
Plaque représentant le lotus bleu provenant des fouilles de Shalban Vihara, Comilla
La plaque représentant le lotus bleu est une terre cuite originale du 8e siècle de notre ère. Sur le site archéologique de Shalban Vihara à Mainamati, Comilla, au Bangladesh, en 1955 – 1956, le département d'archéologie a mis au jour plusieurs plaques en terre cuite, dont celle-ci. Ces plaques décoraient les murs extérieurs de soubassements du sanctuaire central. Au Bangladesh, il est de tradition d'utiliser des sculptures en terre cuite pour décorer les murs et atténuer la monotonie. Cette plaque montre la représentation sculptée du lotus bleu ou lotus de la nuit. Le lotus est considéré comme une fleur divine et apparaît dans presque tous les édifices religieux. Ses éléments hautement stylisés et ornementaux indiquent un travail sophistiqué et des touches magistrales. On pense qu'il s'agit peut-être de l'œuvre d'un artiste royal mandaté.
Le lotus bleu a été présenté par le Premier ministre de la République populaire du Bangladesh, Sheikh Hasina, à l'Organisation des Nations Unies à l'occasion du 25e anniversaire de l'admission du pays à l'Organisation des Nations Unies, le 17 septembre 1999.
Le Secrétaire général Kofi Annan a déclaré lors de la cérémonie : « Le monastère, dont ce gracieux lotus ornait autrefois les murs, était un important centre d'apprentissage lorsque l'Europe était encore dans son « âge des ténèbres ». Il a ajouté que « l’Organisation des Nations unies est reconnaissante de la contribution que le Bangladesh a apportée à tant d'aspects de son travail, du maintien de la paix au service du Conseil économique et social, en passant par un rôle de premier plan dans le groupe des pays les moins avancés. »