« Cycle de Conférences sur l’Afrique »

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« Cycle de Conférences sur l’Afrique »

Sharon Birch-Jeffrey
Afrique Renouveau: 
United Nations Deputy Secretary-General Ms. Amina Mohammed (right), the UN Under-Secretary-General and Special Adviser on Africa Ms. Bience Gawanas (middle) and Ms. Inga R. King, the 74th President of the United Nations Economic and Social Council (left)
Afrique Renouveau / Paddy Ilos
La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies. Amina Mohammed (à droite), la Conseillère spéciale pour l’Afrique, Bience Gawanas (au milieu) et Inga R. King, la Présidente de la 74ième session du Conseil économique et social (à gauche) à l’inauguration des Dialogues sur l’Afrique 2018 à New York. Photo: Afrique Renouveau / Paddy Ilos

Promouvoir le développement de l’Afrique, c’est le but d’une nouvelle initiative lancée, en octobre, par les Nations Unies. Organisée par le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique (OSAA), le Cycle de Conférences sur l’Afrique (ADS) organise des échanges interactifs afin d’identifier les secteurs où l’ONU, l’Union africaine et la communauté internationale peuvent concentrer leurs efforts pour la prospérité et la paix en Afrique.

De nombreux participants ont assisté à ce premier cycle, tel que les représentants d’Etats, de l’ONU, d’organisations régionales et sous-régionales africaines, ainsi que des représentants du secteur privé, de la société civile, du monde académique, des groupes de réflexions, de la diaspora et d’autres parties prenantes clés. Leur rencontre à New-York a donné lieu à des discussions sur la paix, l’aide humanitaire, la sécurité, les droits de l’homme et le développement en Afrique.

Le Cycle de Conférences 2018, coïncidant avec les 15 ans de la création de l’OSAA, a également permis d’identifier les secteurs pouvant soutenir  la région du Sahel.

Bience Gawanas, Sous-Secrétaire Générale de l’ONU et Conseillère spéciale pour l’Afrique, a donné le ton lors d’un discours inaugural où elle a souligné que l’espoir, les aspirations et le dynamisme des Africains peuvent contribuer à la paix, à la sécurité et au développement durable.

“L’Afrique a pris en main son destin – les pays africains sont de plus en plus prospères et de plus en plus intégrés”, a-t-elle déclaré.

Autour du thème “Un partenariat renforcé UA-ONU pour la paix, la sécurité et le développement en Afrique”, les participants ont cherché des moyens de renforcer les partenariats entre l’UA et l’ONU.

Les participants ont convenu qu’il était temps de passer des paroles aux actes. “L’Afrique a assez de plans. Il faut les mettre en œuvre”, a estimé Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique pour l’Afrique.

L’OSAA cherche à construire des synergies au sein de l’ONU pour défendre les priorités de l’Afrique, a expliqué Mme Gazanas. Elle veut aussi promouvoir les voix de l’Afrique et favoriser la compréhension des expériences régionales en matière de paix et de développement.

En 2019, le Cycle de Conférences se tiendra le 25 mai, Journée de l’Afrique. Les organisateurs espèrent établir des recommandations concrètes et réalisables sur les principaux problèmes soulevés lors des débats.

Ibrahim Mayaki, directeur du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique est venu représenter le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, et a souligné l’importance d’instaurer des partenariats stratégiques pour contrer les critiques actuelles du multilatéralisme.

La représentante permanente de l’UA



à l’ONU, Fatima Mohammed, a appelé à un partage des responsabilités.

Le Cycle de Conférences a eu lieu alors que des réformes étaient en cours à l’ONU comme à l’UA, qui souhaitait que son personnel compte 35% de jeunes d’ici 2025, a indiqué M. Mayaki.

Sur son site web, l’OSAA indique qu’elle souhaite que le Cycle de Conférences déplace le dialogue “des politiques vers des mises en oeuvre efficaces, basées sur les résultats de l’Accord-cadre ONU-UA pour la paix et la sécurité et sur les Agenda 2063 et 2030”.

Les Accords ONU-UA, signés ces deux dernières années, sont destinés à  soutenir les efforts pour relever les défis sécuritaires et stimuler le développement sur le continent.

Faire participer les jeunes aux décisions fut un thème récurrent des débats. “Si l’Afrique fonctionnait avec un système de feedback qui permetrait aux jeunes d’exprimer leurs préoccupations et leurs solutions, alors nous pourrions vraiment prospérer”, a insisté Ted Apondi, le représentant Nouveaux Média de l’ONU.

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