nations Unies invitent tous les pays et tous les peuples à respecter l'arrêt des hostilités durant cette Journée et à la commémorer avec des mesures éducatives et de sensibilisation du public aux questions liées à la paix.

Célébrations passées de la Journée internationale de la paix

2022 : « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix. »

Affiche de la Journée 2022

Chaque année, la Journée internationale de la paix est célébrée dans le monde entier le 21 septembre. L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré cette journée consacrée au renforcement des idéaux de paix, en observant 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu.

Mais pour parvenir à une paix véritable, il faut bien plus que déposer les armes. Il faut construire des sociétés où tous les membres ont le sentiment de pouvoir s’épanouir. Il s’agit de créer un monde dans lequel les gens sont traités de manière égale, quelle que soit leur race. 

Comme l’a déclaré le Secrétaire général António Guterres, « Aujourd’hui encore, le racisme continue de gangréner les institutions, les structures sociales et le quotidien de toutes les sociétés. Il reste un facteur d’inégalité persistant et continue de priver des personnes de leurs droits humains fondamentaux. Il déstabilise les sociétés, sape les démocraties, porte atteinte à la légitimité de l’État et [...] les liens entre racisme et inégalité de genre sont indéniables. »

Alors que les conflits continuent d’éclater dans le monde entier, provoquant la fuite des populations, nous avons constaté une discrimination fondée sur la race aux frontières. Alors que la COVID-19 continue de s’attaquer à nos communautés, nous avons vu comment certains groupes raciaux ont été frappés beaucoup plus durement que d’autres. Alors que les économies souffrent, nous avons vu des discours de haine et de violence dirigés contre les minorités raciales. 

Nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion de la paix. Et la lutte contre le racisme est un moyen essentiel d’y contribuer.

Nous pouvons travailler à démanteler les structures qui enracinent le racisme chez nous. Nous pouvons soutenir les mouvements pour l’égalité et les droits de l’homme partout dans le monde. Nous pouvons dénoncer les discours de haine, que ce soit hors ligne ou en ligne. Nous pouvons promouvoir l’antiracisme par l’éducation et la justice réparatrice.

Le thème 2022 de la Journée internationale de la paix est « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix ». Nous vous invitons à vous joindre aux efforts des Nations Unies en vue d’un monde exempt de racisme et de discrimination raciale. Un monde où la compassion et l’empathie l’emportent sur la suspicion et la haine. Un monde dont nous pouvons vraiment être fiers.

Message du Secrétaire général

La paix est une aspiration noble et essentielle, et constitue le seul chemin vers un monde meilleur et plus juste pour toutes et tous.

Pourtant, en de trop nombreux lieux, dans beaucoup trop de situations, nous ne sommes pas à la hauteur de cette quête de paix.

Cette année, le thème de la Journée internationale de la paix – « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix » – nous rappelle que, de très diverses manières, le racisme empoisonne les cœurs et les esprits et fragilise la paix à laquelle nous aspirons toutes et tous.

Le racisme arrache aux personnes leurs droits et leur dignité. Il exacerbe les inégalités et la méfiance. Et il éloigne les gens les uns des autres à un moment où nous devons être unis, comme une seule famille humaine, afin de réparer notre monde fracturé.

Au lieu de lutter les uns contre les autres, nous devrions agir pour défaire nos véritables ennemis : le racisme, la pauvreté, les inégalités, les conflits, la crise climatique et la pandémie de COVID-19.

Nous devrions démanteler les structures qui alimentent le racisme et promouvoir les mouvements de défense des droits humains partout dans le monde.

Et nous devrions étouffer les dangereux discours de haine en réclamant, à l’unisson et sans fléchir, la vérité, l’entente et le respect mutuel.

En cette journée importante – l’occasion d’observer 24 heures de cessez-le-feu et de non-violence – nous demandons une nouvelle fois à toutes et tous de ne pas se contenter de faire taire les armes.

Nous invitons chaque personne à renouveler les liens de solidarité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et à retrousser les manches et construire un avenir meilleur et plus pacifique.

100 jours avant la Journée internationale de la paix 2022

Chaque année, le 21 septembre, l’ONU invite tous les peuples à déposer les armes et à réaffirmer leur volonté de vivre en harmonie les uns avec les autres.

À 100 jours de la prochaine Journée internationale de la paix, cette aspiration commune est plus que jamais d’actualité.

Le thème de cette année est « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix ». Le racisme gangrène les sociétés, normalise la discrimination et alimente la violence. Nous devons le combattre en luttant contre les discours haineux, en favorisant le dialogue et en nous attaquant aux causes profondes des inégalités.

Durant les 100 prochains jours et au-delà, œuvrons à la protection des droits humains de toutes et de tous et à la construction de sociétés pacifiques et inclusives. Ensemble, nous pouvons contribuer à l’avènement d’un monde exempt de racisme et de discrimination raciale.

2021 : « Se relever, pour un monde plus équitable et durable »

Le 21 septembre de chaque année, la Journée internationale de la paix est célébrée dans le monde entier. L'Assemblée générale a déclaré que cette journée serait consacrée au renforcement des idéaux de paix au sein de toutes les nations et dans tous les peuples.

En 2021, alors que nous essayons de guérir de la pandémie de COVID-19, nous sommes invités à réfléchir de manière créative sur la meilleure façon d'aider tout le monde à mieux se rétablir, à devenir plus résilient et sur comment transformer notre monde en un monde plus égalitaire, plus juste, équitable, inclusif, durable et plus sain.

La pandémie est connue pour avoir frappé le plus durement les groupes défavorisés et marginalisés. Jusqu’à présent (avril 2021), plus de 687 millions de doses de vaccin de COVID-19 ont été administrées dans le monde, mais plus de 100 pays n'ont pas encore reçu une seule dose. Les personnes en zones de conflit sont particulièrement vulnérables en termes de manque d'accès aux soins de santé.

Conformément à l'appel lancé par le Secrétaire général en faveur d'un cessez-le-feu mondial en mars dernier, en février 2021, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution appelant les États Membres à soutenir une « pause humanitaire durable » dans les zones de conflit. Le cessez-le-feu mondial doit continuer d’être respecté, afin de garantir aux personnes touchées par le conflit l’accès à des vaccins et des traitements vitaux.

En plus de la pandémie, nous avons vu une montée de la stigmatisation, de la discrimination et de la haine. La COVID-19 attaque tout le monde, sans se soucier d'où nous venons ni de ce en quoi nous croyons. Face à cet ennemi commun, nous devons nous rappeler que nous ne sommes pas l'ennemi l'un de l'autre. Pour pouvoir nous remettre de la dévastation de cette pandémie, nous devons faire la paix les uns avec les autres.

Et nous devons faire la paix avec la nature. Malgré les restrictions de voyage et les fermetures économiques, les changements climatiques sont encore bien présents. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une économie mondiale verte et durable qui crée des emplois, réduit les émissions et renforce la résilience aux impacts climatiques.

C’est pourquoi, le thème 2021 de la Journée internationale de la paix est « Se relever, pour un monde plus équitable et durable ». Nous vous invitons à vous joindre aux efforts des Nations Unies alors que nous nous efforçons de mieux nous redresser pour un monde plus équitable et plus pacifique. Célébrez la paix en luttant contre les actes de haine, y compris ceux en ligne, et en répandant la compassion, la gentillesse et l'espoir, afin de combattre cette pandémie et de guérir, ensemble.

Message du Secrétaire général

Cette année, la Journée internationale de la paix intervient à un moment de crise pour l’humanité.

La pandémie de COVID-19 a plongé notre monde dans le chaos.

Les conflits deviennent incontrôlables.

L’urgence climatique s’aggrave.

Les inégalités se creusent et la pauvreté empire.

Et la méfiance et la division éloignent les gens les uns des autres à un moment où la solidarité et la collaboration sont plus nécessaires que jamais.

En tant que famille humaine, nous sommes face à un choix difficile :

La paix ou le péril perpétuel.

Nous devons choisir la paix.

C’est pourquoi j’appelle au cessez-le-feu pendant 24 heures aujourd’hui.

En agissant chaque jour dans la solidarité pour une paix viable et durable, nous pouvons surmonter les problèmes qui se posent à nous.

Nous avons besoin de la paix pour acheminer de toute urgence des vaccins et des traitements vitaux contre la COVID-19.

Nous avons besoin de la paix pour nous relever de la pandémie et reconstruire les systèmes et les vies qui ont volé en éclats.

Nous avons besoin de la paix pour rétablir l’équilibre et réduire les inégalités.

Nous avons besoin de la paix pour renouveler la confiance des uns envers les autres – et la foi dans les faits et la science.

Et nous devons faire la paix avec la nature – pour guérir notre planète, bâtir une économie verte et atteindre nos objectifs de zéro émission nette.

La paix n’est pas un rêve naïf.

C’est une lueur dans l’obscurité, qui nous guide sur l’unique chemin qui nous conduira à un avenir meilleur pour l’humanité.

Avançons sur la voie de la paix comme si nos vies en dépendaient.

Parce qu’elles en dépendent bel et bien.

Je vous remercie.

 
100 jours avant la Journée internationale de la paix 2021

Chaque année le 21 septembre, l’Organisation des Nations Unies invite toutes les personnes dans le monde à célébrer la paix, en observant un cessez-le-feu de vingt-quatre heures et la non-violence.

Tandis que nous nous efforçons de guérir de la pandémie de COVID-19 et d’imaginer un avenir meilleur pour les habitants et la planète, le thème de cette année est « se relever, pour un monde plus équitable et durable ».

Ce relèvement a pour fondement la paix. L’action de vaccination mondiale ne peut avancer en plein conflit armé.

Nous ne pouvons non plus construire un monde durable, résilient et pacifique, tout en étant en guerre avec la nature. Le relèvement est l’occasion de transformer notre rapport avec la planète et l’environnement.

Le monde ne peut redevenir ce qu’il était. Tandis que nous effectuons le compte à rebours avant la Journée internationale de la paix, je demande à chaque personne de participer à la transformation en faveur de la paix, en s’érigeant contre la haine et la discrimination, en prenant soin de la planète et en faisant preuve de la solidarité mondiale qui est si vitale en ce moment.

2020 : « Façonner la paix ensemble »

En 2020, nous ne sommes pas les ennemis les uns des autres mais nous luttons ensemble contre notre ennemi commun, un virus infatigable qui menace notre santé, notre sécurité et notre mode de vie. La COVID-19 a plongé notre monde dans la tourmente et nous a rappelé avec force que ce qui se passe dans une partie de la planète peut avoir des conséquences partout dans le monde.

« La furie avec laquelle s’abat le virus montre bien que se faire la guerre est une folie », rappellait le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, en mars 2020, appelant toutes les parties belligérantes à déposer leurs armes et à se concentrer sur la lutte contre cette pandémie mondiale sans précédent. En savoir plus sur l’appel du Secrétaire général en faveur d’un cessez-le-feu mondial, une étape cruciale pour vaincre le COVID-19 .

Pour les Nations Unies, l'année 2020 devait déjà être une année d'écoute et d'apprentissage. Pour marquer son 75ème anniversaire, l'ONU a invité des millions de personnes dans le monde à se joindre à la campagne ONU75, la plus vaste conversation mondiale sur la construction d'un avenir pacifique et prospère.

Message du Secrétaire général

La Journée internationale de la paix est l’occasion de lancer un appel aux belligérants du monde entier pour qu’ils déposent les armes et œuvrent pour l’harmonie.

Alors que la pandémie du COVID-19 continue de provoquer des ravages à travers le monde, cet appel est plus important que jamais. C’est la raison pour laquelle j’ai appelé, en mars, à un cessez-le-feu mondial.

Notre monde doit faire face à un ennemi commun : un virus mortel qui provoque d’indicibles souffrances, détruit les moyens de subsistance, contribue aux tensions internationales et exacerbe les menaces préexistantes, redoutables, qui pèsent sur la paix et la sécurité.

Cette année, la Journée internationale de la paix a pour thème « Façonnons la paix ensemble ».

Dans cet esprit, et pour marquer son soixante-quinzième anniversaire, l’Organisation des Nations Unies invite le public à prendre part à une conversation, menée à l’échelle mondiale, sur les moyens de façonner notre avenir et de bâtir la paix en ces temps difficiles.

Dans cette période de distanciation physique, nous ne pouvons pas forcément nous tenir aux côtés les uns des autres. Pour autant, nous devons toujours rester unis pour la paix.

Ensemble, je sais que nous pouvons et que nous allons construire un monde plus juste, plus durable et plus équitable.

 
100 jours avant la Journée internationale de la paix 2020

Chaque année, le 21 septembre, l’Organisation des Nations Unies appelle les citoyennes et citoyens du monde entier à observer 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu. Aujourd’hui, 100 jours avant la Journée internationale de la paix, souvenons-nous que notre ennemi commun est un virus qui provoque des souffrances aux proportions incommensurables et risque d’anéantir les progrès accomplis par l’humanité durant des décennies.

Ainsi, lorsque la pandémie du COVID-19 s’est propagée, j’ai appelé toutes les parties belligérantes à déposer les armes. En des temps inédits, nous ne pouvons pas agir comme de coutume. La pandémie n’est pas seulement une question sanitaire, elle a des effets directs et inquiétants sur le développement, la paix et la sécurité.

Notre appel au cessez-le-feu mondial a été entendu dans de nombreux lieux et par de nombreux groupes. La méfiance peut rendre sa mise en œuvre difficile, mais j’ai été encouragé par la forte adhésion qu’il a gagné auprès de la société civile, qui est en mesure d’influencer et de mobiliser les populations au niveau local.

Cette année, la Journée internationale de la paix a pour thème « Façonnons la paix ensemble », raison même de la fondation de l’Organisation des Nations Unies. Tout au long de cette année, qui marque son 75e anniversaire, l’Organisation invite le public à participer à une conversation menée à l’échelle mondiale sur les moyens de surmonter ensemble les plus grands problèmes de la planète, comme les changements climatiques, la pauvreté, le racisme ou les inégalités de genre.

Mettons à profit ces dialogues, de même que la Journée internationale de la paix, pour échanger des idées sur les façons d’instaurer un cessez-le-feu mondial, de préserver notre planète et de transformer la crise du COVID-19 en une occasion de paix. Reconstruisons sur de meilleures bases afin de rendre nos sociétés plus inclusives et plus pacifiques.

2019 : « Action climatique, action pour la paix »

Ce slogan souligne l'importance de lutter contre le changement climatique en tant que moyen de protéger et de promouvoir la paix dans le monde.

Les changements climatiques constituent des menaces évidentes pour la paix et la sécurité internationales. Les catastrophes naturelles déplacent trois fois plus de personnes que les conflits, forçant des millions de gens à quitter leurs foyers et à rechercher la sécurité ailleurs. La salinisation de l'eau et des cultures met en danger la sécurité alimentaire et l'impact sur la santé publique s'accroît. Les tensions croissantes autour des ressources et des mouvements de population massifs affectent tous les pays sur tous les continents.

On ne peut atteindre la paix que si des mesures concrètes sont prises pour lutter contre le changement climatique. En mai, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré aux jeunes Māoris et aux habitants des îles du Pacifique en Nouvelle-Zélande : « On ne négocie pas avec la nature » et a souligné quatre mesures clés que les gouvernements devraient privilégier pour atteindre la neutralité en carbone d'ici 2050 : taxer la pollution et non les personnes ; cesser de subventionner les combustibles fossiles ; cesser de construire de nouvelles centrales au charbon d'ici 2020 ; se concentrer sur une économie verte et non grise.

Le 23 septembre 2019, les Nations Unies ont organisé un Sommet pour l'action sur le climat dans lequel ont été présentés des plans concrets et réalistes pour accélérer les mesures de mise en œuvre de l'Accord de Paris. Le Sommet s'est concentré sur le cœur même du problème : les secteurs qui génèrent le plus d’émissions et les domaines dans lesquels le fait de développer la capacité de résilience peut avoir l'impact le plus important. Le Sommet a permis également aux dirigeants et partenaires de démontrer des mesures concrètes d'action pour le climat, ainsi que de présenter leurs ambitions dans ce domaine.

À la suite de la Journée internationale de la paix, les Nations Unies continuent d'appeler tous les acteurs à agir pour lutter contre les changements climatiques. La solution réside dans chaque être humain : cela peut être accompli en éteignant simplement les lumières inutilisées, en utilisant les transports en commun ou en organisant une campagne de sensibilisation dans sa communauté. Partagez vos idées et activités avec nous par le biais de #PeaceDay et #ClimateAction.

Message du Secrétaire général

La paix est au cœur de tout ce que nous faisons à l’ONU.

Nous savons que la paix ce n’est pas seulement l’absence de guerre.

Ce sont des sociétés résilientes et stables où chacune et chacun jouit des libertés fondamentales et s’épanouit au lieu de devoir lutter pour satisfaire ses besoins élémentaires.

Aujourd’hui, la paix fait face à un nouveau danger : l’urgence climatique, qui menace notre sécurité, nos moyens de subsistance, notre vie.

C'est pourquoi cette année la Journée internationale de la paix sera placée sous le thème de l’action climatique.

C'est aussi pourquoi j’ai convoqué un Sommet Action Climat.

Il s’agit d’une crise mondiale.

Ce n’est qu’en unissant nos efforts que nous pourrons faire de notre planète – la seule que nous ayons – un lieu de paix, de prospérité et de sécurité pour nous et pour les générations à venir.

En cette Journée internationale de la paix, je demande instamment à chacune et à chacun d’entre vous : de prendre des mesures concrètes pour lutter contre les changements climatiques ; d’exiger de tous les dirigeants qu'ils fassent de même.

C’est une course que nous pouvons gagner et que nous devons gagner.

 
100 jours avant la Journée internationale de la paix 2019

Chaque année, le 21 septembre, l’Organisation des Nations Unies appelle les nations et les peuples du monde entier à déposer les armes et à s’engager à nouveau à coexister en harmonie. À 100 jours de la prochaine Journée internationale de la paix, je lance le compte à rebours en invitant chacun et chacune à réfléchir à la question pressante que nous avons retenue pour thème.

« Action climatique, action pour la paix », le message est clair. L’urgence climatique mondiale menace la sécurité et la stabilité. Du fait de ses conséquences dévastatrices, des millions de personnes désertent les littoraux et l’intérieur des terres, désormais inhabitables, à la recherche d’un lieu sûr et d’une vie meilleure. Les catastrophes et phénomènes météorologiques extrêmes se font de plus fréquents et violents, et les différends nés de l’épuisement des ressources risquent de dégénérer en conflits climatiques.

J’étais le mois dernier dans le Pacifique Sud. J’y ai vu ce que doivent endurer celles et ceux que ce danger existentiel frappe de plein fouet. Cet horizon qui s’assombrit, ce n’est pas celui d’îles au bout du monde, c’est notre horizon à tous et à toutes. L’action climatique n’attend pas. Elle est l’affaire de chacun et chacune.

Il nous faut être ambitieux et, dans cet esprit, j’ai convoqué un Sommet sur l’action pour le climat le 23 septembre au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York. J’ai demandé aux chefs d’État et de gouvernement de venir avec des propositions concrètes et réalistes pour accélérer encore la mise en œuvre de l’Accord de Paris et amorcer une transition radicale vers un avenir plus propre, plus sûr et plus vert. Dans cette entreprise, ils seront portés par les appels pressants des jeunes femmes et jeunes hommes du monde entier qui ont bien compris que leur avenir est en jeu.

C’est le combat de notre génération et c’est une course contre la montre. Nous pouvons l’emporter, nous devons l’emporter. Les moyens ne manquent pas : taxer la pollution, pas les personnes ; cesser de subventionner les combustibles fossiles ; arrêter de construire de nouvelles centrales à charbon d’ici à 2020 ; transformer l’économie grise en économie verte. Je compte sur votre appui constant. Il nous faut bâtir ensemble un monde dans lequel nous puissions vivre en harmonie avec autrui et avec notre environnement.

2018 : « Le droit à la paix : 70 ans de la Declaration universelle des droits de l'homme »

Le thème 2018 célèbre le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

La Déclaration universelle des droits de l’homme est un document de référence dans l’histoire des droits fondamentaux. Élaborée par des représentants issus de différents milieux juridiques et culturels à travers le monde, la Déclaration a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies à Paris le 10 décembre 1948 comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations.

La Déclaration universelle, le document le plus traduit au monde et disponible dans plus de 500 langues, est aussi pertinente aujourd’hui qu’elle l’était au moment de sa proclamation.

« Il est temps que toutes les nations et tous les peuples respectent les engagements de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui reconnait la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et leurs droits égaux et inaliénables. Cette année marque le 70e anniversaire de ce document majeur. » -- António Guterres, Secrétaire général de l'ONU

L’article 3 de la Déclaration universelle dispose que « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ». Ces éléments ont établi les fondements de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Pourtant, la Déclaration universelle ne contient pas d’article distinct sur « le droit à la paix ». C’est pourquoi, cette année, nous vous demandons :

Que signifie pour vous « le droit à la paix » ? Partagez vos idées avec nous grâce aux hashtags #peaceday et #standup4humanright.

À l’approche de la Journée internationale de la paix qui aura lieu le 21 septembre, nous invitons chacun d’entre vous à agir.

Vous pouvez appuyer l’objectif 16 Paix, justice et institutions efficaces en cherchant à régler pacifiquement les conflits lorsque ces derniers surviennent autour de vous. En prenant de simples mesures, vous pouvez faire partie de la solution. Vous pouvez empêcher une injustice à l’école ou dans votre communauté en adoptant une approche non violente lors de la résolution du problème et par le signalement de délits potentiels, notamment le harcèlement en ligne.

Vous pouvez promouvoir les droits fondamentaux grâce au recueil et à la promotion de vidéos présentant autant d’articles que possible dans le plus grand nombre de langues différentes. Enregistrez une vidéo de vous en train de lire l’un des 30 articles de la Déclaration dans l’une des 135 langues actuellement disponibles et partagez votre vidéo avec vos amis.

Vous pouvez vous engager et réagir lorsque les droits de quelqu’un d’autre sont menacés et vous investir pour défendre les droits fondamentaux des autres au travail, à l’école ou autour d’un repas.

Vous pouvez réfléchir à la manière dont chacun d’entre nous peut défendre ces droits au quotidien.

Les droits fondamentaux sont les droits de tous.

Message du Secrétaire général

Cette année, les célébrations de la Journée internationale de la paix seront suivies de celles organisées pour le soixante-dixième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Ce texte fondateur nous rappelle qu’il n’y a de paix véritable que si chacun peut s’épanouir et prospérer à l’abri de la faim, de la pauvreté et de l’oppression.

Nous devons garantir la réalisation des objectifs de développement durable en nous inspirant de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

J’encourage chacun à faire entendre sa voix et à défendre l’égalité femmes-hommes, des sociétés inclusives et l’action en faveur du climat.

Il revient à chacun d’agir à son niveau, à l’école, au travail ou chez soi, car chaque effort compte.

100 jours avant la Journée internationale de la paix 2018

La Journée internationale de la paix, célébrée chaque année le 21 septembre, symbolise notre aspiration commune à mettre fin aux conflits sous toutes leurs formes et à protéger les droits de la personne pour toutes et tous. Chaque 21 septembre, l’ONU appelle à un cessez-le-feu mondial de 24 heures, dans l’espoir que nous connaîtrons un jour, dans un avenir proche, un monde sans violence.

Installer la paix ne signifie pas seulement déposer les armes. La paix véritable passe en effet par la défense des droits de la personne pour toutes et tous. C’est pourquoi la Journée internationale de la paix est placée cette année sous le thème suivant: « Le droit à la paix 70 ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme ».

Cette journée se rapprochant à grands pas, redoublons d’efforts pour nous attaquer aux causes profondes des conflits et faire progresser notre action en faveur de la réalisation des objectifs de développement durable, notamment en bâtissant des sociétés inclusives, en assurant l’accès à la justice et en mettant en place des institutions responsables.

Défendons les droits de la personne pour toutes et tous au nom de la paix universelle.

2017 : « Ensemble pour la paix: Respect, dignité et sécurité pour tous »

Le thème de 2017 a été choisi pour mettre à l’honneur la Campagne ENSEMBLE, une initiative mondiale des Nations Unies qui favorise le respect, la sécurité et la dignité pour toute personne forcée par les circonstances à fuir son domicile à la recherche d’une vie meilleure.

ENSEMBLE réunit les organismes du Système des Nations Unies, les 193 États Membres de l’ONU, des entités du secteur privé et de la société civile, des établissements universitaires et des citoyens dans le cadre d’un partenariat mondial en vue de soutenir la diversité, la non-discrimination et l’acceptation des réfugiés et des migrants. La campagne a été lancée le 19 septembre 2016 à l’occasion du Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants.

« En période d'insécurité, les groupes dont la différence est visible, sont pris pour boucs émissaires, par facilité. [...] La discrimination nous avilit tous. Elle empêche les personnes et les sociétés de réaliser tout leur potentiel. » --Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, Forum de haut niveau sur la lutte contre la discrimination et la haine envers les musulmans (janvier 2017).

C’est la raison pour laquelle il faut résister aux forces cyniques qui cherchent à diviser les communautés et à diaboliser autrui.

Notre objectif pour la Journée 2017 était de mettre en lumière les bénéfices mutuels de la migration mais aussi d’aborder les craintes et les questions qui surgissent au sein des communautés d’accueil. L’initiative visait à réfléchir ensemble à toutes ces questions et défis, tout en rappelant l’un de nos fondements commun: notre humanité. Les jeunes ont joué un rôle central dans ces manifestations. Certains ont même pu partager leurs expérience.

Yusra Mardini, une jeune réfugiée, trouve une nouvelle terre d’accueil synonyme de sécurité

Le Département de l’information de l’ONU a lancé une nouvelle vidéo d’animation sur l’incroyable histoire de Yusra Mardini, une jeune réfugiée qui a fui la Syrie déchirée par les conflits, et a réalisé son rêve en participant aux Jeux olympiques de 2016. Le 27 avril 2017, Yusra a été nommée Ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). La vidéo a été produite par la Section de l’action éducative pour soutenir l’initiative Ensemble, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin et à l’approche de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre.

Ishak, un jeune réfugié, commence une nouvelle vie et suit ses rêves

Le Département de l’information du Secrétariat de l’ONU a produit une nouvelle vidéo d’animation sur l’histoire d’Ishak, un jeune réfugié Rohingya qui a fui le Myanmar pour la Malaisie. Avec l’aide du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le soutien de sa nouvelle communauté, il a pu trouver sa place et poursuivre sa scolarité. Son rêve est de devenir un grand joueur de football. Cette vidéo a été produite par la Division de la sensibilisation du public du Département de l’information du Secrétariat de l’ONU, dans le cadre de l’initiative Ensemble.

 
Messages d'António Guterres, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2017

La Journée internationale de la paix nous donne l’occasion de réfléchir aux conséquences cruelles de la guerre.

Écoles en ruine, hôpitaux bombardés, familles brisées, réfugiés en quête d’espoir, pays en crise.

L’Organisation des Nations Unies est née des cendres d’une terrible guerre mondiale. Notre mission est d’œuvrer en faveur de la paix – chaque jour, partout dans le monde.

Nous ne devons laisser aucun intérêt de groupe, ambition nationale ou différence politique menacer la paix. En cette Journée internationale de la paix, nous appelons à un cessez-le-feu à l’échelle mondiale. Nous ne devons jamais, au grand jamais, renoncer à mettre fin aux conflits armés.

Chacun a droit à la paix et aspire à la paix. La paix est essentielle au progrès et au bien-être: au bonheur des enfants, à la prospérité des populations et au développement des pays.

Engageons-nous à œuvrer ensemble – aujourd’hui et chaque jour – en faveur de la paix, que nous désirons et méritons tous.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2017

Lorsque j’ai pris mes fonctions de Secrétaire général, en janvier dernier, ma toute première initiative a été de lancer un appel en faveur de la paix, d’exhorter les citoyens, les gouvernements et les dirigeants du monde entier à faire de la paix la première de leurs priorités.

La Journée internationale de la paix, célébrée chaque année le 21 septembre, incarne notre aspiration commune à mettre fin aux souffrances inutiles causées par les conflits armés. Elle se veut l’occasion, pour les peuples du monde, d’honorer les liens qui les unissent, quelles que soient leurs origines. Chaque 21 septembre, l’ONU appelle à un cessez-le-feu mondial de 24 heures, dans l’espoir qu’un jour de paix soit suivi d’un deuxième, puis d’un troisième, et qu’à terme, les canons se taisent pour de bon.

Pour autant, installer la paix ne signifie pas seulement déposer les armes. Pour réellement instaurer la paix, il faut créer du lien, combattre la discrimination et défendre les droits fondamentaux de chacune et de chacun.

C’est pourquoi cette année la Journée internationale de la paix aura pour thème « Ensemble pour la paix – respect, sécurité et dignité pour tous », et accordera une place particulièrement importante au sort des réfugiés et des migrants du monde entier. En tant que communauté internationale, notre devoir est de faire en sorte que toute personne contrainte de fuir son foyer reçoive la protection à laquelle elle a droit en vertu du droit international. En tant qu’humains, notre devoir est de remplacer la peur par la bienveillance.

Au cours des 100 prochains jours, souvenons-nous que des millions de membres vulnérables de nos sociétés, dont beaucoup ont tout perdu, ont besoin de notre aide et de notre compréhension. Réfléchissons ensemble à ce que nous pouvons faire pour les aider. Embrassons le fait qu’ils renforcent et enrichissent de mille manières leur pays et leur communauté d’accueil. Enfin, redoublons d’efforts dans notre lutte contre les causes profondes des conflits, progressons dans la réalisation des objectifs de développement durable et mettons, davantage encore, l’accent sur la prévention de la violence.

En ouvrant nos cœurs, en unissant nos efforts et en tendant la main aux réfugiés et aux migrants, nous progresserons sur le chemin de la paix, de la prospérité et de la sécurité pour tous.

2016 : « Les Objectifs de développement durable, les pilliers de la paix »


Les 193 États Membres des Nations Unies ont adopté à l'unanimité les 17 objectifs de développement durable lors d’un sommet historique qui a réuni les dirigeants internationaux à New York en septembre 2015. Le nouveau Programme pour 2030 incite les pays à entreprendre des activités pour atteindre ces objectifs au cours des 15 prochaines années. Le but est de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité à tous les êtres humains.

Les Objectifs de développement durable font partie intégrante de l’édification de la paix à notre époque, car le développement et la paix sont interdépendants et synergiques.

"Les 17 Objectifs de développement durable représentent notre vision commune de l’avenir de l’humanité et un contrat social entre les dirigeants du monde et les citoyens" a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon. "Ils résument ce que nous devons faire pour la planète et l’humanité et constituent la clé du succès".

La question de la viabilité à long terme permet de se préoccuper des besoins fondamentaux du présent sans compromettre l’aptitude des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Les défis actuels que sont la pauvreté, la faim, la diminution des ressources naturelles, la raréfaction de l’eau, les inégalités sociales, la dégradation de l’environnement, les maladies, la corruption, le racisme et la xénophobie, entre autres, font peser une menace sur la paix et forment un terreau fertile pour les conflits. Le développement durable contribue de manière décisive à écarter et à éliminer ces causes de conflit et sert de fondement à une paix durable. Par ailleurs, la paix permet d'affermir les conditions nécessaires au développement durable et de libérer les ressources indispensables à l’épanouissement et à la prospérité de la société.

Chacun des 17 Objectifs de développement durable est une pièce maîtresse dans le dispositif mondial de la paix. Il est impératif d’obtenir les moyens pour en assurer la réalisation, notamment les ressources financières, la mise au point et le transfert de technologies, le renforcement des capacités, ainsi que la mise en place de partenariats. Chacun est concerné et chacun se doit d’apporter sa pierre.

Messages de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2016

Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, l’Organisation des Nations Unies invite les belligérants du monde entier à déposer les armes et à observer un cessez-le-feu de 24 heures.  La valeur symbolique d’une journée sans combats nous rappelle de façon opportune que les conflits peuvent et doivent prendre fin.

Mais la paix ne se réduit pas à une simple trêve.  Elle implique de bâtir à l’échelle mondiale une société dont les membres vivent à l’abri de la pauvreté et bénéficient tous de la prospérité, une société où tous grandissent ensemble, unis par la solidarité de la grande famille universelle.

Cette année, le thème de la Journée fait la part belle aux 17 objectifs de développement durable, qui sont les piliers de la paix.  En effet, la ruée vers des ressources limitées est souvent à l’origine des conflits.  Nous devons nous appuyer sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 pour empêcher que de tels conflits éclatent en faisant en sorte que personne ne soit laissé pour compte.

Lorsque les 193 États Membres de l’Organisation des Nations Unies ont adopté à l’unanimité les 17 objectifs de développement durable en septembre dernier, leur message était clair.

Le développement durable est essentiel pour l’instauration d’une paix durable, et le respect des droits de l’homme en est la condition préalable. Nous devons protéger la planète, notre lieu de vie commun, et ce n’est qu’en œuvrant de concert que nous pourrons la rendre sûre pour les générations à venir.

Nous pouvons tous être les hérauts du développement durable et faire connaître le Programme 2030 et les objectifs de développement durable. Nous pouvons aussi tous demander à nos dirigeants de rendre compte de ce qu’ils font pour tenir les engagements qu’ils ont pris pour l’avenir.

Tous ensemble, mobilisons-nous en faveur de la dignité et de l’égalité de tous les êtres humains, ainsi que d’une planète plus verte, en veillant à ne laisser personne de côté.

Célébrez la Journée internationale de la paix en vous faisant le champion des objectifs de développement durable.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 10 juin 2016

Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, l’Organisation des Nations Unies invite les peuples du monde entier à se rappeler leur humanité commune et à œuvrer de concert pour construire un avenir à l’abri des conflits. Chacun d’entre nous est invité à observer cette journée, qui est une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle les hostilités doivent cesser.

Le thème retenu pour cette année - Les objectifs de développement durable: les piliers de la paix - vient souligner comment l’élimination de la pauvreté, la protection de la planète et la prospérité qui bénéficie au plus grand nombre contribuent à l’harmonie dans le monde. Si nous faisons cause commune, la paix sera possible ; commençons par respecter une paix de 24 heures le 21 septembre.

Les 17 objectifs de développement durable ont été adoptés à l’unanimité par les 193 États Membres de l’Organisation des Nations Unies à un sommet historique, qui s’est tenu en septembre 2015. Ils sont universels et s’appliquent à tous les pays. Et ils sont indispensables à la paix. Si l’objectif N° 16 porte expressément sur la paix, la justice et la mise en place d’institutions solides, la paix est le fil rouge qui relie les 17 objectifs. Lorsque les gens se sentent capables de subvenir aux besoins de leur famille, lorsqu’ils ont accès aux ressources dont ils ont besoin pour vivre en bonne santé et lorsqu’ils se sentent intégrés dans leur société, les conflits sont moins susceptibles de surgir.

C’est pourquoi nous devons profiter des 100 prochains jours pour montrer que le développement et la paix sont interdépendants et se renforcent mutuellement. Œuvrons de concert à la promotion des objectifs de développement durable et à leur réalisation. Les dirigeants du monde entier ont défini un programme d’action clair ; en le suivant, nous pouvons contribuer à construire un avenir de paix et de prospérité.

2015 : « Partenariats pour la paix: La dignité pour tous »

« Je demande à tous les belligérants de déposer les armes et d’observer un cessez-le-feu général. Je leur dis : cessez les massacres, cessez les destructions, ouvrez la voie à une paix durable. » --- Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon (2015)

Messages de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2015

Cette année, la Journée internationale de la paix survient en des temps de violence mortelle et de conflits déstabilisants en de nombreux endroits du monde. Plutôt que de succomber au désespoir, il nous incombe d’exiger tous ensemble la fin de la brutalité et de l’impunité ambiantes.

Je demande à tous les belligérants de déposer les armes et d’observer un cessez-le-feu général. Je leur dis : cessez les massacres, cessez les destructions, ouvrez la voie à une paix durable.

Le rêve de paix, aussi désespérément éloigné puisse-t-il paraître, vit dans les cœurs des peuples du monde entier.

Aucun groupe n’est davantage prêt à réaliser ce rêve que la jeunesse d’aujourd’hui. Celle- ci est la jeune génération la plus importante de l’histoire, mieux informée et mieux connectée qu’aucune avant elle. Je prie instamment tous les gouvernements de consentir des investissements accrus pour aider les jeunes bâtisseurs de paix à réaliser les contributions considérables qu’ils peuvent apporter au monde d’aujourd’hui.

Dans le même temps, nous devons mobiliser tous les partenaires qui ont la paix pour objectif commun. Les organisations non gouvernementales, les groupes confessionnels et les entreprises ont tous un rôle à jouer pour favoriser le progrès social, protéger l’environnement et créer un monde plus juste, plus stable et plus pacifique. L’importance attachée à cette collaboration est le thème de cette journée internationale: « Partenariats pour la paix, dignité pour tous ».

Nous vivons une ère de dangers mais aussi de grandes promesses. Dans quelques jours, les dirigeants du monde entier se réuniront à l’ONU pour adopter le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ce programme de quinze ans est fondamental en ce qu’il annonce le début d’une vie de dignité pour tous, où la pauvreté fait partie de l’histoire et où la paix est primordiale.

En cette Journée internationale de la paix, alors que nous marquons le soixante-dixième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies, saisissons cette occasion pour réaliser l’objectif fondateur de l’Organisation : préserver les générations futures du fléau de la guerre.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2015

Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, l’Organisation des Nations Unies invite les peuples du monde entier à réaffirmer leur volonté de vivre en harmonie au sein de la grande famille humaine.

Le thème retenu cette année pour la célébration de la Journée internationale, « Des partenariats pour la paix, la dignité pour tous », vient souligner l’importance de la coopération pour faire baisser les armes et aller de l’avant. Sans l’appui des gouvernements, de la société civile, du secteur privé, des groupes confessionnels et des organisations non gouvernementales, la paix restera un idéal inatteignable.

Cette année marque le soixante-dixième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies et le passage à un nouveau programme mondial de développement durable ainsi qu’à une action véritable face aux changements climatiques.

Nous devons profiter des 100 prochains jours pour affirmer notre solidarité avec les millions de personnes de par le monde qui sont touchées par les répercussions dévastatrices de la violence et des conflits, et échanger nos idées et nos projets pour les soutenir et leur apporter l’aide dont elles ont si cruellement besoin.

Ensemble, nous pouvons, comme « partenaires de la paix », permettre l’avènement d’un monde qui serait gage de paix, de prospérité et de dignité pour tous.

2014 : « Le droit des peuples à la paix »

Poster de la Journée internationale de la paix 2014Pour marquer le 30e anniversaire de la Déclaration de l'Assemblée générale sur le droit des peuples à la paix, le thème de la Journée internationale de la paix de 2014 était « le droit des peuples à la paix ». Cet anniversaire a permis de réaffirmer l'attachement de l'Organisation des Nations Unies aux objectifs et principes sur lesquels elle a été fondée. La Déclaration sur le droit des peuples à la paix reconnaît que la promotion de la paix est indispensable à la pleine jouissance de tous les droits de l'homme.

Messages de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2014

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale de la paix.

Chaque année, à cette occasion, l’Organisation des Nations Unies appelle à un cessez-le-feu mondial.

Nous demandons aux combattants de déposer les armes pour que chacun, partout, puisse humer le parfum de la paix.

Les conflits armés plongent des familles, des groupes et des pays entiers dans la douleur.

Aujourd’hui, d’innombrables personnes souffrent de la brutalité de fauteurs de guerre et de terroristes.

Nous devons leur manifester notre solidarité.

La paix et la sécurité sont indispensables au progrès social et au développement durable.

C’est pourquoi, il y a trente ans, l’ONU a affirmé que les peuples ont le droit à la paix.

Ces douze prochains mois, nous célébrerons le soixante-dixième anniversaire de l’Organisation.

Le fondement de cette organisation est l’engagement de préserver les générations futures du fléau de la guerre.

Nous avons beaucoup progressé.

Mais il reste beaucoup à faire.

Nous devons étouffer l’extrémisme et nous attaquer aux causes profondes des conflits.

La paix est un long chemin que nous devons parcourir ensemble, pas à pas, dès aujourd’hui.

Aujourd’hui à midi, j’invite chacun à observer une minute de silence.

J’invite chacun à réfléchir à la paix, au sens qu’elle revêt pour la grande famille humaine.

J’invite chacun à chérir la paix et à la nourrir dans son cœur pour qu’elle croisse et s’épanouisse.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2014

Nous ne sommes plus aujourd’hui qu’à 100 jours de la Journée internationale de la paix, à l’occasion de laquelle l’Organisation des Nations Unies engage tous les pays, les peuples et les citoyens à renoncer au conflit et à promouvoir l’harmonie.

Cette année, la Journée sera consacrée à la commémoration du trentième anniversaire de l’adoption, par l’Assemblée générale, de la Déclaration sur le droit des peuples à la paix, qui consacre le principe selon lequel l’instauration de la paix et de la sécurité est un préalable au progrès durable et au plein exercice des droits et libertés fondamentaux. Ce message est également au cœur du plan d’action « Les droits avant tout », qui a pour but d’aider la communauté internationale à réagir rapidement et de façon concertée face aux violations des droits de l’homme, souvent annonciatrices de crimes plus graves encore.

Au cours des 100 prochains jours, il faudra que l’humanité tout entière défende le droit à la paix en exhortant les combattants à déposer leurs armes. Ensemble, marquons notre solidarité à l’égard des civils auxquels le terrorisme et la guerre ont coûté la vie, à l’égard des familles traumatisées qui n’ont plus ni maison ni avenir, et à l’égard des pays dont le niveau de développement est revenu plusieurs décennies en arrière.

L’histoire montre que même les conflits les plus violents ont une fin et que la paix finit par prévaloir et la réconciliation par triompher. Le 21 septembre, des concerts seront organisés partout dans le monde, dans des villes grandes et petites, dans des zones de conflit et des régions en paix, afin que chacun puisse faire passer cette leçon fondamentale et célébrer la valeur de la diversité humaine et l’unité qui fait notre force.

À présent que le compte à rebours commence, j’engage donc tous ceux qui sont épris de paix à œuvrer, avec leurs amis, leurs voisins, leur gouvernement et les organisations locales, à promouvoir l’exercice du droit des peuples à la paix.

2013 : « L'éducation pour la paix »

« En cette Journée internationale de la paix, engageons-nous à enseigner à nos enfants les valeurs de tolérance et de respect mutuel. Investissons dans les écoles et les enseignants qui seront appelés à construire un monde d’équité et d’inclusion, respectueux de la diversité. Luttons pour la paix et défendons-la de toutes nos forces. » --- Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon (2013)

Messages de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2013

La Journée internationale de la paix est un moment de réflexion – une journée au cours de  laquelle nous réaffirmons notre conviction en la non-violence et appelons à un cessez-le-feu dans le monde entier. Nous demandons à tout le monde d’observer une minute de silence, à midi (heure locale), en l’honneur de toutes les personnes qui ont perdu la vie pendant les conflits et des survivants qui vivent chaque jour le traumatisme et dans la douleur.

Cette année, l’accent est mis sur l’éducation pour la paix. En effet, l’éducation est indispensable pour forger la citoyenneté mondiale et construire des sociétés pacifiques.

En juin, Malala Yousafzai, l’étudiante pakistanaise que les Taliban ont tenté d’assassiner parce qu’elle militait en faveur du droit à l’éducation, est venue au Siège de l’ONU. Elle a déclaré : « Un enseignant, un livre, un stylo peuvent changer le monde ». Ce sont là nos armes les plus redoutables.

C’est pourquoi, l’année dernière, j’ai lancé l’initiative « L’éducation avant tout ». Chaque fille et chaque garçon méritent de recevoir une éducation de qualité et d’apprendre les valeurs qui leur permettront de se sentir membres de la communauté mondiale.

Les gouvernements et les partenaires de développement s’emploient à faire en sorte que chaque enfant aille à l’école et suive une bonne formation qui le prépare pour la vie au XXIe siècle. Un nouvel élan a vu le jour dans les pays les plus nécessiteux, notamment ceux qui sont touchés par un conflit, qui comptent la moitié des enfants qui ne bénéficient pas d’une éducation. Mais nous devons faire plus – beaucoup plus. Cinquante-sept millions d’enfants n’ont toujours pas accès à l’éducation. Des millions d’autres ont besoin d’une instruction de meilleure qualité.

Pour assurer l’éducation des enfants les plus pauvres et les plus marginalisés, il faut une ferme volonté politique et un engagement financier accru. Or, l’aide à l’éducation a baissé pour la première fois en 10 ans. Nous devons inverser cette tendance à la baisse, forger de nouveaux partenariats et porter une attention toujours plus grande à la qualité de l’éducation.

En cette Journée internationale de la paix, engageons-nous à enseigner à nos enfants les valeurs de tolérance et de respect mutuel. Investissons dans les écoles et les enseignants qui seront appelés à construire un monde d’équité et d’inclusion, respectueux de la diversité. Luttons pour la paix et défendons-la de toutes nos forces.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2013

Nous amorçons aujourd’hui le compte à rebours de 100 jours jusqu’à la Journée internationale de la paix. Cette Journée est l’occasion pour l’ONU d’appeler les combattants du monde entier à déposer les armes et à donner une chance à la paix.

La Journée internationale de la paix, qui est célébrée le 21 septembre de chaque année, offre au monde l’occasion de faire une pause et de réfléchir à la meilleure manière de briser le cycle infernal de la violence alimentée par les conflits.

Le thème de cette année sera « Éducation pour la paix ». L’ONU réfléchira au rôle que l’éducation peut jouer pour former des citoyens du monde. Il ne suffit pas d’apprendre aux enfants à lire, à écrire et à compter. Il faut aussi leur enseigner le respect des autres et du monde dans lequel nous vivons, et favoriser ainsi l’avènement de sociétés plus justes, plus ouvertes et plus harmonieuses.

C’est ce type d’éducation qui est au cœur de mon initiative L’éducation avant tout, et que je demande aux États de placer en tête de leurs priorités.

Gouvernements, parties à un conflit, institutions religieuses, dirigeants locaux, médias, universitaires ou groupes de la société civile, je vous demande à tous de me prêter main forte. Nous devons mettre en place des programmes d’éducation à la paix, protéger les écoliers et les professeurs face aux conflits, reconstruire les écoles détruites par la guerre et donner aux filles et aux garçons une éducation de qualité qui leur apprendra à résoudre et à prévenir les conflits.

Au cours des 100 prochains jours, n’épargnons aucun effort pour apprendre ensemble comment promouvoir une culture de paix universelle.

2012 : « Une paix durable pour un avenir durable »

Renforcer les idéaux de paix

La Journée internationale de la paix est observée chaque année, partout dans le monde, le 21 septembre. L'Assemblée générale a consacré cette Journée au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu’entre ceux-ci.

Une paix durable...

Cette année, les dirigeants des États, la société civile, les autorités locales et le secteur privé, se sont réunis à Rio de Janeiro, au Brésil, pour la Conférence des Nations Unies pour le développement durable afin de renouveler l'engagement politique pour un développement durable à long terme.

C'est dans le cadre de la Conférence Rio +20 que le thème des célébrations de cette année a été choisi: « Une paix durable pour un avenir durable ».

Un avenir durable ne peut se concevoir s'il n'est accompagné d'une paix durable. De la même façon, une paix durable doit se construire avec un développement durable.

... Un developpement durable...

Les causes profondes de nombreux conflits sont directement liées ou alimentées par les ressources naturelles précieuses, comme les diamants, l'or, le pétrole, le bois ou l'eau. Concernant la propriété, le contrôle et la gestion des ressources naturelles sont essentiels pour maintenir la sécurité et pour restaurer une économie saine dans les pays post-conflit.

La bonne gestion des ressources naturelles peut jouer un rôle central dans la construction de la paix durable dans les sociétés qui sortent à peine d'un conflit.

... Pour un avenir durable

La Journée internationale de la paix nous permet à tous, dans le monde entier, de partager une date commune pour réfléchir à la façon dont nous pouvons, individuellement, contribuer à assurer que les ressources naturelles sont gérées de manière durable, réduisant ainsi les possibilités de conflits, et ouvrant la voie à un avenir durable : l'avenir que nous voulons.

Messages de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2012

À l’occasion de la Journée internationale de la paix, l’Organisation des Nations Unies en appelle à un arrêt complet des hostilités dans le monde entier.

Nous demandons aussi à tous les peuples du monde d’observer une minute de silence à midi (heure locale) pour honorer les victimes, à savoir ceux qui ont perdu leur vie et ceux qui ont survécu mais qui doivent à présent faire face aux traumatismes et à la souffrance.

Le thème retenu pour la célébration de la Journée cette année est « Une paix durable pour un avenir durable ».

Les conflits armés portent atteinte aux piliers mêmes du développement durable.

Les ressources naturelles doivent être utilisées au profit de la société, et non pour financer des guerres.

Les enfants devraient aller à l’école et non être recrutés par des armées.

Les budgets nationaux devraient être axés sur le renforcement des capacités et non sur la fabrication d’armes meurtrières.

En cette Journée internationale de la paix, j’appelle tous les combattants dans le monde à trouver des solutions pacifiques à leurs conflits.

Œuvrons de concert en vue de créer un avenir sûr, juste et prospère pour tous.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2012

Nous amorçons aujourd’hui le compte à rebours de 100 jours jusqu’à la Journée internationale de la paix. Cette Journée est l’occasion pour l’ONU d’appeler les combattants du monde entier à déposer les armes et à donner une chance à la paix.

La Journée internationale de la paix, qui est célébrée le 21 septembre de chaque année, offre au monde l’occasion de faire une pause et de réfléchir à la meilleure manière de briser le cycle infernal de la violence alimentée par les conflits.

Le thème de cette année sera « Éducation pour la paix ». L’ONU réfléchira au rôle que l’éducation peut jouer pour former des citoyens du monde. Il ne suffit pas d’apprendre aux enfants à lire, à écrire et à compter. Il faut aussi leur enseigner le respect des autres et du monde dans lequel nous vivons, et favoriser ainsi l’avènement de sociétés plus justes, plus ouvertes et plus harmonieuses.

C’est ce type d’éducation qui est au cœur de mon initiative L’éducation avant tout, et que je demande aux États de placer en tête de leurs priorités.

Gouvernements, parties à un conflit, institutions religieuses, dirigeants locaux, médias, universitaires ou groupes de la société civile, je vous demande à tous de me prêter main forte. Nous devons mettre en place des programmes d’éducation à la paix, protéger les écoliers et les professeurs face aux conflits, reconstruire les écoles détruites par la guerre et donner aux filles et aux garçons une éducation de qualité qui leur apprendra à résoudre et à prévenir les conflits.

Au cours des 100 prochains jours, n’épargnons aucun effort pour apprendre ensemble comment promouvoir une culture de paix universelle.

2011 : « Paix et démocratie: faites entendre votre voix! »


À l’occasion de son trentième anniversaire, la Journée internationale de la paix a été célébrée sur le thème « Paix et démocratie: faites-vous entendre! ».

Le Préambule de la Charte des Nations Unies précise que l’Organisation des Nations Unies a été créée pour prévenir les conflits internationaux, les régler et contribuer à établir une culture de la paix dans le monde.

L’alliance de la paix et de la démocratie, qui sont indissociables, est favorable au bien-être de tous. La démocratie, consacrée par la Déclaration universelle des droits de l’homme, offre un cadre propice à l’exercice d’innombrables droits politiques et de libertés civiles.

Le thème de la Journée fait écho au mouvement de fond qui traverse le monde. Partout, des jeunes femmes et des jeunes hommes illustrent par leurs actes le pouvoir de la solidarité, en s’unissant et en manifestant ensemble pour exprimer une revendication commune : la dignité et les droits de l’homme. Cette puissante force laisse augurer un avenir pacifique et démocratique. Joignez-lui votre voix!

Il y a de nombreuses façons de participer à la vie démocratique, notamment en prenant part au dialogue constitutionnel, en militant pour le renforcement des moyens d’action de la société civile, en luttant pour l’égalité des sexes et contre la discrimination, en contribuant à l’éducation civique et en faisant campagne pour l’inscription sur les listes électorales.

La Journée internationale de la paix offre aux citoyens du monde entier l’occasion d’organiser simultanément des célébrations et de prendre des initiatives réalistes et utiles pour faire reconnaître l’importance de la paix et de la démocratie.

Messages pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2011
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU

Chaque année, lors de la Journée internationale de la paix, des gens du monde entier embrassent la non-violence et l’harmonie entre les peuples et les nations.

La paix est notre mission, notre quête quotidienne.

Cette année, la Journée internationale de la paix est centrée sur la démocratie, question ô combien actuelle.

La démocratie est une des valeurs fondamentales de l’Organisation des Nations Unies.

Elle est déterminante pour les droits de l’homme.

Elle offre des moyens de régler les différends.

Elle apporte l’espoir à ceux qui sont marginalisés, et place le pouvoir entre les mains du peuple.

Mais la démocratie n’arrive pas toute seule; il faut la nourrir et la défendre.

Chacun doit se faire entendre.

En faveur de la justice sociale et de la liberté de la presse.

De la protection de l’environnement et de l’autonomisation de la femme.

De la légalité et du droit qu’a chacun d’être associé aux décisions qui concernent son avenir.

Cette année, les jeunes ont été aux premières lignes du combat pour la liberté.

Je salue les militants et les gens ordinaires qui, par leur courage et leur détermination, ont participé à l’édification d’un avenir meilleur.

L’ONU continuera d’œuvrer avec d’autres pour répondre à cette aspiration partagée qu’est la recherche de la dignité, de la sécurité et de perspectives nouvelles.

À tous ceux qui veulent la paix, nous disons : cette journée est la vôtre, et nous sommes avec vous.

Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO

La paix est plus que l’absence de guerre. Elle réside dans la dignité de chaque femme et de chaque homme. Elle est le lien qui unit harmonieusement les sociétés entre elles et avec notre environnement. Elle est le fondement des États légitimes et le socle des relations internationales stables.

Cette vision a donné naissance aux Nations Unies. C’est le but qui sous-tend toutes les activités de l’UNESCO.

La Journée internationale de la Paix nous donne l’occasion de réfléchir aux enjeux de la paix dans un monde qui évolue chaque jour plus vite.

Les gens sont plus connectés que jamais. Les technologies de l’information et de la communication ouvrent de nouveaux horizons en termes d’expression et d’action. Les médias sociaux créent de nouvelles conditions propices à la participation des individus et à la démocratie. Dans le même temps, des femmes et des hommes de par le monde sont toujours aux prises avec la terreur de la violence et des conflits. Une crise économique mondiale sévit actuellement, de sorte que des millions de gens souffrent de privations dues à la pauvreté et à la marginalisation.

En ces temps agités, nous devons rester fidèles aux valeurs essentielles de la paix. La paix commence par la justice et par la dignité de chaque femme et de chaque homme. Elle commence par la capacité de chacun de nous, partout dans le monde, à imaginer un monde meilleur et à œuvrer pour l’instaurer. Elle s’incarne dans les ambitions humanistes des Objectifs du Millénaire pour le développement.

La Constitution de 1945 de l’UNESCO déclare que « si les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes et des femmes, c’est dans ces esprits que doivent être élevées les défenses de la paix ». Les jeunes esprits représentent quelques-unes des défenses les plus puissantes de la paix.

Les jeunes des deux sexes font déjà bouger les choses tous les jours. Leur combat pour la dignité, les droits et la justice les a conduits cette année à descendre dans la rue, à mener des campagnes et à initier des mouvements en faveur d’un changement pacifique. De nouvelles perspectives s’ouvrent pour la dignité humaine.

En cette Année internationale de la Jeunesse, nous saluons ces aspirations pacifiques et nous devons être à la hauteur des attentes qui les inspirent. Il nous faut prendre les idées de ces jeunes gens en considération et assurer à ces derniers la place qui leur revient dans toutes les sociétés. Leurs voix doivent être entendues et, plus important encore, elles doivent être écoutées.

L’UNESCO s’emploie chaque jour à soutenir les jeunes soucieux de renforcer les valeurs et les institutions démocratiques fondées sur la justice, l’égalité et le respect des droits de l’homme. Nous œuvrons pour une culture de la paix et de la nonviolence en favorisant le dialogue interculturel et interreligieux, en encourageant la compréhension mutuelle et en promouvant la réconciliation. Nous cherchons à autonomiser les jeunes en développant chez eux de nouvelles capacités à s’exprimer et en leur donnant des occasions d’agir en faveur d’un changement pacifique.

Tels sont les objectifs du Forum des Jeunes que l’UNESCO organisera à Paris du 17 au 20 octobre prochain sur le thème « Les jeunes en tant que vecteur du changement ». Ce forum, qui réunira des participants du monde entier et sera modéré par l’Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, Forest Whitaker, offrira une plate-forme mondiale pour élaborer de nouvelles approches de la réconciliation et de la résolution des conflits.

Les jeunes sont des « éclaireurs » qui ouvrent la voie à un monde plus pacifique. Nous devons soutenir leurs aspirations, nous devons écouter leurs avis et nous devons agir en accord avec leurs rêves. Tel est notre message pour cette Journée internationale de la Paix 2011.

2010 : « Jeunesse pour la paix et le développement »

La Journée internationale de la paix, observée chaque année le 21 septembre, est un appel international au cessez-le-feu et à la non-violence. En 2010, le Secrétaire général Ban Ki-moon, en a appellé aux jeunes du monde entier afin qu’ils prennent position pour la paix, sous le thème: « Jeunesse pour la paix et le développement ».

Les Nations Unies ont recueilli des récits de jeunes du monde entier œuvrant pour la paix. Le slogan de la campagne pour cette année est : « Paix = Avenir, c'est mathématique ».

La Journée internationale de la paix 2010 est tombée au même moment qu’un important sommet sur les objectifs du Millénaire pour le développement, avec la plus large campagne d'action mondiale contre la pauvreté. Cet événement a réuni les dirigeants du monde aux Nations Unies, à New York, du 20 au 22 septembre 2010.

De plus, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2010 comme l'Année internationale de la jeunesse : Dialogue et compréhension mutuelle. Une campagne lancée par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAES) le 12 août 2010 a encouragé la promotion des idéaux de respect des droits de l’homme et de solidarité entre les générations, cultures, religions et civilisations. Il s’agit là d'éléments clés renforçant les fondements d’une paix durable.

La jeunesse, la paix et le développement sont étroitement liés: la paix permet le développement, ce qui est primordial pour fournir des opportunités aux jeunes, particulièrement dans les pays sortant de conflits. Des jeunes en bonne santé et éduqués représentent un aspect crucial pour le développement durable et la paix. La paix, la stabilité et la sécurité sont essentielles pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, qui visent à réduire considérablement la pauvreté, la faim, la maladie, le décès maternel et la mortalité infantile d’ici 2015.

Le Secrétaire général de l'ONU a reconnu l’incroyable potentiel de la jeunesse, lequel doit être exploité de manière à ce que ces objectifs soient atteints pendant la durée de leur existence.

Chaque année, le Secrétaire général, ses Messagers de la paix , le système des Nations Unies dans son ensemble et nombre de personnes, groupes et organisations du monde entier profitent de la Journée de la paix pour s'investir dans des actions de cessez-le feu, mettre fin à des conflits, se réconcilier et participer à la création d’un environnement de tolérance.

Messages de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2010

Nous observons aujourd’hui la Journée internationale de la paix, journée consacrée chaque année au cessez-le-feu et à la non-violence. La paix est une denrée précieuse; il faut la nourrir, l’entretenir, la protéger.

C’est pourquoi chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, je sonne la cloche de la Paix au Siège de l’Organisation des Nations Unies. Et c’est pourquoi, chaque jour, je me mets au service de la paix. Je fais office de médiateur entre parties rivales; je tire la sonnette d’alarme quand une menace, visible ou moins visible, se profile à l’horizon. Je me fait l’apôtre de la tolérance, de la justice et des droits de l’homme et je tente de favoriser l’harmonie entre les pays et les peuples.

Cette année, la Journée de la paix est dédiée aux jeunes. L’Année internationale de la jeunesse vient de commencer et le thème choisi, celui du dialogue et de la compréhension mutuelle, représente l’essence même de la paix.

Les jeunes d’aujourd’hui sont à l’aise avec la diversité, se sentent bien dans un monde où tout est connecté. Mais ils sont vulnérables face à l’extrémisme. C’est ce qui m’amène à dire à tous les gouvernements et à tous nos partenaires : faisons-en plus pour les jeunes. Donnons-leur un monde de paix et de tolérance.

C’est aussi ce qui me fait dire à tous les jeunes : joignez-vous à nous. Travaillez avec nous pour la paix. Vous êtes impatients. Vous voyez ce que nous, vos aînés, laissons perdurer année après année : la pauvreté et la faim, l’injustice et l’impunité, la dégradation de l’environnement.

À cinq ans de la date fixée pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, je vous demande à tous, que vous soyez jeune ou que vous ne le soyez plus, de nous aider à trouver des solutions mondiales à ces problèmes mondiaux. Faites connaître vos projets et vos idées, soyez créatifs et passionnés. Aidez-nous à faire régner la paix et la prospérité pour tous.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2010

Dans cent jours à compter d’aujourd’hui, le monde marquera la Journée internationale de la paix, journée au cours de laquelle les conflits armés sont sensés connaître une accalmie, journée au cours de laquelle nous appelons les combattants à observer un cessez-le-feu, journée au cours de laquelle nous réaffirmons notre engagement envers la non-violence et la résolution pacifique des différends.

La célébration de cette année, qui a lieu le 21 septembre, accorde la priorité à la jeunesse et au développement, sous le slogan : « Paix = Futur. »

Les jeunes jouent déjà un rôle crucial dans le travail en vue de la paix. Cependant, je sais qu’ils peuvent faire encore plus. Cette Journée internationale de la paix s’assortit d’un défi posé aux jeunes du monde entier : développez votre travail afin de construire la paix. Partagez vos projets et vos idées, avec créativité et passion. Les préoccupations du monde seront bientôt entre vos mains.

Cette année, la Journée internationale de la paix coïncide avec le sommet que j’organise en vue de dynamiser le progrès vers les huitièmes Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). L’atteinte de ces objectifs est essentielle en vue de mettre fin au conflit armé et de construire une paix durable. J’espère que les voix des jeunes seront entendues lors du sommet et de la période le précédant.

Au cours des 100 prochains jours, j’enjoins les jeunes à prévoir des projets susceptibles d’aider à créer des conditions en vue de la paix dans leurs communautés, leurs écoles et leurs pays. Nous avons besoin de votre voix et de votre engagement et nous partagerons vos récits avec le monde entier.

Tandis que le compte à rebours jusqu’à la Journée internationale de la paix commence, nous reconnaissons deux vérités : ce n’est que dans un environnement pacifique que les jeunes réaliseront leur potentiel complet et les jeunes détiennent le potentiel suffisant pour construire aujourd’hui ce monde pacifique.

2009 : « Armes de destruction massive (ADM) — nous devons désarmer »

Désarmement et non-prolifération

La Journée internationale pour la paix, célébrée chaque année le 21 septembre, est un appel mondial pour un cessez-le-feu et pour la non-violence. Cette année, le Secrétaire général fait appel aux gouvernements et aux citoyens du monde pour se concentrer sur le désarmement et la non-prolifération nucléaire.

Le 13 juin 2009, le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a lancé une campagne pluridimensionnelle sous le slogan « ADM — nous devons désarmer », marquant ainsi le début du compte à rebours, à 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2009.

Les Nations Unies continuent de sensibiliser le public aux dangers et au coût des armes nucléaires, aux raisons pour lesquelles le désarmement et la non-prolifération nucléaires sont si importants.

Les cinq initiatives du Secrétaire général

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a proposé cinq initiatives sur le désarmement nucléaire :

  1. Toutes les parties au Traité de non-prolifération nucléaire, notamment les États dotés d'armes nucléaires, doivent répondre à ses exigences d'entamer des négociations sur le désarmement nucléaire en vue d'une entente ou d'un cadre d'ententes sur l'interdiction des armes nucléaires.
  2. Les États dotés d'armes nucléaires pourraient garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre le recours ou la menace du recours à ces armes. 
  3. Les arrangements et les accords existants (par exemple, interdiction des essais, zones exemptes d'armes nucléaires et meilleures garanties) doivent être acceptés par les États et mis en vigueur.
  4. Les puissances nucléaires pourraient également augmenter la quantité d'information publiée sur la taille de leurs arsenaux, leurs stocks de matières fissiles et leurs réalisations concrètes en matière de désarmement. 
  5. Il est nécessaire d'adopter des mesures complémentaires telles que l'élimination d'autres types d'armes de destruction massive, des efforts plus importants contre le terrorisme liés aux armes de destruction massive, la limitation des armes classiques et l'interdiction de nouveaux armements comme les missiles et les armes spatiales.

Lire le texte intégral des cinq initiatives du Secrétaire général [EN]

100 raisons pour lesquelles nous devons désarmer

Soutenons la cause du désarmement et de la non-prolifération des armes nucléaires :

  1. parce que les armes nucléaires représentent une menace pour l'humanité; débarrassons-nous en pour de bon — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  2. parce qu'en tant que Secrétaire général de l'ONU, j'estime que nous avons maintenant une véritable occasion d'apporter un changement ; nous devons la saisir — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  3. parce qu'en tant que Secrétaire général de l'ONU, j'estime qu'il n'y aurait pas de vainqueur dans une guerre nucléaire
  4. parce qu'en tant que Secrétaire général de l'ONU, je sais qu'une guerre nucléaire serait la catastrophe ultime
  5. parce que les armes nucléaires ne font pas de discrimination — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  6. parce que nous devons empêcher les terroristes de se procurer des armes nucléaires — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  7. parce cela rendra le monde plus sûr pour nos enfants et petits-enfants — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  8. parce que les ressources ainsi libérées pourraient servir à relever d'autres défis mondiaux — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  9. parce que les ressources ainsi libérées pourraient servir à lutter contre les changements climatiques — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  10. parce que les ressources ainsi libérées pourraient servir à lutter contre l'insécurité alimentaire — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  11. parce qu'un monde sans armes nucléaires sera plus sûr et plus stable
  12. parce que le désarmement et la non-prolifération sont inextricablement liés au développement, aux droits de l'homme et à la paix
  13. parce que l'interdiction des essais nucléaires contribuerait grandement aux efforts mondiaux en vue de limiter la prolifération des armes nucléaires
  14. parce que la prolifération nucléaire est comme une épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes
  15. parce que le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN) est un élément essentiel du désarmement et de la non-prolifération nucléaires
  16. parce que le programme de désarmement et de non-prolifération nucléaires stagne de puis trop longtemps
  17. parce que de plus en plus de voix s'élèvent pour exiger des mesures en ce qui concerne le désarmement et la non-prolifération nucléaires
  18. parce que les ressources ainsi libérées pourraient servir à lutter contre la pauvreté mondiale — le Secrétaire général de l'ONUM. Ban Ki-moon
  19. parce que nous ne pouvons pas nous permettre de mettre en veilleuse le désarmement et la non-prolifération
  20. parce que la participation universelle au Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN) donnerait un nouvel élan au désarmement et à la non-prolifération nucléaires
  21. parce que nous prenons au sérieux l'avenir de l'humanité
  22. parce que les armes nucléaires sont plus dangereuses que tout problème qu'elles tentent de résoudre
  23. parce que les radiations émises par les armes nucléaires se transmettent de génération en génération
  24. parce que les États-Unis et la Russie se sont engagés à réduire leur arsenal nucléaire
  25. parce que « les armes de guerre doivent être abolies avant qu'elles ne nous abolissent » — Le président Kennedy aux Nations Unies en 1961
  26. parce que nous ne pouvons pas nous permettre de posséder plus de 20 000 armes nucléaires
  27. parce que si nous n'agissons pas, les armes nucléaires continueront à proliférer
  28. parce que nous souhaitons éviter les courses régionales aux armements nucléaires
  29. parce que tant que des armes nucléaires existent, des accidents peuvent se produire
  30. parce que deux traités mondiaux, le Traité sur la non-prolifération (TNP) et le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), réduiront la menace nucléaire si tous les pays y souscrivent
  31. parce que les armes nucléaires pourraient tuer des millions de personnes en une seule fois
  32. parce qu’ « aucun individu, aucun pays, ne peut empêcher, à lui seul, que survienne un jour une guerre nucléaire » – Issey Miyake
  33. parce que les 12 trillions de dollars dépensés pour les armes nucléaires depuis 1945 auraient pu éliminer la pauvreté et d’autres problèmes sociaux
  34. parce que « Pour mettre véritablement en œuvre un espoir de paix, les gens du monde entier doivent joindre leur voix » – Issey Miyake
  35. parce que 6,8 milliards de gens sont en danger
  36. parce que cela serait un moment décisif dans l’histoire de l’humanité
  37. parce que nous devons éviter cette catastrophe suprême
  38. parce qu’imaginer un monde sans armes nucléaires n’est plus un rêve mais une réelle possibilité
  39. parce que 113 pays appartiennent déjà à des zones dénucléarisées
  40. parce qu’après 5 décennies de pourparlers, il est temps d’interdire les essais nucléaires
  41. parce que des mesures courageuses accélèreront la possibilité de créer un monde sans armes nucléaires
  42. parce que sinon, plus d’États aspireront à développer des armes nucléaires
  43. parce que l’existence même des armes nucléaires = plus de risques de les utiliser lors d’une guerre, d’actes terroristes ou par accident
  44. parce qu’en plus de tuer des millions de personnes, une guerre nucléaire pourrait causer une crise environnementale dramatique
  45. parce que si de nombreux stocks nucléaires sont bien protégés, d’autres pourraient être volés facilement
  46. parce que la « sécurité nucléaire est aussi importante que la sécurité économique » - Michael Douglas, Messager de la paix de l’ONU
  47. parce que le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires qui interdit tous les essais nucléaires doit encore être ratifié par neuf États possédant une arme nucléaire
  48. parce que « Tous les pays devraient reconnaître que le désarmement contribue au développement, et que les deux sont essentiels pour la paix » - Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU
  49. parce que nous ne pouvons pas attendre l’arrivée d’un environnement parfaitement sécurisé, c’est la progression du désarmement qui va promouvoir la sécurité
  50. parce que les armes nucléaires ne peuvent pas arrêter le terrorisme
  51. parce que « la non prolifération nucléaire est maintenant possible » - Michael Douglas, Messager de la paix de l’ONU
  52. parce que sinon, nous risquons une prolifération nucléaire en cascade
  53. parce qu'« un tel carnage ne doit jamais se reproduire » - Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU dans son message vidéo marquant l’anniversaire des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki
  54. parce que de nombreuses armes nucléaires actuelles exploseraient avec une force 100 fois supérieure à celle de la bombe lâchée sur Hiroshima
  55. parce que l’utilisation des armes nucléaires signifie tuer des millions de personnes innocentes
  56. parce que « Les dirigeants doivent être convaincus du gâchis, de la futilité et des dangers des armes nucléaires » - Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU dans son message vidéo marquant l’anniversaire des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki
  57. parce qu’un désarmement nucléaire multilatéral est possible, maintenant – Michael Douglas, Messager de la paix de l’ONU
  58. parce que les armes nucléaires n’ont pas de rôle à jouer dans les stratégies de sécurité nationale des pays.
  59. parce que la sécurité ne se garde pas ni ne se construit pas par la force, mais par la justice, le droit, le respect de l'autre (envoyé depuis la France)
  60. parce que les armes nucléaires ont généré jusqu’à présent 104 millions de m³ de déchets radioactifs – Département américain de l’énergie
  61. parce qu’utiliser des armes nucléaires contre un autre État possédant des armes nucléaires est suicidaire et immoral contre un État sans arme nucléaire
  62. parce que tout conflit entre pays pourrait signer l’arrêt de mort de la planète - Michael Douglas, Messager de la paix de l’ONU
  63. parce que des millions sont dépensés pour un outil d’autodestruction alors que des milliers de personnes meurent de faim (envoyé depuis la Pologne)
  64. parce que les armes nucléaires freinent l’évolution de la société moderne vers une ère de compassion, de paix, de compréhension et d’unité (envoyé depuis les États-Unis)
  65. parce que nous résoudrons les problèmes mondiaux en travaillant ensemble, et non pas en se menaçant les uns les autres de destruction nucléaire (envoyé depuis le R.U.)
  66. parce que « Je ne sais pas avec quelles armes sera menée la Troisième Guerre mondiale, mais je sais que la Quatrième le sera avec des bâtons et des pierres » - Albert Einstein
  67. parce que tant qu’il y aura des armes, il y aura des guerres, et tant qu’il y aura des guerres, l’humanité souffrira (envoyé depuis l’Inde)
  68. parce que tuer des gens de n’importe quelle façon est tout simplement inacceptable. Pourquoi acceptons-nous l’idée d’une destruction totale ? (envoyé depuis le Canada)
  69. parce que l’amour, l’empathie, la collaboration, la compréhension, la générosité, l’unité, le pardon, la bonne volonté, la gentillesse, l’attention, la raison et la compassion sont des réponses, contrairement aux armes de destruction massives (envoyé depuis les États-Unis)
  70. parce que sans arme nucléaire, il ne peut pas y avoir de guerre nucléaire (envoyé depuis le Royaume-Uni)
  71. parce que nous devons permettre aux générations futures de pouvoir vivre en PAIX (envoyé depuis la France)
  72. parce que “La paix ne peut pas être maintenue par la force. Elle ne peut être atteinte que par la compréhension » - Albert Einstein
  73. parce que le futur de notre monde dépend du développement durable pour la préservation des vies et des familles, et non de la construction d’armes nucléaires (envoyé depuis le Nigeria)
  74. parce qu’aucune nation n’a le droit de menacer un autre pays de destruction totale (envoyé depuis le Canada)
  75. parce que la vie vaut plus que les armes, on peut remplacer une arme mais pas une vie humaine perdue (anonyme)
  76. pace que je veux que ma fille grandisse en comprenant que la réponse à un conflit est le dialogue et non la violence (envoyé depuis le R.U.)
  77. parce que les armes nucléaires ne nous protègent de rien. Elles sont une illusion coûteuse que notre monde ne peut plus se permettre (envoyé depuis les États-Unis)
  78. parce que les armes nucléaires ne font pas la différence entre les cibles militaires et les hôpitaux ou les cours de récréation (envoyé depuis les États-Unis)
  79. parce que la vie dans cette galaxie est très rare et que la guerre nucléaire menace l’existence de toutes les formes de vie connues (envoyé depuis le R.U.)
  80. parce qu’avec une guerre nucléaire, les gens mourraient, deviendraient handicapés ou vivraient dans une pauvreté perpétuelle (envoyé depuis les Philippines)
  81. parce que le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires peut arrêter une course à l’armement nucléaire - Michael Douglas, Messager de la paix de l’ONU
  82. parce que « les armes nucléaires ne sont pas pratiques, entraînent des risques inacceptables et sont indignes de la civilisation » - Global Security Institute
  83. parce que « nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » (envoyé depuis les États-Unis)
  84. parce que nous avons besoin de compréhension entre les nations. Les armes nucléaires ne font que menacer et de favorisent pas la compréhension (envoyé depuis l’Équateur)
  85. parce que 3 milliards de personnes dans le monde ont moins de 25 ans : elles méritent un nouveau départ dans un monde plus sûr sans armes nucléaires (envoyé depuis les États-Unis)
  86. parce nos priorités ne sont pas les bonnes. Le monde est surarmé et la paix est sous-financée – Sergio Duarte, Haut Représentant des Nations Unies pour le désarmement
  87. Le monde est surarmé et la paix est sous-financée. Vous pouvez rétablir l’ordre des priorités. Rejoignez la campagne de désarmement « ADM – Nous devons désarmer » – Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU
  88. parce que la guerre et les armes n’ont pas réussi à apporter la paix (anonyme)
  89. parce davantage de gens prospèrent en temps de paix que pendant les époques de guerre terribles et mortelles (envoyé depuis les États-Unis)
  90. parce que notre passé est une raison suffisante (anonyme)
  91. parce que nous sommes la génération d’humains la plus intelligente de l’histoire de la planète, des compromis et des alternatives à la violence devraient et peuvent être trouvés (envoyé depuis le Canada)
  92. parce que nous sommes une seule planète, de nombreuses nations, un seul peuple (anonyme)
  93. parce que tous les hommes veulent être heureux et éviter de souffrir et que les armes ne servent qu'à créer plus de problèmes, elles ne résolvent rien
  94. parce que si nous laissons les atomes en paix, ils nous laisserons vivre en paix
  95. parce qu'il y a trop de violence dans le monde et que cette campagne pourrait contribuer à apaiser les tensions (envoyé du Kazakhstan)
  96. parce que le recours aux armes nucléaires est contraire aux principes des droits de l'homme (envoyé d'Iraq)
  97. parce que tous les êtres humains aiment la paix (envoyé de Chine)
  98. parce que la clé de la compréhension est le dialogue, pas la violence (envoyé d'Argentine)
  99. parce que les guerres sont les choses les plus inhumaines qui soient sur Terre, et qu'aucune raison valable ne justifie qu'elles existent encore aujourd'hui (envoyé du Venezuela)
  100. par ce que « En cette Journée Internationale de la Paix, mon message pour tous est simple : Nous devons désarmer ! » – Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies
Messages de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
Pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2009

La Journée internationale de la paix est l'occasion de lancer un appel mondial au cessez-le-feu et à la non-violence.

Elle est l'occasion de réfléchir à l'horreur et au coût de la guerre, et à notre devoir de régler les différends par des voies pacifiques.

La plupart des victimes du conflit sont les faibles : des civils innocents, des pères et mères de famille et des enfants.

Faute de paix, ils n'ont guère d'espoir d'améliorer leur existence, ni d'échapper à la pauvreté.

Souvent, les personnes qui travaillent au profit des faibles sont, elles aussi, prises pour cibles.

Journalistes, personnel soignant, travailleurs humanitaires, fonctionnaires des Nations Unies et Casques bleus se retrouvent, tous, victimes d'agressions.

À l'inverse, les combattants, les seigneurs de la guerre, les fournisseurs d'armes et leurs commanditaires persistent à afficher un cruel irrespect pour la vie.

À tous, je rappelle, en cette Journée internationale de la paix, qu'il existe une autre voie. Une meilleure voie.

La voie de la paix.

Nous devrions trouver un réconfort en ce que les guerres entre nations sont moins fréquentes qu'avant. La diplomatie et la négociation deviennent de plus en plus souvent la solution.

Et même lorsque les États sont déchirés par des dissensions internes, l'histoire montre que la paix peut triompher si on le veut vraiment.

À de nombreuses reprises, les partisans de la paix ont réussi à faire taire la voix de la haine.

Le fait que la communauté internationale ait renouvelé son engagement en faveur du désarmement nucléaire m'emplit aussi d'espoir.

Voilà pourquoi j'ai lancé la campagne d'action « ADM-Nous devons désarmer! » Tant que de telles armes existeront, nul ne sera à l'abri.

En cette Journée internationale de la paix, mon message pour tous est simple : Nous devons désarmer! Nous devons vivre en paix.

J'exhorte les peuples du monde entier à s'associer à cet effort. Soutenez l'Organisation des Nations Unies et faites ce qui est en votre pouvoir pour la paix!

À propos de la campagne « ADM-Nous devons désarmer », 6 août 2009

Il y a 64 ans, des bombes atomiques s'abattaient sur Hiroshima et Nagasaki.

Lorsqu'elle a vu l'horreur et les dévastations, l'humanité s'est promis que plus jamais un tel carnage ne se reproduirait.

Des milliers d'armes nucléaires font toutefois encore partie des arsenaux mondiaux et le risque de terrorisme nucléaire est réel.

Nous constatons malgré tout que des mesures courageuses sont prises pour limiter et éliminer ces armes.

L'Organisation des Nations Unies veut tirer parti de cette dynamique.

J'ai la vision d'un monde exempt d'armes nucléaires.

J'ai lancé une campagne, que j'ai intitulée « Nous devons désarmer ».

Nous devons désarmer pour sauver des vies.

Nous devons désarmer pour libérer de précieuses ressources et les affecter à la santé, à l'éducation et au développement.

Cette année, la Journée internationale de la paix, le 21 septembre, est consacrée à cette cause.

D'ici là, veuillez vous associer à notre campagne sur Facebook, MySpace, Twitter et le site Web de l'ONU.

Faisons entendre nos voix.

Convainquons nos dirigeants, une fois pour toutes, que les armes de destruction massive sont inutiles, vaines et dangereuses.

Face à cette menace catastrophique, notre message est clair : ensemble, finissons-en avec les armes de destruction massive. Nous devons désarmer!

Je vous remercie.

À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2009

Célébrée tous les ans le 21 septembre, la Journée internationale de la paix est consacrée à une mobilisation mondiale en faveur d'un cessez-le-feu et de la non-violence. Elle marque l'opportunité de réfléchir sur les horreurs et les coûts de la guerre et sur les avantages qu'il y a à régler nos différends de manière pacifique. Cette année, je saisirai cette importante occasion pour demander aux gouvernements et aux citoyens du monde de concentrer leur attention sur les questions essentielles touchant le désarmement et la non-prolifération nucléaires.

L'arrêt de la guerre froide a contribué à délivrer une génération de la lourde menace d'une catastrophe nucléaire qui assombrissait son horizon depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, comme nous avons pu le constater récemment, cette menace subsiste. Si nous n'œuvrons pas énergiquement en faveur du désarmement et de la non-prolifération nucléaires, nous continuerons d'être exposés au danger des armes nucléaires existantes et à un risque supplémentaire dû au fait que d'autres États, voire des terroristes, pourraient éventuellement se procurer de telles armes et en faire usage en annihilant des millions de personnes.

Cette perspective alarmante est contrebalancée par une nouvelle dynamique enclenchée par les dirigeants du monde pour le traitement du problème des armes nucléaires. Les États-Unis et la Fédération de Russie ont manifesté une nouvelle volonté d'œuvrer à la réduction de leurs arsenaux nucléaires. Par ailleurs, la Conférence du désarmement, qui regroupe en son sein tous les États dotés de l'arme nucléaire, est récemment sortie d'une impasse dans laquelle elle se trouvait depuis 10 ans et a décidé de s'atteler au règlement de certaines questions essentielles liées au désarmement et à la non-prolifération nucléaires.

Nous devons tirer parti de cette dynamique. À cette fin, je lance la campagne d'action « ADM — Nous devons désarmer! » pour un monde exempt d'armes de destruction massive. Au cours des 100 prochains jours, l'Organisation des Nations Unies et ses partenaires du monde entier s'attacheront à sensibiliser l'opinion aux coûts réels des armes nucléaires et aux dangers qu'elles représentent. D'ici au 21 septembre, nous diffuserons une liste de 100 arguments en faveur du désarmement par l'intermédiaire des réseaux Twitter, MySpace, Facebook, de messageries électroniques, de services de messagerie texte, de la radio et des réseaux d'ami à ami. Nous ferons également appel au concours de célébrités pour propager le message. Enfin, au moment où nous célébrerons la Journée internationale de la paix avec les dirigeants politiques du monde entier réunis à New York à l'occasion de la soixante-quatrième session de l'Assemblée générale des Nations Unies, je proclamerai un message simple et vigoureux : nous devons désarmer!

2008 : « Jeunesse pour la paix et le développement »

En 2008, nous commémorons le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, en même temps que le 60e anniversaire des opérations de maintien de la paix. La Journée internationale de la paix 2008 sur le thème « Droits de l'homme et maintien de la paix » sera l'occasion de montrer que la paix et les droits de l'homme sont inséparables.

À la suite de la Seconde Guerre Mondiale, les dirigeants du monde entier ont reconnu que le mépris des droits de l'homme avait entraîné des actes de barbarie et empêché le monde d'être délivré de la peur et de la misère. C'est l'idéal que nous tâchons encore aujourd'hui d'atteindre.

De trop nombreux conflits, des guerres d'Iraq et d'Afghanistan aux conflits du Darfour, de Somalie, de la République démocratique du Congo et des territoires occupés de Palestine, sont la cause de pertes de vie inutiles, et ont un impact dévastateur sur les structures fondamentales de la société, comme l'éducation, les systèmes de santé et de justice et le maintien de l'ordre et de la loi.

Les conflits ont des racines profondes dans les griefs provenant de violations systématiques des droits de l'homme, des discriminations, des exclusions, de l'impunité qui se manifestent bien avant que n'éclatent les violences. Les conflits eux-mêmes sont à l'origine d'abus notoires et excessifs des droits de l'homme.

Des millions d'individus ont été exilés en tant que réfugiés ou forcés de vivre dans des camps de personnes déplacées dans leur propre pays. Des milliers ont été victimes de violences sexuelles, à la suite de l'anarchie qui règne en situation de guerre et, de plus en plus, d'une méthode utilisée par les factions militantes.

Des centaines de milliers d'enfants vivant dans les zones de guerre ont été privés de leurs droits à la scolarité, en même temps que de services sociaux fondamentaux, de leur abri, de conditions sanitaires convenables, d'accès à l'eau potable, de soins de santé et d'emploi. Avec l'effondrement du système légal, d'autres droits sont lésés, tels que la justice impartiale, et des abus — comme la torture — apparaissent. La liberté de circuler est enfreinte par des barrières érigées par des factions gouvernementales et non-gouvernementales du conflit. Le pire, ce sont les pertes de vie, en violation du droit fondamental à la vie.

Pour réaliser une paix durable et pour éliminer les risques de nouvelles guerres, il est essentiel que les acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux agissent pour la défense et la restauration des droits de l'homme, et viennent au secours des victimes. Le retour et la réintégration des réfugiés et des personnes déplacées, la responsabilisation des auteurs d'atrocités commises, la restauration du système judiciaire et des autres fondements d'une société démocratique, constituent les éléments indispensables des efforts pour assurer la paix et la reconstruction post-conflict.

Les Nations Unies sont déterminées à aider les innombrables victimes de conflits dans l'apaisement de leurs souffrances et dans la restauration de leur droit fondamental à une vie normale. L'ONU continue également à poursuivre les progrès notoires obtenus dans la création de cadres spéciaux pour les droits de l'homme et la protection des victimes de conflits et pour éviter leur récurrence.

À présent, plus de 100.000 militaires, agents de police et civils sont déployés dans 17 opérations de maintien de la paix dans le monde, en zones de crise comme le Soudan, la République démocratique du Congo et le Moyen Orient. Les Nations Unies entretiennent aussi des missions politiques en Iraq, Afghanistan et dans d'autres foyers de crise du monde. Le personnel civil et celui en uniforme des Nations Unies œuvrent pour maintenir la stabilité, empêcher les violences sexuelles, reconstruire les écoles et les dispensaires de soins médicaux, et faire en sorte que les personnes déplacées et les réfugiés puissent retourner chez eux.

La protection et la promotion des droits de l'homme forment une partie indispensable des missions des Nations Unies pour la paix. Les responsables des Nations Unies pour les droits de l'homme s'emploient à vérifier et à rendre compte de la situation des droits de l'homme dans leur domaine particulier. Ils aident à faire en sorte que leurs efforts pour la paix amènent la justice et l'équité. Ils empêchent les violations des droits de l'homme et assurent leur réparation, en développant les capacités et les institutions pour leur maintien, et en assurant leur intégration dans tous les programmes et activités des Nations Unies.

Messages pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2008
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU

Cette année, la Journée internationale de la paix prend un relief particulier.

C'est en effet l'année du soixantième anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Nous savons que les droits de l'homme sont essentiels pour la paix. Or trop d'hommes et de femmes dans le monde subissent encore des violations de leurs droits —  surtout pendant et après des conflits armés. Nous devons donc faire en sorte que les droits consacrés par la Déclaration soient une réalité vivante et qu'ils soient connus, compris et exercés par tous et partout. Malheureusement, ce sont souvent ceux et celles qui ont le plus besoin de voir protéger leurs droits qui ont, aussi, le plus besoin de savoir que la Déclaration existe — et qu'elle existe pour eux et pour elles.

Parallèlement à cela, nous connaissons une véritable crise du développement. Cette année, nous franchirons le point médian de notre course à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement — ce projet d'édification d'un monde meilleur au XXIe siècle que se sont assigné les dirigeants de tous les pays. Atteindre ces objectifs est également essentiel pour la paix. Et pourtant, de nombreux pays d'Afrique ne sont pas dans les temps pour atteindre pas même un seul des objectifs d'ici à la date convenue de 2015. C'est pourquoi, juste après la Journée internationale de la paix, l'Organisation des Nations Unies convoquera une réunion entre les gouvernements, la société civile et les milieux économiques pour forger une large coalition et essayer de rattraper le retard par rapport aux objectifs.

Les enjeux qui nous rassemblent autour de cette Journée internationale de la paix sont considérables. Pour mobiliser les hommes et les femmes du monde entier, l'ONU a décidé de lancer une campagne de textos. Mon texto à moi dit ceci : « En ce 21 septembre, Journée internationale de la paix, j'exhorte les dirigeants et les peuples du monde entier à joindre leurs forces contre la guerre, la pauvreté et la faim, et pour les droits de l'homme pour tous. »

Envoyons tous ensemble un vibrant appel à la paix qui sera lu, entendu et partagé tout autour du monde!

Koïchiro Matsuura, Directeur général de l'UNESCO

Chaque année, le 21 septembre on célèbre dans le monde entier la Journée internationale de la paix. L'un des points essentiels de la mission de l'UNESCO étant de contribuer à l'édification de la paix, cette journée revêt pour l'Organisation une importance particulière. Cette année, elle coïncide aussi avec la campagne menée par les Nations Unies pour célébrer le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. La devise de cette campagne — « Dignité et justice pour nous tous » — nous rappelle que le chemin est encore long avant que chacun dans le monde soit en mesure de jouir des droits et des libertés fondamentales inscrits dans la Déclaration. Reconnaissant que la promotion des droits de l'homme est fondamentale pour l'édification d'une culture de paix, l'UNESCO s'attache à faire progresser encore la mise en œuvre de ceux de ces droits qui relèvent des domaines de compétence de l'Organisation et à faire connaître et comprendre aussi largement que possible les normes et les principes du droit international en la matière. Ces droits sont notamment le droit à une éducation de qualité, le droit à la liberté d'opinion et d'expression, le droit de participer à la vie culturelle, le droit de jouir des avantages du progrès scientifique et de ses applications et, sous-tendant tous ceux-là, le droit de s'exprimer dans sa langue maternelle.

Afin que s'établissent des sociétés pacifiques et non violentes, chaque enfant doit être en mesure d'avoir accès à une éducation de qualité qui respecte son droit à la dignité et à un développement optimal. Une éducation de qualité dispense des connaissances en matière de culture de la paix et permet d'acquérir les compétences et les attitudes nécessaires pour désamorcer et pour reconnaître les conflits potentiels, ainsi que promouvoir et instaurer activement une culture de paix et de non-violence. L'UNESCO s'emploie à promouvoir dans tout le système éducatif et dans les environnements d'apprentissage une approche de l'éducation de qualité fondée sur les droits en vue de promouvoir la cohésion sociale et de mettre en place le respect de la paix et la résolution non violente des conflits.

L'exercice du droit à la liberté d'opinion et d'expression est l'un des piliers essentiels de la paix. Il contribue à l'émergence et au fonctionnement de systèmes démocratiques efficaces, ainsi qu'à une participation pleine et efficace à une société libre et démocratique. Cependant, de nombreux journalistes, travailleurs des médias et défenseurs des droits de l'homme s'exposent à des attaques lorsqu'ils s'efforcent d'exercer ou de défendre ces droits. L'UNESCO défend vigoureusement la liberté de la presse et les droits et la sécurité des professionnels des médias et de l'information. Elle apporte également son soutien aux États membres pour créer les conditions permettant aux médias de fonctionner dans un environnement démocratique et d'exercer leur liberté d'expression.

Le droit de participer à la vie culturelle est fondamental à la cohésion sociale, à la compréhension mutuelle et à la paix. Notre culture façonne notre identité, nous enseigne des manières de vivre ensemble et nous aide à élaborer nos systèmes de valeurs, nos traditions et nos croyances. Les droits culturels ont également partie liée avec la faculté de s'exprimer dans la sphère publique et avec l'accès à des perspectives socioéconomiques, ce qui revêt une importance particulière pour les groupes minoritaires et autochtones, lesquels, bien souvent, ne jouissent pas de ces droits. L'UNESCO œuvre à la promotion de ceux-ci par la sensibilisation des décideurs et du grand public à l'importance de la culture, tant dans le processus de développement que dans l'instauration de sociétés pluralistes et de leur corollaire qu'est le dialogue interculturel. Une telle interaction, qui transcende les frontières nationales et culturelles, est essentielle pour édifier et consolider la paix et pour inviter les gens à adopter des pratiques et des attitudes pacifiques.

Le droit de jouir des avantages du progrès scientifique et de ses applications soustend les efforts réalisés à l'échelle nationale, régionale et mondiale en vue de promouvoir le développement durable et une culture de la paix. L'UNESCO s'attache à promouvoir le respect de ce droit en œuvrant à la mise en place et au renforcement de systèmes nationaux et régionaux de recherche et d'innovation et en encourageant l'élaboration et la mise en œuvre de politiques scientifiques, technologiques et d'innovation en vue du développement durable et de l'élimination de la pauvreté.

Les langues sont fondamentales pour le respect de tous ces droits. Durant cette année 2008, qui a été proclamée Année internationale des langues par l'Assemblée générale des Nations Unies et pour laquelle l'UNESCO est l'institution chef de file, l'Organisation s'emploie à mettre en lumière l'importance de la diversité linguistique et du multilinguisme en vue de favoriser la protection et la promotion de toutes les langues dans tous les aspects de la vie d'une société, et en particulier dans les systèmes éducatifs. Sans de telles politiques, des centaines de milliers de gens, dans le monde entier, pourraient se voir dénier leur droit à s'exprimer et à participer à la vie et au débat publics. Une telle exclusion peut favoriser tensions et violence.

Le progrès de ces droits est lié aux activités que mène l'UNESCO en faveur d'une culture de la paix, en coopération avec les gouvernements, les autres institutions et programmes des Nations Unies et la société civile. L'Organisation s'est vu confier par l'Assemblée générale des Nations Unies la responsabilité particulière d'être chef de file pour la Décennie internationale de la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010).

Dans le cadre des célébrations qui entourent la Journée internationale de la paix, le Prix UNESCO de l'éducation pour la paix a été décerné à l'Institut pour la justice et la réconciliation (Afrique du Sud), en reconnaissance des remarquables efforts qu'il déploie en faveur d'une réconciliation durable par l'éducation et contre l'injustice systémique en Afrique. L'Institut pour la justice et la réconciliation a été fondé en 2000 en vue de favoriser la réconciliation en Afrique du Sud après l'apartheid et de plaider pour la paix grâce à une analyse sociopolitique approfondie. Depuis lors, cet institut, établi au Cap, a aidé d'autres pays africains, dont le Rwanda, le Soudan et le Burundi, à s'engager dans un processus similaire.

Il s'agit là d'un exemple remarquable d'organisation travaillant à promouvoir la paix et les droits de l'homme. De telles organisations doivent être encouragées afin qu'elles puissent prospérer et s'unir à d'autres, au sein de la communauté internationale, pour former une vaste coalition œuvrant à intensifier et à renforcer les efforts entrepris dans le monde entier pour que chaque homme, chaque femme et chaque enfant jouissent des droits et libertés fondamentaux définis par la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ensemble, nous devons travailler à mettre fin aux violations flagrantes des droits de l'homme qui se produisent aujourd'hui dans le monde afin de créer les conditions nécessaires à l'édification d'une culture de la paix — c'est là l'un des plus grands défis lancés à l'humanité.

Message de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU
À 100 jours de la Journée internationale de la paix, le 13 juin 2008

Dans 100 jours, on célébrera dans le monde la Journée internationale de la paix. Nous devons prendre très au sérieux cette journée qui met à l'honneur la cessation des combats et la non-violence. Il faut que nous commencions à nous y préparer dès à présent.

Aujourd'hui, 27 millions d'enfants vivant dans des régions touchées par des conflits sont déscolarisés. Plus de 25 millions de personnes sont déplacées. Des dizaines de milliers de femmes subissent des violences sexuelles — l'un des aspects monstrueux des conflits actuels.

Mais il y a des endroits où la paix a été rétablie. Et cela s'est souvent fait avec l'aide de l'ONU, qui célèbre cette année deux anniversaires : le soixantième anniversaire de la création des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Les élections démocratiques auxquelles les populations sierra-léonaise et népalaise ont participé ont permis de panser les plaies après des années de conflit dans leurs pays respectifs.

Au Sud-Soudan, des centaines de milliers d'enfants ont pu retrouver le chemin de l'école après la conclusion de l'accord de paix de 2005.

La société se reconstruit au Burundi, en Haïti, au Libéria, en Sierra Leone, au Timor-Leste et dans l'ex-Yougoslavie.

Ces diverses situations nous montrent qu'une paix véritable est possible pour peu que l'on s'y emploie collectivement.

C'est pourquoi, aujourd'hui, j'en appelle aux gouvernements, aux collectivités et aux particuliers, et je leur demande de commencer à préparer des activités concrètes pour la Journée internationale de la paix et au-delà.

Le 21 septembre, exprimons clairement notre désir universel de paix.

Merci beaucoup.

2007 : « La paix est la vocation première des Nations Unies »

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2007
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU

La paix est l’un des biens les plus précieux de l’humanité.  C’est aussi la vocation première de l’Organisation des Nations Unies.

La paix est l’essence même de notre mission, elle inspire notre discours et elle est le dénominateur commun de tout le travail que nous menons dans le monde entier, qu’il s’agisse du maintien de la paix et de la diplomatie préventive ou de la promotion des droits de l’homme et du développement.

Nos efforts en faveur de la paix sont essentiels, mais la tâche n’est pas facile. On ne compte plus le nombre de populations dans le monde pour lesquelles la paix demeure hors d’atteinte.  Dans les camps de déplacés du Tchad et du Darfour comme dans les rues de Bagdad, la quête de la paix est synonyme d’échecs et de souffrances.

Ce 21 septembre, qui marque la Journée internationale de la paix, est l’occasion de dresser le bilan des efforts que nous avons menés afin de promouvoir la paix et le bien-être pour les peuples du monde entier.

Cette journée nous permet d’apprécier ce que nous avons déjà accompli et de nous consacrer à tout ce qu’il reste à faire.

La Journée internationale de la paix se veut également une journée de cessez-le-feu dans le monde entier, un répit de 24 heures pour les populations en proie à la peur et à l’insécurité dans tout le pays.

En ce jour, je demande instamment à tous les pays et à tous les combattants de respecter la cessation des hostilités.  Je demande également à chacun d’entre nous d’observer une minute de silence à midi heure locale.

Profitons du silence des armes pour mesurer le tribut que nous payons tous aux conflits et prenons la ferme résolution de faire en sorte que cette pause d’un jour devienne permanente.

En cette journée internationale, promettons de faire de la paix non pas seulement une priorité, mais une passion.  Engageons-nous à redoubler d’efforts, où que nous soyons et de quelque manière que ce soit, pour faire de chaque journée une journée de paix.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2006

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

Pour certains d’entre nous, la paix est une réalité quotidienne. Nos rues sont sûres; nos enfants vont à l’école. Lorsque le tissu social est solide, les dons précieux de la paix peuvent passer pratiquement inaperçus.

Mais pour un nombre beaucoup trop grand de personnes dans le monde aujourd’hui, ces dons ne sont qu’un rêve irréalisable. Elles vivent dans des chaînes: un climat d’insécurité et de peur. C’est principalement pour elles que cette journée existe.

Il y a 25 ans, l’Assemblée générale a proclamé la Journée internationale de la paix en tant que journée de cessez-le-feu et de non-violence à l’échelle mondiale. L’ONU la célèbre chaque année depuis lors. Elle a pour objet de faire en sorte que les gens ne se contentent pas de penser à la paix mais agissent en faveur de la paix.

Toutefois, en cette Journée, comme durant les 364 autres, la violence continue de faire des victimes innocentes et au cours des dernières semaines, nous avons été témoins de nouvelles escalades tragiques de conflits dans plusieurs régions du monde.

L’ONU œuvre pour la paix de nombreuses manières. Nous faisons tout notre possible pour empêcher de nouvelles effusions de sang. Et nous avons obtenu certains résultats.

Les États accordent maintenant plus d’attention à la diplomatie préventive. Les missions de maintien de la paix des Nations Unies ­ et les efforts que nous déployons afin de promouvoir la démocratie et les droits de l’homme ont une influence positive. De plus, les citoyens partout dans le monde, les hommes et les femmes dans toutes les sociétés, s’efforcent d’atténuer les souffrances et de jeter des ponts entre les personnes de croyances ou de cultures différentes.

En fait, le nombre actuel des guerres a diminué par rapport aux décennies précédentes, mais il est encore beaucoup trop élevé. Chaque victime d’un conflit représente un échec, ce qui nous rappelle qu’il reste encore beaucoup à faire.

Dans cet esprit, je demande à chacun, partout dans le monde, d’observer une minute de silence aujourd’hui, au nom de la paix. Souvenons-nous des victimes des guerres. Et prenons l’engagement d’intensifier nos efforts, lorsque nous pouvons influer sur le cours des choses, afin d’instaurer une paix durable.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2005

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

La paix est la mission suprême de l’Organisation des Nations Unies.

Elle est le fondement de notre existence; l’essence de notre identité; la cause qui anime tout ce que nous entreprenons.

Le 21 septembre, Journée internationale de la paix, est un jour où nous réaffirmons notre attachement à cette quête.

C’est l’occasion de réfléchir aux moyens de renforcer notre système de sécurité collective, ainsi que le partenariat mondial pour le développement.

Cette Journée est censée être un jour de cessez-le-feu dans le monde entier. Tous les pays et tous les peuples sont censés cesser toutes les hostilités pendant toute cette journée.

Et à midi, les habitants du monde entier observent une minute de silence.

Vingt-quatre heures, ce n’est pas long.

Mais c’est suffisamment long pour que les combattants et les dirigeants politiques réfléchissent à la destruction qu’ils infligent à leur population et à leurs terres.

Et c’est suffisamment long pour regarder au-delà des barricades, ou à travers les barbelés, afin de voir s’il n’y a pas une autre voie.

En cette Journée internationale de la paix, rendons hommage à ceux qui ont souffert de la violence et des conflits armés.  

Engageons-nous à tout faire pour réaliser les importantes décisions liées à la paix qui ont été prises lors du Sommet mondial, la semaine dernière.  J’espère que les dirigeants qui étaient ici rentreront chez eux en gardant à l’esprit les décisions que nous avons adoptées, et qu’ils s’attelleront de manière énergique à leur mise en oeuvre, pour la paix et l’intérêt de leur peuple.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2004

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

La Journée internationale de la paix donne lieu tous les ans à une cérémonie spéciale mais, cette année, elle revêt encore plus d’importance car elle coïncide avec le cinquantième anniversaire de la cloche de la paix que nous faisons sonner chaque année à cette occasion.

C’est en 1954 que cette cloche, fondue dans le métal obtenu à partir de pièces de monnaie recueillies par des enfants dans une soixantaine de pays, a été offerte à l’Organisation par l’Association japonaise pour les Nations Unies.  Depuis un demi-siècle, elle lance au monde un message puissant concernant l’aspiration de l’humanité à la paix.  Tout ce temps-là, du plus fort de la guerre froide à la montée des conflits internes, de la propagation de la crise du sida à l’escalade du terrorisme, le message de la cloche est resté constant, clair et juste.

Aujourd’hui, le son de cette cloche est un réconfort lorsque nous songeons aux événements douloureux de l’an passé et il nous donne des forces pour affronter l’avenir. En cette semaine où les pays du monde se réunissent pour ouvrir la cinquante-neuvième session de l’Assemblée générale, nous savons que nous aurons de multiples défis à relever. Pour être à même de le faire efficacement, je crois qu’un certain nombre de priorités fondamentales méritent tout particulièrement notre attention.

Nous devons continuer à renforcer le système de la sécurité collective et nous assurer qu’il est capable de faire face aux menaces du XXIe siècle. Le Groupe d’experts de haut niveau que j’ai formé l’an dernier travaille d’arrache-pied à nous donner les idées qui nous permettront d’y arriver.

Nous devons renforcer la solidarité internationale face à de graves crises humanitaires comme celle du Darfour.

Nous devons faire plus en vue de forger un véritable partenariat mondial pour le développement, contre la faim, l’ignorance, la pauvreté et la maladie et pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, que tous les États Membres ont approuvé comme schéma directeur pour l’édification d’un monde meilleur au XXIe siècle.

Et nous devons promouvoir une plus grande tolérance et une meilleure compréhension entre les peuples du monde.  Rien ne peut davantage mettre en péril les efforts que nous déployons pour consolider la paix et parvenir au développement qu’un monde divisé en blocs religieux, ethniques ou culturels.  Dans chaque nation, et entre toutes les nations, nous devons nous employer à promouvoir une unité fondée sur notre humanité commune.

Puissions-nous aujourd’hui puiser notre inspiration dans le son de cette cloche alors que nous nous efforçons d’atteindre ces buts.  Que la cloche porte son message haut, juste et clair dans le monde entier.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2003

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

Cette année, le message de la Journée internationale de la paix a une résonance toute particulière. Les événements troublants des douze derniers mois – les conflits, les violences et la haine, l’attentat contre l’Organisation des Nations Unies elle-même à Bagdad, les profondes divisions entre États – ont suscité des questions fondamentales quant aux efforts de la communauté internationale en faveur de la paix et du bien-être de tous les peuples du monde.

La Journée internationale de la paix a été désignée par l’Assemblée générale des Nations Unies comme « une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seront invités à cesser les hostilités ». Elle vise à faire taire les canons pour des raisons très pratiques : pour faciliter l’acheminement de l’assistance humanitaire; pour permettre aux civils d’évacuer les zones assiégées en toute sécurité; pour permettre l’ensemencement et la construction d’abris sans menace de destruction immédiate; et pour donner aux réfugiés et aux personnes déplacées un peu de répit dans les hostilités qui les ont chassés de chez eux.

Mais la Journée de la paix devrait être aussi l’occasion pour la communauté internationale au sens large de réfléchir aux nouvelles menaces et aux problèmes de notre temps. Dans certaines parties du monde, on estime que la paix et la sécurité sont surtout menacées par des formes de terrorisme nouvelles et potentiellement plus virulentes, par la prolifération des armes non conventionnelles, par l’expansion des réseaux criminels transnationaux et par le risque que tous ces phénomènes se coalisent. Mais pour beaucoup d’autres personnes dans le monde, les grands problèmes restent la pauvreté, la maladie, les privations et la guerre civile.

Nous devons avoir des règles, instruments et institutions qui nous permettent de faire face à toutes ces menaces – non pas en suivant un quelconque ordre hiérarchique qui les classerait en problèmes de « premier ordre » ou de « deuxième ordre » mais en les appréhendant comme un ensemble de problèmes mondiaux et transfrontaliers qui devraient préoccuper tous les peuples car ils affectent tous. Or, vu les dissensions de l’année écoulée, on peut se demander si les règles et instruments en place restent pertinents et efficaces.

Nous devons tirer parti de ces brèves 24 heures de calme relatif que, je l’espère, cette Journée internationale de la paix nous offrira pour entamer un dialogue pacifique – dialogue qui devra se poursuivre à l’Assemblée générale – en  vue de forger un consensus mondial sur les principales menaces contre la paix et la sécurité de notre temps, et surtout sur la manière d’y faire face.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2002

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

Au Siège de l’Organisation des Nations Unies, la cloche de la paix – coulée dans le métal de pièces de monnaies offertes par des enfants de tous les continents – est un symbole de solidarité mondiale. Offerte par le Japon, elle est également là pour nous rappeler que la guerre a un coût humain.

Sur le côté de la cloche, on peut lire l’inscription suivante : « Vive la paix absolue dans le monde ». Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la paix, dans le monde entier, les gens se rassemblent pour proclamer cet idéal, pour saluer la mémoire des victimes de conflits et pour retremper leur volonté de réaliser ce vieux rêve d’un monde plus sûr et plus juste.

Cette année marque le début d’une nouvelle tradition. L’Assemblée générale a décidé que dorénavant, la Journée internationale de la paix serait observée le 21 septembre comme « une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence ». Je demande donc à toutes les nations et à tous les peuples de cesser toutes les hostilités pendant toute la journée.

Vingt-quatre heures pour : donner au personnel humanitaire un intermède pendant lequel ils pourront sauver des vies; offrir aux médiateurs un répit qui leur permette d’œuvrer à une trêve plus longue; permettre à ceux qui sont engagés dans un conflit de remettre en cause le bien-fondé de la poursuite de la violence.

Vingt-quatre heures, ce n’est pas long, mais c’est suffisant pour permettre aux dirigeants du monde de se mettre à écouter leur peuple. Certains veulent que la répression et l’intolérance cessent – ils le crieraient haut et fort s’ils pouvaient exercer leurs libertés et leurs droits fondamentaux. D’autres veulent sortir de la pauvreté et du désespoir, et le diraient aussi plus fort s’ils n’étaient pas si accablés par la lutte qu’ils livrent quotidiennement pour fournir à leurs proches de quoi manger et s’abriter.

Il incombe tout spécialement aux dirigeants d’entendre le message de la Journée internationale de la paix. Que ce message résonne loin et fort.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2001

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

En ce jour où nous célébrons la Journée internationale de la paix, efforçons-nous d’imaginer un monde très différent de celui dans lequel nous vivons.

Essayons d’imaginer les combattants déposant les armes et décidant de résoudre leurs divergences par la voie du dialogue.

Essayons d’imaginer les gouvernements, tous les gouvernements, attentifs à la volonté de leur peuple et prêts à la défendre.

Essayons d’imaginer la haine devenant respect, le fanatisme se transformant en compréhension et l’ignorance en savoir.

Enfin, représentons-nous les causes fondamentales des conflits, pauvreté, exclusion et cupidité, faisant place au développement et à la justice.

Pourquoi? Parce que, dans notre monde, tout progrès débute dans l’esprit d’un visionnaire ou d’un rêveur.

La Journée internationale de la paix est née d’un rêve. Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, il y a 20 ans de cela, elle est issue d’une proposition de la délégation costaricienne.

Cette année, à l’initiative des délégations costaricienne et britannique, l’Assemblée a décidé d’aller plus loin encore : dans le monde entier, la Journée internationale de la paix sera consacrée au cessez-le-feu et à la non-violence.

Cette décision est plus que symbolique; elle aura une incidence très concrète. La trêve, et la sécurité qui l’accompagne, permettent en effet aux équipes médicales et aux organismes de développement d’apporter des secours vitaux aux populations civiles en détresse. Tout arrêt des combats, même s’il ne dure qu’une journée, nous aide à remédier au conflit.

En cette Journée internationale de la paix, ayons le courage d’imaginer un monde libéré de l’affrontement armé et de la violence. Et tirons parti de l’occasion qui nous est offerte pour gagner du terrain, jour après jour, année après année, jusqu’à ce que la paix soit de chaque jour.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2000

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

Chaque année, la Journée internationale de la paix est une occasion pour la communauté internationale de se réunir pour réfléchir sur ses succès et ses échecs dans la lutte pour la paix. Chaque année, lorsque s'ouvre l'Assemblée générale, nous faisons tinter la cloche de la paix au Siège de l'Organisation des Nations Unies pour faire sonner aux quatre coins de la terre notre attachement à l'idéal de la paix mondiale.

Cette année est une année à part. Nous célébrons la première Journée internationale de la paix du nouveau millénaire, et nous nous préparons aussi à ouvrir le Sommet du Millénaire. Nous avons donc deux raisons plutôt qu'une de réaffirmer notre attachement aux idéaux de paix et de tolérance dont l'Organisation des Nations Unies a été le symbole vivant au long de son histoire.

Or, pour cela, il nous faut voir la paix de bien des points de vue différents. Il nous faut envisager le passé et le présent, certes, mais plus encore l'avenir. Il nous faut affermir encore notre volonté de donner aux générations futures ce pour quoi l'Organisation a été créée il y a 55 ans : les préserver de la peur et leur donner les moyens d'assurer l'avenir sur notre planète. Cette journée doit nous rappeler que nous pouvons y parvenir, à condition d'y tendre notre volonté.

Dans ce jardin magnifique qui entoure la cloche de la paix, arrêtons-nous un instant pour sentir l'ironie qu'il y a à voir de l'autre côté de la vitre la statue d'Hiroshima, montrant à jamais les blessures infligées par une bombe atomique. Comme il est juste, et nécessaire, que cette Journée nous offre un moment, un lieu, pour méditer sur ces blessures.

Aujourd'hui donc, nous attendons des dirigeants du monde qu'à la faveur du Sommet, ils édifient véritablement la paix, faisant de cette Journée l'occasion proprement historique qu'elle doit être. Faisons retentir haut et clair aujourd'hui la cloche de la paix dans notre conscience. Que le tintement de la cloche marque la fin d'un siècle cruel et destructeur, et l'orée d'un millénaire d'espoir et de paix.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 1999

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

Le mandat essentiel de l'Organisation des Nations Unies « préserver les générations futures du fléau de la guerre » - reste aussi valable aujourd'hui qu'il l'était au moment où il fut inscrit dans la Charte, il y a de cela plus d'un demi-siècle. Pour des millions de personnes dans le monde entier, les conflits, la violence, la haine et la convoitise continuent d'entraver le progrès de l'humanité.

Au fil des années, nous avons compris que l'envoi de forces de maintien de la paix ne suffit pas. Que les efforts de consolidation de la paix après les conflits ne suffisent pas. Que la diplomatie préventive ne suffit pas. Tout cela est utile, mais insuffisant. Si nous voulons obtenir des résultats durables, nous devons agir à un niveau plus profond. Nous devons instaurer une culture de la paix.

On pourrait penser que la culture de la paix n'a aucune chance de triompher face à la culture de la guerre, la culture de la violence, la culture de l'impunité et celle de l'intolérance. Certes, la paix est une affaire complexe, qui exige une action sur des fronts multiples, et dans laquelle intervient parfois même une part de chance. Certes, la route qui mène à la paix est longue et tortueuse, et lorque la paix est atteinte, elle est parfois imparfaite et souvent fragile. Il n'en reste pas moins que la paix est entre nos mains. Et qu'elle est à notre portée.

Cette année, la Journée internationale de la paix coïncide avec le lancement, à l'initiative de l'UNESCO, de l'Année internationale de la culture de la paix. « Les guerres prenant naissance dans l'esprit des hommes,» dit l'Acte constitutif de l'UNESCO, « c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Tous, nous devons contribuer à élever ces défenses en faisant notre la culture de la paix.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 1998

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

En cette journée internationale de la paix de 1998, de trop nombreuses régions du monde sont en guerre. Des Balkans à l'Afrique centrale, des hommes, des femmes et des enfants innocents sont les victimes indiscriminées d'attaques et sont condamnés à une vie de désespoir, de privation et d'exil. Le caractère sacré de la vie - fondement même de la coexistence humaine - est d'abord violé par les dirigeants politiques et militaires qui exploitent les divisions pour réaliser leurs propres ambitions au mépris des pertes en vies humaines et des souffrances infligées.

En conséquence, en cette Journée de la paix, j'en appelle à tous les dirigeants des nations en guerre et les prie de mettre de côté leurs ambitions personnelles et de penser à leur peuple, de résister à la tentation de rechercher la gloire par les conquêtes, et de reconnaître que seules les qualités d'homme d'Etat leur apporteront à eux et à leur peuple les récompenses qu'ils méritent. Sans un pouvoir légitime et honorable répondant aux besoins et aux souhaits des peuples, aucune somme d'interaction ou d'aide, aucune somme de développement ou de coopération ne fera la différence entre la guerre et la paix.

Les Nations Unies ont été crées au nom de "Nous les peuples" et c'est au service de ces peuples du monde que nous travaillons. Les aider à protéger leur vie et leurs modes de vies, les assister dans leur fuite devant la tyrannie et l'oppression et ce faisant, les rapprocher du jour où les peuples du monde pourront vivre en paix, est notre mission principale.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 1997

Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU

En cette fin du vingtième siècle, la paix est de plus en plus perçue, non seulement en termes militaires ou comme une absence de conflits, mais comme un phénomène qui inclut les notions de développement économique, de justice sociale, de protection de l'environnement, de démocratisation, de désarmement et de respect des droits de l'homme. Ces piliers de la paix sont liés entre eux et se renforcent mutuellement.

Construire la paix et lutter contre les menaces à la paix dans un monde interdépendant exige la pleine participation de chaque citoyen, chaque nation et chaque continent. Les gouvernements, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et la société civile sont tous des acteurs de la scène internationale. Aux Nations Unies, ces acteurs peuvent s'unir autour d'une cause commune pour traiter des problèmes complexes de notre monde d'aujourd'hui et oeuvrer à la réalisation des objectifs partagés.

Notre travail doit s'effectuer tout au long de l'année et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mais chaque année, à cette époque, nous commençons une nouvelle session de l'Assemblée générale. Promettons-nous, cette année, de rendre les Nations Unies aussi efficace que possible dans les divers services qu'elles offrent à la communauté mondiale. Et rappelons-nous toujours les idéaux de la paix, au sein et parmi les nations, et les peuples qui nourrissent et inspirent nos efforts.

Message pour la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 1996

Boutros Boutros-Ghali, Secrétaire général de l'ONU

La paix est notre souhait commun. C'est l'objectif de nos efforts quotidiens ici au Siège des Nations Unies et dans le monde entier. Cette cloche retentit chaque année, symbolisant notre conviction que ce souhait peut se réaliser, cet objectif peut être atteint.

Nous avons beaucoup progressé. Je pense en particulier au Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, adopté la semaine dernière. Au cycle des grandes conférences récemment conclu, qui a fait progresser la cause du développement. Et aux réformes en cours qui permettent à l'Organisation de faire face aux défis d'une ère nouvelle.

Néanmoins, la paix demeure un objectif trop éloignée pour un trop grand nombre de nations. Et tant que cela durera, la paix sera trop éloignée pour nous tous.

Les aspirations à la paix ont imprégné les réflexions et débats du cinquantième Anniversaire. Aujourd'hui, alors que nous nous réunissons pour ouvrir la 51ème session de l'Assemblée générale, écoutons le son de la cloche de la paix, et son message.

Nous devons continuer à promouvoir une culture de paix. Nous ne devons jamais oublier que la paix est plus qu'une absence de conflit. Nous devons faire preuve de solidarité avec ceux qui souffrent ou sont démunis. Et nous ne devons pas hésiter à prendre des risques pour la paix, malgré les obstacles et les échecs inévitables. Le futur bien-être de l'humanité n'exige rien de moins.