Vidéoconférence mondiale des Étudiants

 

Onzième vidéoconférence mondiale des étudiants

Dixième vidéoconférence mondiale des étudiants

Huitième vidéoconférence mondiale des étudiants

 

Global Student Video Conference on "Victory Over Slavery: Haiti and Beyond." Photo credit: UN Photo/JC McIlwaine

 


 

11{s+}e{e+} conférence internationale annuelle des étudiants

 

La vidéoconférence mondiale des étudiants réunit des étudiants d’Afrique et des Amériques pour discuter du rôle de l’art dans la commémoration de l’esclavage et la promotion de la justice

 

 

« Mémoire de l’esclavage : le pouvoir des arts pour la justice » était le thème de la onzième vidéoconférence mondiale annuelle des étudiants « En mémoire de l’esclavage », qui s’est tenue le 10 mai 2019 au Siège de l’Organisation des Nations Unies à New York. La manifestation a été organisée par le programme des Nations Unies « En mémoire de l’esclavage », qui est géré par le Groupe de l’action éducative du Département de la communication globale, en collaboration avec le Réseau des écoles associées de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et Links, Inc. une branche jeunesse affiliée à la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP). Elle a réuni environ 500 étudiants de la région métropolitaine de New York, du Kenya et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

La conférence a été ouverte par S. E. M. Mauro Vieira, le Représentant permanent du Brésil auprès des Nations Unies, qui a parlé de l’histoire du Brésil comme axe de la traite triangulaire des esclaves. Environ 6 000 Africains réduits en esclavage ont été amenés au Brésil, et aujourd’hui, plus de 100 millions de personnes d’origine africaine vivent dans ce pays.

« La culture est aussi importante que la politique ou les recherches universitaires pour intégrer la nécessité de promouvoir l’égalité raciale au Brésil », a déclaré l’ambassadeur Vieira. « Des musiques, comme la samba, sont nées en Afrique et font aujourd’hui partie de l’ADN musical brésilien. »

M. Rodney Leon, le concepteur du Mémorial permanent des Nations Unies en l’honneur des victimes de la traite transatlantique des esclaves, a parlé du processus de création du Mémorial. En plus d’y incorporer trois composantes – « reconnaître la tragédie », « considérer l’héritage » et « ne pas oublier » –, M. Leon a conçu le Mémorial pour qu’il soit éducatif et symbolique, ainsi qu’un lieu où les gens pourraient réfléchir sur la signification des millions de morts d’Africains et de personnes d’origine africaine.

« Les gens traversent l’Arche du retour en commémoration de ceux qui sont décédés », a expliqué M. Leon. « C’est un processus de guérison, de retour et de récupération de ce qui a été historiquement perdu. » Il a appelé le Mémorial « L’Arche du retour », nom qui a été adopté car il contraste avec « la porte du voyage sans retour » d’où les Africains asservis quittaient l’île de Gorée au Sénégal.

M{s+}me{e+} Essence Gant, Directrice beauté de la célèbre société de médias BuzzFeed, a prononcé le discours principal, intitulé « La représentation des Noirs dans les arts et son influence sur la justice ». Elle s’est adressé aux étudiants dans sa première phrase : « Le rouge à lèvres gratuit, c’est bien, mais la représentation, c’est mieux. » Ses remarques ont porté sur l’incidence de la représentation des Noirs dans les films, les publicités, les magazines, les panneaux d’affichage et d’autres formes de médias.

« Les personnes d’origine africaine sont très majoritairement représentées comme issues de familles vivant dans la pauvreté en comparaison des familles blanches », a déclaré M{s+}me{e+} Gant. « En outre, les familles noires sont surreprésentées dans la criminalité. » Cependant, elle a ajouté que ces représentations ne correspondaient pas aux statistiques réelles. M{s+}me{e+} Gant a déclaré qu’elle a utilisé sa position pour normaliser la représentation des personnes noires dans les médias en utilisant des images de personnes noires dans ses histoires. Lorsque l’industrie commet des faux-pas en matière de représentation, elle les interpelle.

La conférence s’est terminée par une séance de questions animée par S. E. M{s+}me{e+} I. Rhonda King, Représentante permanente de Saint-Vincent-et-les-Grenadines auprès des Nations Unies. L’ambassadrice King a relaté les différences de la traite transatlantique des esclaves dans son pays. Le peuple indigène Kalinago a offert refuge aux esclaves africains qui ont fait naufrage au large des côtes du Saint-Vincent et, plus tard, aux personnes qui ont échappé à l’esclavage. « Mais en 1764, les Britanniques ont institué un esclavage organisé et une économie sucrière », a-t-elle raconté. « La résistance à l’esclavage a accéléré sa disparition et il a pris fin 75 ans plus tard, en 1838. »

Des étudiants de New York, du Kenya et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines ont présenté des projets de recherche sur Barbara Jones-Hogu, artiste américaine militant en faveur des droits civiques qui a cofondé le collectif d’artistes AfriCOBRA ; Aaron Douglas, peintre américain et figure majeure de la Renaissance de Harlem ; l’actrice kényane et mexicaine Lupita Nyong’o ; et le dramaturge saint-vincentais David Williams.

La vidéoconférence était animée par M{s+}me{e+} Kimberly Mann, Directrice du Groupe de l’action éducative.


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Intervenants (de gauche à droite) – Rodney Leon, Essence Gant, S. E. Mauro Vieira, Kimberly Mann ;
Photo ONU/Eskinder Debebe

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Étudiants du Wyandanch School District, New York.
Photo ONU/Eskinder Debebe

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Étudiants du lycée de filles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Photo/Sabrina Kirby

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Essence Gant avec des étudiants participants.
Photo/Cathy Smith

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Étudiants participants de Nairobi.
Photo/CINU de Nairobi

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Élèves et enseignants du lycée de Stroudsburg Est.
Photo/Cathy Smith

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Des étudiantes visitent l’Arche du retour.
Photo/Cathy Smith

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L’ambassadeur King de Saint-Vincent-et-les-Grenadines avec des étudiants et Kimberly Mann.
Photo/DGC EOS

 


Le Département de la communication globale des Nations Unies accueille la Dixième Vidéoconférence mondiale annuelle des Étudiants, consacrée à l’esclavage.

 

 

La Dixième Vidéoconférence mondiale des Étudiants sur la traite transatlantique des esclaves s’est tenue au Siège des Nations Unies, à New York, le 27 avril 2018. Cela a été l’occasion pour des élèves américains, mexicains et tanzaniens d’en apprendre plus sur la lutte des descendants d’africains pour accéder à la liberté et à l’égalité.

Il s’agissait de l’une des activités organisées par la Section d’action éducative pour marquer la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.

Alison Smale, Secrétaire générale adjointe à la communication a ouvert l'évènement par un message vidéo.

Mahammed Naguib Soomauroo, Représentant permanent adjoint de la République de Maurice a raconté la lutte pour la liberté menée par les esclaves sur la Montagne du Morne Brabant au cours du XVIIIe siècle.

« Le Morne Brabant est le testament du mouvement marron, au cours duquel les esclaves se sont lancés dans la lutte contre l’oppression et la recherche de la liberté », a expliqué M. Soomauroo.

Christian Crouch, professeur associé et directeur des études américaines au Bard College de New York, a parlé de la contribution des chefs rebelles dans la lutte pour la liberté et l’égalité, soulignant les contributions de Sebastián Lemba en République dominicaine ; de Queen Nanny, leader marrone de Jamaïque et de Toussaint Louverture en Haïti.

Angela Missouri Sherman-Peter, Observatrice permanente de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) auprès des Nations Unies, a fait faire aux étudiants un exercice pour mettre en lumière les réussites des personnes de descendance africaine.

Hossam Younes, architecte, a parlé des éléments architecturaux de l’Arche du retour, un monument permanent érigé à la mémoire des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique, situé sur l’esplanade du Siège de l’Organisation des Nations Unies. Le mémorial a été dévoilé en mars 2015.

Les étudiants de New York, venus en personnes, et les étudiants du Mexique et de Tanzanie, ont présenté les résultats de leurs recherches sur des individus et des événements significatifs dans la lutte pour la liberté et l’égalité. Ils ont discuté de la responsabilité qui incombe aux gouvernements pour assurer la justice et la défense des droits de l’homme de tout individu.

 

Student speakers at the Remember Slavery Global Student Videoconference

Photo : des élèves prennent la parole à la Vidéoconférence mondiale des Étudiants sur le thème « En mémoire de l’esclavage », le 27 avril 2018 à New York. (de gauche à droite : Naeem Harvey, Benjamin Banneker Academy, et Mia Schaefer, École internationale des Nations Unies.

H.E. Mr. Mahammed Naguib Soomauroo

Photo : S. E. M. Mahammed Naguib Soomauroo, Représentant permanent adjoint de Maurice auprès des Nations Unies au cours de sa présentation à la Vidéoconférence mondiale des Étudiants sur le thème « En mémoire de l’esclavage »

Students attending the Remember Slavery Global Student Videoconference

Photo : des élèves assistent à la Vidéoconférence mondiale des des Étudiants sur le thème « En mémoire de l’esclavage », le 27 avril 2018 à New York.

Mr. Hossam Younes

Photo : M. Hossam Younes, architecte du projet, de l’agence Rodney Leon Architects, au cours de sa présentation à la Vidéoconférence mondiale des Étudiants sur le thème « En mémoire de l’esclavage », le 27 avril 2018 à New York

Musical Performance by Mr. Jesse George and Ms. Alia Pierre

Photo : prestation musicale de M. Jesse George et Mme Alia Pierre à la Vidéoconférence mondiale des Étudiants sur le thème « En mémoire de l’esclavage », le 27 avril 2018 à New York

Speakers at the Remember Slavery Global Student Videoconference

Photo : intervenants à la Vidéoconférence mondiale des Étudiants sur le thème « En mémoire de l’esclavage », le 27 avril 2018 à New York [de gauche à droite : Mme A. Missouri Sherman-Peter ; Mme Kimberly Mann ; M. Mahammed Naguib Soomauroo ; M. Hossam Younes ; M. Christian Crouch ; M. Rustam Makhmudov]

 


Vidéoconférence mondiale des Étudiants 2016

 

La Huitième vidéoconférence mondiale annuelle des étudiants s’est tenue au Siège de l’ONU, à New York, le 13 mai 2016 de 9 h 30 à midi, sur le thème « Commémorer l’héritage et la culture de la diaspora africaine et ses racines ».

Pour les étudiants qui y participaient, elle a été l’occasion de découvrir la richesse de la culture et des traditions africaines, qui ont influencé la société des pays impliqués dans la traite des esclaves et où la diaspora africaine continue d’apporter une contribution majeure à tous les aspects de la vie. Cette manifestation visait à promouvoir une meilleure connaissance et un plus grand respect du patrimoine, de la culture et des contributions diverses des personnes d’ascendance africaine au développement des sociétés.

Mme Sheila S. Walker, Directrice exécutive d’Afrodiaspora, Inc., a proposé une présentation d’experts sur les cultures et les patrimoines africains, qui a été suivie d’un spectacle assuré par un groupe d’étudiants. Les participants ont découvert l’histoire de la genèse et de l’érection de L’Arche du retour, le Mémorial permanent érigé en l’honneur des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York, racontée par son créateur même, l’architecte Rodney Leon. S. E. Mme A. Missouri Sherman-Peter, Observatrice permanente de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) auprès des Nations Unies, a assuré l’une des activités proposées. Grâce à l’appui du Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU), cette manifestation a permis à des étudiants de Dakar, au Sénégal, et de Port-of-Spain, en Trinité-et-Tobago, de participer en vidéoconférence. Les enseignants avaient reçu un guide d’étude pour les aider à préparer leurs élèves à cette manifestation.