Ne croyez pas tout ce que vous entendez

 

Les changements climatiques sont un sujet brûlant — et les mythes et contrevérités sur la question circulent largement. Vous trouverez ici quelques informations essentielles. Partagez-les, utilisez-les et parlez-en afin de contrer la désinformation et de susciter un ralliement en faveur de mesures urgentes.

Une personne se tient debout sur un zodiac au milieu d'icebergs

FAIT : les changements climatiques sont en cours

Les changements climatiques affectent déjà toutes les régions de la planète. La modification du régime des précipitations, l’élévation du niveau des mers, la fonte des glaciers, le réchauffement des océans et l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes ne sont que quelques-uns des changements qui affectent déjà des millions de personnes. (IPCC)

Les changements climatiques peuvent influer sur notre santé, sur notre capacité à produire des denrées alimentaires, sur notre habitat, sur notre sécurité et sur notre travail. Certains d’entre nous sont plus vulnérables aux effets du climat, comme les habitants des petits pays insulaires en développement. Les menaces telles que l’élévation du niveau de la mer et l’intrusion d’eau salée ont progressé à tel point que des communautés entières ont dû être déplacées. À l’avenir, le nombre de personnes déplacées par les changements climatiques devrait augmenter.

Les changements climatiques sont généralisés, rapides et exacerbés, et certains de ses effets, tels que l’élévation du niveau des mers et la fonte des calottes glaciaires, sont irréversibles sur des centaines, voire des milliers d’années. (IPCC)

FAIT : Les changements climatiques sont causés par l’activité humaine

Les variations naturelles de l’activité solaire ou les éruptions volcaniques majeures ont provoqué des changements de longue date dans les températures et les régimes climatiques de la Terre, mais au cours des 200 dernières années, ces causes naturelles n’ont pas eu d’incidence significative sur les températures mondiales. Aujourd’hui, les activités humaines sont à l’origine des changements climatiques, principalement en raison de la combustion de combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz. (IPCC)

La combustion des combustibles fossiles crée une couche de pollution qui retient la chaleur du soleil sur la Terre, augmentant ainsi les températures mondiales. (Le réchauffement de la planète entraîne par la suite d’autres changements tels que des sécheresses, des pénuries d’eau, de graves incendies, l’élévation du niveau de la mer, des inondations, la fonte des glaces polaires, de violentes tempêtes et le déclin de la biodiversité). 

Plus cette pollution, notamment le dioxyde de carbone (CO2), s’accumule dans l’atmosphère, plus la chaleur du soleil est piégée et plus la température s’élève sur Terre. Il existe une relation étroite entre les émissions cumulées de CO2 et l’augmentation de la température à la surface du globe. (IPCC)

La quantité de CO2 dans l’atmosphère augmente à un rythme jamais atteint depuis la révolution industrielle, lorsque le travail manuel a commencé à être remplacé par des machines fonctionnant au charbon, au pétrole et au gaz. Aujourd’hui, la concentration de CO2 dans l’atmosphère est environ 50 % plus élevée qu’en 1750, ce qui dépasse de loin les changements naturels qui se sont produits au cours des 800 000 dernières années au moins. (IPCC)

Illustration de cheminées d'usines

FAIT : Les scientifiques s’accordent à dire que l’homme est responsable des changements climatiques

De multiples études indépendantes menées au cours des 19 dernières années ont révélé qu’entre 90 et 100 % des scientifiques s’accordent à dire que l’homme est responsable des changements climatiques, la plupart des études aboutissant à un consensus de 97 %.

Une étude réalisée en 2021 a révélé un consensus de plus de 99 % sur l’origine anthropique des changements climatiques dans la littérature scientifique évaluée par les pairs (examinée par des experts du même domaine avant publication) — un niveau de certitude similaire à celui de la théorie de l’évolution.

Le rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en mars 2023 a formellement confirmé que l’activité humaine est la cause principale des changements climatiques. Les évaluations exhaustives du GIEC sont rédigées par des centaines de scientifiques de renommée mondiale, avec la contribution de milliers d’experts, et approuvées par les gouvernements de tous les pays du monde.

FAIT : Chaque fraction de degré de réchauffement a son importance

Chaque fois que le réchauffement climatique s’accentue, les épisodes de chaleur et de précipitations extrêmes deviennent plus fréquents et plus intenses. (IPCC)

Les gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone, provenant des activités humaines sont responsables d’un réchauffement d’environ 1,1 °C depuis 1850-1900. Cela a déjà entraîné des changements climatiques importants, notamment des phénomènes météorologiques plus extrêmes, qui ont causé des dommages considérables à la fois à l’homme et à la nature. (IPCC)

Si le réchauffement climatique dépasse 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, les vagues de chaleur seront plus nombreuses, les saisons chaudes plus longues et les saisons froides plus courtes. Avec un réchauffement de 2 °C, les chaleurs extrêmes dépasseraient plus souvent les seuils critiques de tolérance, avec des effets dévastateurs sur l’agriculture et la santé humaine. Les changements croissants relatifs à l’humidité et la sécheresse, aux vents, à l’enneigement et aux glaciers, aux zones côtières et aux océans, affecteront les différentes régions de différentes manières. (IPCC)

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FAIT : Le climat change plus vite que les humains, les plantes et les animaux ne peuvent s’adapter

Si les températures mondiales continuent d’augmenter, il sera de plus en plus difficile de s’adapter aux changements climatiques, en particulier pour les pays les plus pauvres. Une petite île, par exemple, peut devenir inhabitable en raison de l’élévation du niveau de la mer et du manque d’eau douce. Dans ce cas, les habitants n’auront peut-être pas d’autre choix que d’abandonner leurs maisons. (IPCC)

L’adaptation seule ne suffira pas pour faire face aux effets des changements climatiques. L’adaptation est essentielle pour sauver des vies et des moyens de subsistance, mais la capacité humaine à s’adapter aux changements climatiques n’est pas illimitée.

L’élévation du niveau des mers qui submerge les communautés côtières et les vagues de chaleur extrême intolérables pour le corps humain sont des exemples de limites strictes à notre capacité d’adaptation. (IPCC)

À mesure que le réchauffement climatique s’intensifie, les pertes et les dommages augmentent et de plus en plus de systèmes humains et naturels atteignent les limites de leur capacité d’adaptation. De nombreuses espèces et de nombreux écosystèmes sont déjà proches de leurs limites d’adaptation ou les ont dépassées. (IPCC)

FAIT : Les changements climatiques sont une menace majeure pour la santé humaine

Les effets des changements climatiques nuisent à la santé humaine (pollution de l’air, maladies, phénomènes météorologiques extrêmes, déplacements forcés, insécurité alimentaire et charges pesant sur la santé mentale) et ne feront qu’empirer à chaque fraction de degré de réchauffement. (OMS)

La principale cause des changements climatiques — la combustion du charbon, du pétrole et du gaz — est également à l’origine de la pollution atmosphérique, qui peut à son tour entraîner des maladies respiratoires, des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques. Actuellement, plus de 8,7 millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique extérieure.  (REN21)

Le remplacement des centrales électriques à base de combustibles fossiles par des énergies renouvelables telles que les parcs éoliens et solaires sera très bénéfique pour la santé humaine. Les éoliennes et les panneaux solaires ne produisent pas d’émissions qui polluent l’air ou provoquent le réchauffement de la planète. (REN21)

Illustration de voitures polluantes

Food Systems Hero rooster mascot

FAIT : Le gaz naturel est un combustible fossile et non une source d’énergie propre

Le gaz naturel est un combustible fossile, comme le pétrole et le charbon, formé à partir de restes de plantes, d’animaux et de micro-organismes ayant vécu il y a des millions d’années. Lorsqu’il est brûlé, il libère de la pollution par le carbone dans l’atmosphère.

La combustion du gaz naturel était responsable de 22 % des émissions mondiales de carbone provenant de la consommation de combustibles en 2020 (non loin derrière le pétrole, 32 %, et le charbon, 45 %). (IEA)

De plus, l’extraction et le transport du gaz naturel libèrent souvent du méthane — un puissant gaz à effet de serre — dans l’atmosphère. La production de gaz naturel était responsable de 40 millions de tonnes d’émissions de méthane en 2021, soit à peu près la même quantité que l’industrie pétrolière. (IEA) (Le méthane est environ 84 fois plus puissant que le CO2, mesuré sur une période de 20 ans). (PNUE)

 

FAIT : Les technologies énergétiques propres produisent beaucoup moins de pollution par le carbone que les combustibles fossiles.

Les technologies énergétiques propres — des éoliennes aux panneaux solaires en passant par les véhicules électriques et les batteries de stockage — nécessitent un large éventail de minéraux et de métaux et produisent donc des émissions,(IEA) mais beaucoup moins que les combustibles fossiles. (IEA)

Les panneaux solaires produits actuellement n’ont besoin de fonctionner que pendant quatre à huit mois pour compenser leurs émissions de fabrication (et le panneau solaire moyen a une durée de vie d’environ 25 à 30 ans) (IEA). De même, il ne faut qu’environ sept mois aux éoliennes pour produire suffisamment d’électricité propre pour compenser la pollution au carbone générée lors de leur fabrication (elles ont généralement une durée de vie de 20 à 25 ans). (ScienceDirect)

La majeure partie de la pollution par le carbone générée pendant la durée de vie d’une éolienne se produit lors de sa fabrication. Une fois en marche, l’éolienne ne génère pratiquement aucune pollution. En revanche, une centrale électrique au charbon ou au gaz brûle du combustible — et émet du dioxyde de carbone — à chaque fois qu’elle fonctionne. (Yale)

Même l’éolienne la plus gourmande en carbone génère beaucoup moins d’émissions de carbone par kilowattheure d’électricité produite que n’importe quelle centrale électrique alimentée au charbon ou au gaz naturel. (Les centrales électriques au charbon produisent entre 675 et 1,689 grammes de CO2 par kilowattheure, tandis que les centrales électriques au gaz naturel en produisent entre 437 et 758 grammes — bien plus que les éoliennes terrestres et marines, qui produisent en moyenne 15 et 12 grammes, respectivement (UNECE), ou même que l’éolienne la plus gourmande en carbone, qui produit 25,5 grammes). ​​​​​​ (Yale)

Sur l’ensemble de leur cycle de vie, de la fabrication à la mise au rebut, les véhicules électriques produisent environ la moitié des émissions de carbone d’une voiture classique à moteur à combustion interne, avec un potentiel de réduction supplémentaire de 25 % grâce à l’électricité à faible teneur en carbone. (IEA)

Illustration d'éoliennes et de panneaux solaires

Eoliennes en mer

FAIT : Des pays entiers sont déjà passés à près de 100 % d’électricité renouvelable

Le Costa Rica, la Norvège, l’Islande, le Paraguay et l’Uruguay alimentent leurs réseaux en énergie hydraulique, géothermique, éolienne et solaire. (REN21)

Certaines provinces et États infranationaux utilisent également de l’électricité presque 100 % renouvelable : l’Australie méridionale, le Québec (Canada) et le Qinghai (Chine), ainsi que les îles de Ta’u (Samoa américaines), Eigg (Écosse), et El Hierro (Espagne). (REN21)

L’Écosse et l’Australie méridionale couvrent plus de 100 % de leur demande totale d’électricité grâce à l’énergie éolienne et solaire, exportant parfois même leur surplus.  (REN21)

D’autres régions ont produit des excédents d’électricité grâce à l’hydroélectricité — le Paraguay et le Québec exportent leur production hydroélectrique excédentaire.  (REN21)

NOTE : il n’existe pas d’exemples de systèmes énergétiques basés entièrement sur les énergies renouvelables qui couvrent les secteurs de l’électricité, du chauffage, du refroidissement et du transport (les exemples ci-dessus ne concernent que l’électricité). Les fondations de ces systèmes sont en passe d’être posées, y compris les technologies, les infrastructures et les marchés associés. (REN21)

 

FAIT : Les énergies renouvelables fourniront bientôt l’essentiel de l’électricité mondiale

Les sources d’énergie renouvelables — comme l’eau, la géothermie, le vent et le soleil — sont disponibles dans tous les pays et leur potentiel n’est pas encore pleinement exploité.

Près de 30 % de l’électricité mondiale provient aujourd’hui d’énergies renouvelables. (IEA)

D’ici 2050, 90 % de l’électricité mondiale pourrait et devrait provenir d’énergies renouvelables.  (IRENA)

Au cours des cinq prochaines années, le monde devrait générer autant d’énergie renouvelable qu’au cours des 20 dernières années.  (IEA)

Les énergies renouvelables devraient devenir la première source de production d’électricité au monde d’ici au début de 2025, dépassant le charbon. (IEA)

Dans de nombreuses régions, les énergies renouvelables sont la source d’énergie qui connaît la croissance la plus rapide.  (IEA)

Graphique : Les énergies renouvelables représenteront la principale source d'électricité d'ici trois ans

Les coûts de l'énergie solaire ont baissé de 88% depuis 2010

FAIT : les énergies renouvelables sont moins chères que les combustibles fossiles

Dans la plupart des régions du monde, l’électricité produite par de nouvelles centrales à énergie renouvelable, comme l’énergie éolienne ou solaire, est désormais moins chère que l’électricité produite par de nouvelles centrales à combustibles fossiles.  (IRENA)

Les nouveaux projets éoliens et solaires terrestres coûtent environ 40 % de moins que les centrales électriques au charbon ou au gaz construites à partir de zéro, et l’écart se creuse.  (BloombergNEF)

Le monde a été témoin d’un changement radical dans la compétitivité des options d’énergie renouvelable depuis 2010 : l’énergie solaire a connu les réductions de coûts les plus rapides, le coût des projets à échelle industrielle nouvellement mis en service ayant diminué de 88 % au niveau mondial entre 2010 et 2021 — principalement grâce aux constantes améliorations technologiques, à de plus grandes économies d’échelle et à des coûts de financement plus faibles pour les centrales éoliennes et solaires. Le coût de l’éolien terrestre a baissé de 68 % et celui de l’éolien marin de 60 % depuis 2010. (IRENA)

 

FAIT : Les panneaux solaires et les éoliennes font une bonne utilisation des sols

Toutes les sources d’énergie nécessitent des terres, des terres utilisées pour extraire le charbon à celles occupées par une centrale électrique.

Les parcs éoliens nécessitent beaucoup de terrain, mais alors qu’une mine de charbon n’est utilisée qu’une seule fois, un parc éolien continue à produire de l’énergie, année après année. Au fil du temps, un hectare d’éoliennes ou de panneaux solaires peut produire plus d’électricité qu’un hectare de mines de charbon ou d’uranium.

Les terres utilisées pour les parcs solaires et éoliens peuvent être à double usage — utilisées à la fois pour la production d’énergie et l’agriculture. Une fois construit, un parc solaire ou éolien a si peu d’impact sur les terres qu’il est de plus en plus courant d’autoriser le pâturage et l’agriculture sur les mêmes terrains en simultané.

Les panneaux solaires n’ont pas besoin d’être installés directement sur le sol ; ils peuvent être placés sur des structures existantes telles que des toits, des routes ou des auvents de parking, au-dessus de canaux et de terres agricoles, et même flotter sur des lacs et des étangs.

En Asie du Sud-Est et en Afrique, où les projets solaires ont tendance à concurrencer les terres agricoles, les systèmes « agrivoltaïques » et « photovoltaïque flottant » permettent un double usage des terres agricoles et de l’eau pour les panneaux solaires sans compromettre les ressources en eau et en nourriture. (REN21)

Les fermes solaires peuvent également être installées sur des terrains impropres à d’autres usages : déserts, décharges, anciennes mines de charbon ou zones contaminées (Tchernobyl abrite aujourd’hui une centrale solaire).

Les panneaux solaires peuvent être installés partout dans le monde, car le soleil brille partout. Aucun autre type de production d’électricité ne peut rivaliser avec cette flexibilité.

Des panneaux solaires installés dans un champ agricole

Impact de la foudre au loin

FAIT : Les énergies renouvelables sont plus résistantes aux phénomènes météorologiques extrêmes.

Les conditions météorologiques affectent toutes les sources d’énergie.  (IEA)

Les centrales électriques au gaz n’ont pas été en mesure de répondre à la demande d’électricité pendant le froid exceptionnel qui a sévi au Texas (États-Unis) en février 2021, privant d’électricité jusqu’à cinq millions d’usagers pendant quatre jours, principalement en raison du gel des puits de gaz et des pannes des générateurs de gaz. Les centrales au charbon et les centrales nucléaires ont également connu des coupures.  (IEA)

L’augmentation de la part de l’énergie éolienne et solaire dans le bouquet énergétique améliore la sécurité de l’approvisionnement en électricité : un bouquet énergétique diversifié permet de réduire les risques associés aux ruptures d’approvisionnement en combustibles fossiles. Les générateurs à petite échelle, comme la production d’énergie solaire ou éolienne décentralisée, peuvent également accélérer le relèvement des communautés après des catastrophes ou des pannes d’électricité de grande ampleur, alors que les grandes centrales thermiques mettent plus de temps à reprendre un fonctionnement normal car une grande partie du système doit être rétablie avant de pouvoir être relancées.  (IEA)

Les systèmes dotés de ressources décentralisées peuvent être plus résistants que les systèmes centralisés. Les technologies d’énergie renouvelable réduisent la vulnérabilité aux risques climatiques en diversifiant les sources d’énergie et en utilisant le stockage par batterie et les technologies de l’information intelligente.

L’énergie solaire peut également fournir de l’énergie pour les communications d’urgence et les interventions en cas de catastrophe naturelle dans les zones reculées.

 

FAIT : La transition vers les énergies propres créera des millions d’emplois.

Le passage à des émissions nettes nulles (des combustibles fossiles aux sources d’énergie propres) devrait entraîner une augmentation globale du nombre d’emplois dans le secteur de l’énergie : environ cinq millions d’emplois dans la production de combustibles fossiles pourraient être supprimés d’ici à 2030, mais on estime que 14 millions de nouveaux emplois seraient créés dans les énergies propres, ce qui se traduirait par un gain net de neuf millions d’emplois à l’échelle mondiale.  (IEA)

Ce nombre a continué à augmenter dans le monde entier au cours de la dernière décennie, la plupart des emplois concernant les secteurs de l’énergie solaire photovoltaïque, de la bioénergie, de l’hydroélectricité et de l’énergie éolienne. En 2022, le secteur des énergies renouvelables employait 12,7 millions de personnes, directement et indirectement, contre environ 7,3 millions en 2012.  (IRENA)

Des dizaines de millions d’emplois supplémentaires sont susceptibles d’être créés dans les prochaines décennies, à mesure de l’augmentation des investissements et de la puissance installée. D’ici 2050, le secteur des énergies renouvelables devrait employer au moins 42 millions de personnes. Les mesures d’efficacité énergétique permettraient de créer 21 millions d’emplois supplémentaires, et la flexibilité des systèmes, 15 millions.  (IRENA)

Chaque dollar investi dans le secteur des énergies renouvelables permet de créer trois fois plus d’emplois que dans le secteur des combustibles fossiles. (SG)

Illustration avec pour titre 42 millions d'emplois potentiels dans le secteur de l'énergie renouvelable d'ici à 2050

Un champ de maïs

FAIT : Il existe déjà des alternatives aux produits dérivés du pétrole.

De nombreux produits courants sont encore fabriqués à partir de pétrole ou d’autres combustibles fossiles. Le processus d’extraction et de transport de ces combustibles, puis la fabrication des produits génèrent d’importantes émissions de carbone. La plupart des plastiques, des vêtements, des pneus, des appareils numériques, des engrais, des lessives ainsi que d’innombrables autres articles de la vie quotidienne sont fabriqués à partir de produits pétrochimiques. (IEA)

La production de plastique est l’un des processus de fabrication les plus énergivores au monde. Le matériau est fabriqué à partir de combustibles fossiles tels que le pétrole brut, qui sont transformés en polymère par la chaleur et l’ajout d’autres additifs. En 2019, les plastiques ont généré 1,8 milliard de tonnes métriques d’émissions de carbone, soit 3,4 % du total mondial.  (PNUE)

Cependant, il existe des alternatives. Le plastique peut être fabriqué entièrement ou partiellement à partir de matières végétales telles que la cellulose, l’amidon de pomme de terre ou de maïs, la canne à sucre, le maïs et le soja, au lieu du pétrole ou du gaz naturel. Les plastiques d’origine biologique peuvent être conçus pour être structurellement identiques aux plastiques à base de pétrole.  (PNUE)

Divers matériaux contenant du carbone et de l’hydrogène peuvent remplacer le pétrole, le gaz naturel et le charbon comme matières premières chimiques. Les produits bioénergétiques, qui sont une source de carbone et d’hydrogène, sont les plus importants. Chaque élément peut également être obtenu séparément à partir de gaz produits par l’industrie sidérurgique, ou à partir de CO2 et d’eau.  (IEA)

Les combustibles fossiles utilisés pour la production de plastiques ou d’engrais peuvent être remplacés par de la biomasse (matière organique provenant de plantes et d’animaux). Les hydrocarbures contenus dans le charbon, le pétrole et le gaz proviennent à l’origine de la biomasse, il y a des millions d’années.

Le potentiel de production de ces matériaux sans utiliser de combustibles fossiles est énorme. Par exemple, les bioplastiques ne représentent qu’environ 1 % des plastiques produits dans le monde aujourd’hui. Toutefois, l’utilisation de matériaux d’origine végétale doit être soigneusement conçue pour tenir compte des facteurs environnementaux, sociaux et économiques dans l’ensemble des écosystèmes et des communautés.

 

FAIT : Nous pouvons encore limiter les changements climatiques si nous agissons maintenant !

Les choix que nous faisons aujourd’hui détermineront les changements climatiques que nous connaîtrons à l’avenir. (IPCC)

Des réductions considérables et durables des émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre contribueraient à limiter les changements climatiques.  (IPCC)

Si nous agissons maintenant, nous pouvons limiter les changements climatiques et préserver une planète vivable.

Nous disposons des connaissances, des outils et des ressources nécessaires pour garantir un avenir vivable et durable pour tous.

Graphique ayant pour titre : si nous agissons maintenant, la réduction des émissions pourrait freiner le réchauffement climatique