Confier le leadership aux communautés
Chaque année, le 1er décembre, le monde entier commémore la Journée mondiale du sida. Les gens du monde entier s'unissent pour apporter leur soutien aux personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus, et pour se souvenir de ceux qui ont perdu la vie à cause du sida.
Le monde peut mettre fin au sida, avec des communautés qui montrent la voie. Les organisations communautaires de personnes vivant avec le VIH, exposées au risque ou touchées par le virus sont en première ligne des progrès de la riposte au VIH. Les communautés relient les personnes aux services de santé publique centrés sur la personne, instaurent la confiance, innovent, surveillent la mise en œuvre des politiques et des services et responsabilisent les prestataires.
Toutefois, les communautés sont freinées dans leur leadership. La raréfaction du financement, les obstacles politiques et réglementaires, les contraintes de capacité et les mesures de répression sur la société civile et les droits fondamentaux des populations marginalisées entravent les progrès des services de soins et de prévention du VIH. Si ces obstacles sont éliminés, les organisations dirigées par des communautés peuvent donner encore plus d’élan à la riposte mondiale au VIH, en multipliant les progrès pour mettre fin au sida.
Cette Journée mondiale de lutte contre le sida est bien plus qu’une célébration des réalisations communautaires ; c’est un appel à l’action pour émanciper et soutenir les communautés dans leurs rôles de leadership.
Rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida
Dans son rapport intitulé « Confier le leadership aux communautés », l'ONUSIDA révèle que le monde peut mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici à 2030, mais uniquement si les communautés sont pleinement intégrées et bénéficient d'un financement suffisant pour montrer la voie. Il met en évidence la manière dont le sous-financement et les obstacles freinent leur travail et entravent les efforts visant à mettre un terme au sida.