2012-UNAT-274, Massah

Décisions du TANU ou du TCNU

Unat a considéré un appel du secrétaire général. En ce qui concerne les preuves sur lesquelles la mesure disciplinaire était fondée, Unat a jugé que UNTT n'avait pas apprécié le fait que les femmes qui avaient été exploitées sexuellement ou maltraitées venaient d'un milieu culturel très sensible et étaient socialement vulnérables. Unat a jugé que UNDT n'avait pas examiné le fait que le membre du personnel, en tant qu'officier responsable de la sécurité de Minurso, avait un devoir de diligence particulier envers les femmes et les enfants, conformément à l'article 7 de ST / SGB / 1999/13. Unat a jugé que les faits établis équivalaient à une exploitation sexuelle. Unat a jugé que UNDT avait commis une erreur sur une question de fait et de loi en concluant qu'il n'y avait pas un IOTA de preuves pour établir un acte d'exploitation sexuelle depuis que le membre du personnel avait admis le fait lors des enquêtes sur les femmes compensées pour les services sexuels, qui était une violation claire de la section 3. 2 (c) de ST / SGB / 2003/13. Unat a jugé que la mesure disciplinaire du licenciement était proportionnée. Unat a confirmé l'appel et inversé le jugement de l'UNT en partie.

Décision Contestée ou Jugement Attaqué

Le requérant a contesté la décision de le rejeter des services à la suite des conclusions par un comité de discipline conjoint (JDC) qu'il avait engagé une mauvaise conduite, en particulier l'exploitation et les abus sexuels. UNDT a conclu que le demandeur avait été inculpé à tort d'exploitation sexuelle, déclarant qu'il n'y avait aucune preuve pour établir un acte d'exploitation sexuelle (tel que défini [dans l'article 1 de ST / SGB / 2003/13]) perpétré par le demandeur. Cependant, UNDT a constaté que la deuxième accusation d'utilisation non autorisée des ressources en technologie de l'information de l'organisation avait été établie, car le demandeur avait admis avoir stocké des images pornographiques sur son ordinateur de bureau. UNDT a constaté que la sanction de séparation sans préavis ni compensation était disproportionnée par rapport aux mesures disciplinaires imposées dans des cas similaires. UND a estimé que, étant donné que le demandeur était décédé dans l'intervalle, le seul recours approprié était une compensation, qui a fixé un salaire de base net de quatre mois.

Principe(s) Juridique(s)

Le Secrétaire général a de larges pouvoirs discrétionnaires dans l'application de sanctions pour faute commis par le personnel, mais les mesures disciplinaires doivent être proportionnées à l'infraction.

Résultat
Appel rejeté sur le fond

Le Bureau de l'Administration de la Justice (BAJ) a préparé ce résumé de la jurisprudence a titre informatif seulement. Il ne s'agit pas d'un document officiel et il ne faut pas s'y fier comme une interprétation faisant autorité des décisions des Tribunaux. Pour les textes faisant autorité des décisions, veuillez-vous référer au jugement ou à l'ordonnance rendue par le Tribunal respectif. Les Tribunaux sont les seuls organes compétents pour interpréter leurs jugements respectifs, conformément à l'article 12(3) du Statut du Tribunal du Contentieux Administratif des Nations Unies (TCANU) et à l'article 11(3) du Statut du Tribunal d'Appel des Nations Unies (TANU). Toute inexactitude dans cette publication relève seulement la responsabilité du BAJ, qui doit être contacté directement pour toute demande de correction. Pour faire part de vos commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec BAJ à oaj@un.org

Les résumés des jugements étaient généralement préparés en anglais. Ils ont été traduits en Français et sont en cours d'examen pour en vérifier l'exactitude.