Illustration comportant le symbole de la paix, deux colombes, deux branches d'oliviers

Contexte

Pourquoi devons-nous agir dans le domaine de l’eau ?

L’accès à l’eau est un droit humain. Pourtant, 2,2 milliards de personnes vivent sans services d’eau potable gérés de façon sûre, ce qui a des effets dévastateurs sur leur vie et sur la société en général.

Un cycle de l’eau bien géré est le fondement des progrès réalisés dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, notamment en ce qui concerne la faim, l’équité entre les sexes, la santé, l’éducation, les moyens de subsistance, la durabilité et les écosystèmes.

L’eau est également au cœur de l’adaptation aux changements climatiques, car elle constitue un lien essentiel entre le système climatique, la société humaine et l’environnement.

Sans une bonne gouvernance de l’eau, il est fort probable que la concurrence pour l’eau entre les secteurs s’intensifie et que les crises de l’eau se multiplient, déclenchant des situations d’urgence dans toute une série de secteurs tributaires de cette ressource.

Qu’est-ce que la Journée mondiale de l’eau ?

La Journée mondiale de l’eau célèbre l’eau et incite à agir pour lutter contre la crise mondiale de l’eau. Elle vise en particulier à soutenir la réalisation de l’objectif de développement durable 6 (ODD 6) : accès de tous à l’eau et à l’assainissement d’ici à 2030.

La Journée mondiale de l’eau est une manifestation annuelle des Nations Unies – célébrée le 22 mars – axée sur l’importance de l’eau douce, qui est coordonnée par ONU-Eau et pilotée par un ou plusieurs membres et partenaires de cet organisme, dotés d’un mandat connexe.

Que se passe-t-il lors de la Journée mondiale de l’eau ?

Dans la période précédant le 22 mars, des particuliers et des organisations participent à la campagne publique mondiale en accueillant des événements organisés à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau et en assurant la promotion du thème retenu par des activités de communication, de sensibilisation et de diffusion sur les médias sociaux.

Le jour même, le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau est publié. Il porte sur le même thème que la campagne et recommande une ligne d’action aux décideurs.

Au plan mondial, la campagne touche un public en ligne de plusieurs milliards de personnes et en mobilise des milliers sur le terrain dans des entretiens et des débats visant à sensibiliser et à informer les décideurs du monde entier.

Qui pilote la Journée mondiale de l’eau 2024 ?

Illustration comportant le symbole de la paix, deux colombes, deux branches d'oliviers

ONU-Eau, le mécanisme de coordination interorganisations des Nations Unies pour l’eau et l’assainissement, pilote chaque année la Journée mondiale de l’eau, qui est coordonnée par un ou plusieurs membres et partenaires d’ONU-Eau, ainsi que par une équipe spéciale dédiée à l’appui aux États Membres de l’Organisation des Nations Unies et autres parties prenantes.

La Journée mondiale de l’eau 2024 est coordonnée par :

  • la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU)
  • l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)

Elle est à la tête d’une équipe spéciale composée :

  • de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO),
  • du Geneva Water Hub (Centre de compétences sur l'eau pour la paix),
  • de Human Right 2 Water (Le droit à l'eau),
  • de l’Institut pour l’éducation relative à l’eau (IHE-Delft),
  • de l’Association internationale des hydrogéologues (IAH),
  • du Centre international d’évaluation des ressources en eaux souterraines (IGRAC),
  • de l’Association internationale des ressources en eau (AIRE),
  • du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH),
  • d’Assainissement et eau pour tous (SWA),
  • du Rapporteur spécial sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement,
  • du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE),
  • de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et
  • de l’Organisation météorologique mondiale (OMM)
  • de l'International Association for Water Law (Association internationale du droit des eaux) et
  • du Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau de l'UNESCO.
  • de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC)