Le Secrétaire général António Guterres (à droite) rencontre la Commandante Seynabou Diouf, lauréate du prix de la Policière des Nations Unies de l’année 2019.

Secrétaire général adjoint aux opérations de paix

Partout dans le monde, les policières et policiers travaillent ensemble, par-delà les quartiers, les juridictions et les frontières, pour protéger et servir les communautés. Ils consacrent leur vie à assurer la sécurité d'autrui en prévenant la criminalité, en appliquant les lois, en répondant aux urgences et en soutenant les personnes dans le besoin.

En cette première Journée internationale de la coopération policière, je remercie toutes et tous les professionnels de la police pour leur contribution. En tant que coprésident de l'équipe spéciale inter-institutions des Nations unies sur la police, je rends également hommage à ceux qui mènent des activités de police et d'application de la loi au service des Nations unies, en fournissant un soutien opérationnel essentiel, un encadrement, des conseils et une aide au renforcement des capacités axés sur les personnes, fondés sur les droits de l'homme et prenant en compte la dimension de genre.

En cette occasion spéciale, nous soulignons l'importance des femmes policières, car nous savons que leur participation pleine, égale et significative à toutes les activités de police est essentielle pour obtenir des services plus efficaces, plus efficients et plus responsables. Les patrouilles de police et les équipes mixtes sensibles à la question du genre sont particulièrement importantes pour assurer la sécurité des femmes dans les zones touchées par les conflits où les Nations unies sont présentes et pour permettre leur participation pleine et effective aux processus politiques et de paix.

La parité hommes-femmes est un impératif opérationnel pour les opérations de maintien de la paix des Nations unies et nos partenaires du groupe inter-institutions. L'augmentation du nombre de femmes en uniforme déployées à tous les niveaux stratégiques, opérationnels et tactiques et dans toutes les fonctions est une priorité, tout comme la création d'environnements de travail plus inclusifs.

Des progrès ont été réalisés, les objectifs fixés dans la stratégie de parité entre hommes et femmes en uniforme pour trois des quatre catégories de personnel de police ayant été atteints ou dépassés l'année dernière. Des femmes dirigent actuellement des composantes de la police des Nations unies dans cinq opérations de maintien de la paix : Abyei, Chypre, Kosovo , Mali et Sud-Soudan. [1]

Lorsque les femmes dirigent, nous en tirons tous profit. Mais nous pouvons et devons en faire plus pour atteindre la parité hommes-femmes. À cet égard, le département des opérations de paix poursuit ses discussions avec les pays contributeurs de police sur la nécessité d'accroître le recrutement et le déploiement de femmes policières dans les opérations de maintien de la paix, à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, en particulier aux postes de direction. Nous avons besoin d'un plus grand nombre de femmes policières sur le terrain, ainsi qu'aux postes de décision les plus élevés.

Jean-Pierre Lacroix

 

[1] Les références au Kosovo s'entendent dans le contexte de la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité.

Portrait du Secrétaire général adjoint aux opérations de paix

Lorsque les femmes dirigent, nous en tirons tous profit. Mais nous pouvons et devons en faire plus pour atteindre la parité hommes-femmes.

Jean-Pierre Lacroix
Secrétaire général adjoint aux opérations de paix

 

Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime

En cette toute première Journée internationale de la coopération policière, je tiens à souligner la nécessité d'une police efficace pour assurer la sécurité de nos communautés, ainsi que l'importance vitale d'une coopération policière transfrontalière solide pour répondre aux menaces transnationales telles que la criminalité organisée et le terrorisme.

Je félicite les professionnelles et professionels de la police du monde entier qui s'efforcent de prévenir et de combattre la criminalité tout en respectant et en défendant les droits humains pour tous, et de coopérer au-delà des frontières pour un monde plus sûr. Je tiens également à rendre hommage à celles et ceux qui exercent des activités de police et d'autres activités d'application de la loi au service des Nations unies.

Je tiens tout particulièrement à saluer toutes les femmes qui travaillent dans les institutions policières nationales, y compris celles qui occupent des postes de commandement et d'autres postes de haut niveau, et qui travaillent sans relâche, parfois dans des environnements très difficiles et hostiles.

Le thème de cette journée internationale, "Les femmes dans la police", a été choisi parce qu'une police plus inclusive garantit de meilleurs résultats pour toutes et tous en matière de justice. Plus de femmes dans la police signifie une meilleure police, une meilleure prévention de la criminalité, de meilleures enquêtes et un meilleur respect des droits humains. Comme je l'ai toujours souligné, pour obtenir la justice, nous avons besoin de plus de femmes dans la justice.

Pourtant, la représentation des femmes dans les forces de police du monde entier continue d'être insuffisante. Selon les données officielles recueillies par l'ONUDC, en 2021, le taux de femmes au sein de la police s’échelonnait de 5 % à 46 % dans les 52 pays où les données étaient disponibles, les taux de la plupart des pays se situant entre 15 % et 20 %.

Nous pouvons et devons faire mieux.

L'UNODC s'engage à travailler avec ses partenaires pour améliorer le recrutement et la rétention des femmes à tous les niveaux de la police, pour soutenir la réforme de la police en vue d'une police plus efficace, plus inclusive et plus responsable, et pour faciliter la coopération policière transfrontalière.

Ghada Waly

Portrait de la Directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime

Plus de femmes dans la police signifie une meilleure police, une meilleure prévention de la criminalité, de meilleures enquêtes et un meilleur respect des droits humains. Comme je l'ai toujours souligné, pour obtenir la justice, nous avons besoin de plus de femmes dans la justice.

Ghada Waly
Directrice exécutive de l’ONUDC