Expositions

 

Le programme de sensibilisation des Nations Unies sur l'Holocauste vise à faciliter l'organisation d'expositions temporaires portant sur des sujets liés à l'Holocauste, chaque année pendant la semaine du 27 janvier, qui marque la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste.

 

 

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2023

 

Exposition « Après la fin du monde : Les personnes déplacées et les camps de personnes déplacées »

L’Europe est sortie de la Seconde Guerre mondiale complètement brisée, avec des millions de réfugiés dispersés dans de nombreux pays. L’Administration des Nations Unies pour les secours et la réhabilitation (UNRRA) a été créée pour réinstaller les personnes déplacées par les ravages de la guerre et de l’Holocauste. Les fragments du passé éclairent le travail des administrateurs de l’UNRRA et montrent comment, au lendemain d’une situation de catastrophe, les survivants de l’Holocauste ont mené leur nouvelle vie dans des camps de personnes déplacées. L’exposition s’appuie sur des objets et des documents provenant des archives des Nations Unies et des archives de l’Institut de recherche juive YIVO, et fait appel à l’expertise du Centre d’étude de l’Holocauste, du génocide et des crimes contre l’humanité au Graduate Center-CUNY. L’exposition a été créée par le programme de sensibilisation sur l’Holocauste et les Nations Unies, en collaboration avec les archives de l’Institut de recherche juive YIVO et les services de gestion des archives et des dossiers des Nations unies, et avec le soutien généreux de l’université de Stockton. 

 

Exposition « #FaussesImages : Démasquer les dangers des stéréotypes »  

Les stéréotypes et les théories du complot à l’encontre des Juifs, des Roms, des migrants, des LGBTQIA+ ou d’autres groupes ne sont pas nouveaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la propagande antisémite des nazis et de leurs collaborateurs racistes a utilisé des stéréotypes, des images manipulées, la désinformation et pour encourager la haine, avec des conséquences mortelles. La propagande et les mensonges ont préfiguré le génocide. L’exposition montre comment l’imagerie fausse et manipulatrice des nazis a fonctionné et continue de s’exprimer aujourd’hui. L’exposition interactive nous met au défi d’agir pour démasquer les mensonges qui continuent à diviser et à polariser notre monde. L’exposition a été organisée par Kazerne Dossin, en collaboration avec la Fondation Arthur Langerman pour l’étude de l’antisémitisme visuel « Arthur Langerman Archive for the Study of Visual Antisemitism Foundation (ALAVA) » et le Centre de recherche sur l’antisémitisme de l’Université Technique de Berlin « Technische Universität Berlin ». L’exposition a été parrainée par le ministère belge des Affaires étrangères et soutenue par la mission permanente de la Belgique auprès des Nations Unies. 

 

 


2020

 

Exposition virtuelle « Victimes oubliées : Le génocide nazi des Roms et des Sinti »

Cette exposition se penche sur le génocide nazi perpétré contre les Roms et les Sintis en dévoilant les histoires de certaines des personnes touchées par ce génocide. L'exposition s'appuie sur les collections de documents sur le génocide provenant de la Wiener Holocaust Library pour lever le voile sur cet aspect peu connu de la persécution nazie. À travers les récits des victimes et des survivants de la campagne nazie contre les Roms, l'exposition retrace l'histoire des persécutions et des exterminations massives perpétrées par les nazis, ainsi que la lutte menée après la guerre pour faire reconnaître les atrocités dont ils ont été victimes. L'exposition est organisée par la Wiener Holocaust Library avec le soutien du Programme de sensibilisation des Nations Unies sur l’Holocauste.

 

« Voir Auschwitz »

L'exposition « Seeing Auschwitz » remet en question la compréhension du spectateur face au plus grand centre de mise à mort de l'histoire de l'humanité. La façon dont Auschwitz est « vu » repose sur un nombre de photographies relativement restreint provenant d'un nombre de sources encore plus restreint. Ensemble, ces photos constituent des preuves essentielles des crimes commis par les nazis. En présentant des photographies prises par des auteurs de crimes et, dans un cas, par les victimes elles-mêmes, l'exposition encourage le spectateur à explorer plus en profondeur ce que ces clichés révèlent sur les photographes et leurs intentions, et dans quelle mesure cela influe sur sa compréhension de la signification « d’Auschwitz ». L'exposition a été créée et organisée par Musealia, en Espagne, en collaboration avec le musée d'État d'Auschwitz-Birkenau, Pologne.

 

« Crimes dévoilés : La première génération de chercheurs sur l'Holocauste »

Cette exposition présente des historiens et universitaires juifs de diverses nationalités et origines qui ont rassemblé et conservé les preuves des actions menées contre le peuple juif pendant l'Holocauste et ont fait pression pour attirer l'attention sur ce qui se passait dans l'Europe occupée par les nazis. Ce faisant, ces historiens et universitaires ont résisté au plan nazi visant à détruire toute la population et la culture juives et ont été les premiers à établir un cadre juridique international qui a accompagné la création des Nations Unies. La première génération de chercheurs sur l'Holocauste a jeté les bases de notre connaissance actuelle de cette tragédie. L'exposition a été organisée par la Maison du site commémoratif et éducatif de la conférence de Wannsee à Berlin, en coopération avec la branche berlinoise du Touro College et la Wiener Library de Londres, et parrainée par le Ministère des affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne.

 

« Certains étaient des voisins : Le choix, le comportement humain et l'Holocauste »

L'exposition « Certains étaient des voisins » aborde l'une des questions centrales de l'Holocauste : comment est-ce arrivé ?  L'exposition examine le rôle des gens ordinaires dans l'Holocauste, et les multiples raisons qui ont influencé les choix individuels. Parmi ces influences, on retrouve souvent la peur, l'indifférence, l'antisémitisme, les préoccupations liées à la carrière, la position dans la communauté, la pression des pairs ou les possibilités de gains matériels. L'exposition s'intéresse à des personnes qui n'ont pas cédé aux occasions et aux tentations de trahir leurs semblables, et nous rappelle qu'il existe une alternative à la complicité face à des actes malveillants - même dans des moments extraordinaires. Il est important de se pencher sur cet événement marquant de l'histoire pour comprendre ce qu'il peut nous apprendre sur le passé, et sur nous-mêmes. L'Holocauste nous rappelle que l'impensable est toujours possible. Il nous rappelle également que les individus ont toujours plus de pouvoir qu'ils ne le pensent - pour le meilleur ou pour le pire. L'exposition a été imaginée et organisée par le Musée Mémorial des États-Unis pour l’Holocauste.

 


 

 

2019

 

« Au-delà du devoir : Les diplomates reconnus comme Justes parmi les Nations »

Cette exposition raconte l'histoire unique de diplomates reconnus comme des Justes parmi les Nations par le mémorial de Yad Vashem, l’Institut international pour la mémoire de l’Holocauste. Pendant l'Holocauste, ces diplomates ont reconnu les dangers et les meurtres auxquels les Juifs des pays dans lesquels ils servaient étaient confrontés, aux mains des Allemands nazis, avec l'aide de leurs complices et alliés. Ils ont choisi d'agir selon leur conscience et ont essayé de sauver autant d'hommes, de femmes et d'enfants juifs que possible, principalement en leur fournissant des passeports, des visas et des autorisations de voyager. L'exposition était parrainée par les Missions permanentes d'Israël, du Pérou et du Portugal auprès des Nations unies. Le discours d’ouverture a été prononcé par le Secrétaire général et la cérémonie a été présidée par Stéphane Dujarric.

 

 

 

« Des vies écourtées - À la recherche d’un refuge pendant l'Holocauste : La courte vie de Ruth Maier »

À travers des photographies et des extraits de journaux intimes, cette exposition raconte l'histoire de Ruth Maier. Née à Vienne en 1920, Ruth a commencé à tenir un journal intime à l'âge de 13 ans. Elle y consigne sa vie quotidienne et la persécution croissante des Juifs après « l’Anschluss » de 1938. Ruth a été témoin de la flambée de violence antisémite du pogrom de novembre 1938. Forcée de fuir l'Autriche, Ruth a trouvé refuge en Norvège. Elle y termine sa scolarité et révèle ses talents de dessinatrice, de peintre et d’écrivaine.  Dans ses carnets, elle partageait ses pensées sur la vie dans la Norvège occupée, son amour et sa poésie, mais désormais, elle écrivait dans sa nouvelle langue, le norvégien. Cependant, elle n'a pas pu échapper à l'antisémitisme ou à la menace des nazis. En 1942, Ruth est arrêtée devant ses amis et déportée de la Norvège occupée par les nazis vers le camp de concentration et d'extermination nazi allemand d'Auschwitz Birkenau (1940-1945). Ruth a été assassinée par les nazis le 1er décembre 1942. Depuis 2014, les journaux intimes de Ruth Maier font partie du registre Mémoire du monde de l'UNESCO, conservé au Centre norvégien d'études sur l'Holocauste et les minorités. L'exposition est parrainée conjointement par les Missions permanentes de l'Autriche et de la Norvège auprès des Nations Unies.


 

 


2018

 

 « Les derniers survivants suisses de l'Holocauste »

Cette exposition présente l'histoire de personnes qui figurent parmi les derniers survivants de l'Holocauste et la manière dont ils ont poursuivi leur vie en Suisse après la Seconde Guerre mondiale. Les portraits à grande échelle du photographe suisse Beat Mumenthaler façonnent l'histoire personnelle de chacun, tandis que les vidéos d'Eric Bergkraut préservent les souvenirs uniques des survivants, dont la plupart ont vécu dans des camps de concentration. Les images aident le spectateur à pénétrer plus profondément dans le vécu de chaque individu. L'exposition a été présentée pour la première fois à Berlin lors de la cérémonie officielle de passation des pouvoirs, la Suisse ayant pris la présidence de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste en 2017. Elle est parrainée par la Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies. 

 

 

« Survivants, victimes et auteurs »

Cette exposition donne au spectateur l'occasion de réfléchir aux différentes dimensions et perspectives de l'histoire soulignant le rôle des auteurs, les nazis et leurs collaborateurs, mis en contraste avec les images et les histoires des victimes et des survivants. Ces photographies à grande échelle des survivants nous rappellent que nous avons tous des choix et des décisions à prendre pour faire évoluer le monde dans lequel nous vivons. La conférence de Wannsee, qui s'est tenue le 20 janvier 1942 à Berlin, a joué un rôle déterminant dans la conception de la stratégie meurtrière de l'État nazi. Le protocole de la conférence de Wannsee, présenté dans l'exposition, révèle le plan élaboré pour persécuter et assassiner les Juifs d'Europe. Cette exposition est parrainée par la Mission permanente de l'Allemagne auprès des Nations unies.

 

 

 « Le projet Papillon : Se souvenir des enfants de l'Holocauste »

L'exposition décrit l'impact de l'Holocauste sur les enfants et présente une initiative pédagogique intitulée «Le Projet papillon » et développée par le Musée de l'Holocauste de Houston pour enseigner ce passage de l’histoire aux jeunes, les encourager à se souvenir des 1,5 million d'enfants, principalement juifs, qui ont péri et à s’élever contre la haine et les préjugés. L'exposition est présentée par le musée de l'Holocauste des États-Unis, à Houston, en collaboration avec le programme de sensibilisation des Nations unies sur l’Holocauste.

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2017

« Éducation et Mémoire. L'Holocauste en Roumanie »

L'exposition intitulée « Éducation et Mémoire. L'Holocauste en Roumanie » témoigne des événements commémoratifs et éducatifs traitant de l'Holocauste et organisés en Roumanie pendant la présidence roumaine de l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste en 2016. L'exposition met en lumière les programmes d'enseignement organisés par les autorités roumaines en collaboration avec la société civile et les organisations internationales autour de l’Holocauste, destinés aux membres de la fonction publique tels que les policiers, les magistrats et les enseignants, ainsi que les activités auxquelles les étudiants ont participé. L'exposition relate brièvement l’histoire de l'Holocauste en Roumanie, en mettant l’accent sur le pogrom d'Iași en 1941, et sur les histoires courageuses de certains Justes parmi les Nations roumains, censées inspirer les jeunes générations et les inciter à protéger les valeurs universelles et démocratiques. Produite par l'Institut national d'études roumaines sur l'Holocauste « Elie Wiesel », l'exposition a été présentée du 16 au 27 janvier 2017.

 

« L’État trompeur : Le pouvoir de la propagande nazie »

L'exposition « L’État trompeur : Le pouvoir de la propagande nazie » examine comment la propagande a permis aux nazis d’obtenir un large soutien des électeurs dans la jeune démocratie allemande après la Première Guerre mondiale, de mettre en œuvre des programmes radicaux sous la dictature du parti dans les années 1930 et de justifier la guerre et les exterminations massives. Elle met l'accent sur l'importance de la question de la propagande et invite les visiteurs à s'interroger, à analyser et à rechercher la vérité. L'exposition est organisée par le Musée Mémorial des États-Unis pour l’Holocauste.

 

 

 

 


2016

 

« L'Holocauste par balles »

L'exposition retrace les efforts déployés pendant des décennies par le Père Patrick Desbois et Yahad-In Unum pour rassembler des informations sur les meurtres par balles de plus de 2 millions de Juifs et de Roms, perpétrés dans toute l'Europe de l'Est par les unités mobiles d'extermination nazies, les Elnzatsgruppen, de 1941 à 1944. La présentation de l'exposition aux Nations Unies a été organisée par la Mission permanente de la France auprès des Nations unies.

 

 

« La vie après la survie »

L'exposition montre comment un petit groupe international de volontaires des Nations Unies - l'équipe 182 de l'Administration des Nations Unies pour les secours et la réhabilitation - a œuvré en faveur des jeunes survivants de l'Holocauste à Kloster Indersdorf, où ils ont créé en 1945 le premier centre international pour enfants non accompagnés dans la zone américaine de l'Allemagne d'après-guerre. Ils ont fourni de la nourriture, un abri, des soins médicaux et ont aidé les jeunes à reprendre contact avec leurs proches ou à se rendre en Israël. L'exposition est organisée par le site du Mémorial du camp de concentration de Flossenbürg en Allemagne. Elle est soutenue par la Mission permanente de l'Allemagne auprès des Nations unies, en coopération avec les organisations non gouvernementales Heimatverein Indersdorf et Lagergemeinschaft Dachau.

 

 

 


2015

 

« L'art interdit »

L'exposition « Art interdit » présente l'histoire de vingt œuvres d'art réalisées illégalement et au péril de leur vie par des prisonniers d'Auschwitz Birkenau, le camp de concentration et d'extermination nazi allemand (1940-1945). Chacune des photographies exposées est accompagnée d'un commentaire historique et d'extraits de témoignages d'archives. L'œuvre s'articule autour de deux thèmes. Le premier thème expose la réalité de la vie dans le camp : des scènes décrivant le fonctionnement du camp et des portraits de prisonniers. Le deuxième thème porte sur les types d'évasion imaginés par les prisonniers du camp : caricatures, albums contenant des vœux et des contes de fées que les prisonniers ont écrits pour leurs enfants. Parmi les partenaires de cette exposition figurent le musée d'État d'Auschwitz-Birkenau, la Mission permanente de la Pologne auprès des Nations Unies et la Mission polonaise des écoles d'Orchard Lake.



 

« Shoah - Comment était-ce humainement possible ? »

L'exposition de Yad Vashem, la première du genre à être itinérante, relate l'histoire complète de la Shoah, traite des principaux aspects historiques de l'Holocauste, en commençant par la vie des juifs dans l'Europe d'avant l'Holocauste et en s’achevant sur la libération des camps de concentration et de mort nazis en 1945, à travers le continent. Elle a été inaugurée au siège des Nations Unies le 26 janvier, marquant le 70e anniversaire de la libération d'Auschwitz Birkenau, camp de concentration et d'extermination nazi allemand (1940-1945), et la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste. Parmi les partenaires figurent Yad Vashem, l'Autorité chargée de la mémoire des martyrs et héros de l'Holocauste, l’American Society pour Yad Vashem et la Mission permanente d'Israël auprès des Nations Unies.

 

« L'Holocauste du peuple Rom »

Le 11 septembre 2015, Cristina Gallach, Secrétaire générale adjointe à la communication et à l'information, a prononcé un discours lors de l'inauguration de l'exposition « L’Holocauste du peuple rom » L'exposition a été organisée par la Mission permanente de la Hongrie auprès des Nations Unies à New York. L'Ambassadrice Katalin Bogyay, Représentante permanente de la Hongrie, a souhaité la bienvenue aux personnes participant à l’évènement. Étaient également présents le Dr. István Mikoa, Ministre d'État à la politique de sécurité et à la coopération internationale, et M. Laszlo Teleki, Député et ancien secrétaire d'État aux affaires roms. L'exposition comprenait une sélection de peintures, de dessins et de sculptures de quatre artistes juifs qui ont survécu aux camps de concentration d'Hitler, ainsi qu'une série de portraits et de photographies de Roms et de Sintis qui ont été tués par les nazis.

 


2014

 

« Une mémoire de l'Holocauste en Hongrie : Exposition du 70e anniversaire »

Cette exposition présentait un récit historique de l'Holocauste en Hongrie à l'occasion du 70e anniversaire de la déportation et de l'extermination des Juifs hongrois. Parmi les partenaires figurent la Mission permanente de la Hongrie auprès des Nations Unies, la Fondation Lantos pour les droits humains et la justice, la Hungarian American Coalition, la Fondation Hungary Initiatives et la Fondation Carl Lutz.

 

« Quand vous écoutez un témoin, vous devenez un témoin »

Produite par la Marche internationale des vivants, cette exposition témoigne des expériences vécues par des étudiants lors de leur visite des anciens camps de concentration nazis établis dans la Pologne occupée par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Grâce à des photographies, des histoires personnelles et des interactions avec des survivants de l'Holocauste, les spectateurs en découvrent les horreurs. Peter Launsky-Tieffenthal, Secrétaire général adjoint à la communication et à l'information, a inauguré l'exposition.

 


 

 


2013

 

« Le monde savait -- La mission de Jan Karski pour l'humanité »

Cette exposition retrace le fascinant parcours de Jan Kozielewski, originaire de Pologne, qui, sous le nom d'emprunt de Jan Karski, servait de messager pour l'État clandestin polonais et informait les dirigeants alliés de l'extermination des Juifs menée par l’Allemagne nazie. Karski était catholique et il obtint par la suite la citoyenneté américaine et fut nommé citoyen d'honneur d'Israël et Juste parmi les Nations. L'exposition est l’œuvre du Musée d'histoire polonaise en partenariat avec le Ministère des affaires étrangères de la République de Pologne.

 

« Quiconque sauve une seule vie... Les sauveurs de Juifs pendant l'Holocauste »

Cette exposition présente certains des cas, rares mais extrêmement importants, de personnes qui se sont battues pour protéger leurs concitoyens juifs pendant l'Holocauste. En cette période accablante, où la mort la destruction étaient omniprésentes, les sauveurs ne sont pas restés silencieux. Ils ont choisi une autre voie, et leur bravoure nous offre une lueur d'espoir. Ils nous montrent que nous sommes capables de faire des choix et d'agir en conséquence, même face à de puissantes contraintes, et nous offre ainsi une leçon sur la valeur universelle de la préservation de la vie humaine, de la dignité et des droits de la personne. Ils nous montrent que nous sommes capables de faire des choix et d'agir en conséquence, même face à de puissantes contraintes, et nous offre ainsi une leçon sur la valeur universelle de la préservation de la vie humaine, de la dignité et des droits de la personne. L'exposition est l’œuvre de la Fondation juive pour les Justes.  

  

 

 


2012

 

« À mes côtés, se tiennent six millions d'accusateurs : Le procès Eichmann à Jérusalem »

Les Nations unies, en partenariat avec l'État d'Israël, ont commémoré le 50e anniversaire du procès d’Adolf Eichmann qui s’est tenu en 1961. Adolf Eichmann était le cerveau de la mise en œuvre du plan de déportation systématique des Juifs d'Europe et de leur mort pendant l'Holocauste. L'exposition intitulée « À mes côtés se tiennent 6 millions d’accusateurs : Le procès Eichmann à Jérusalem » est l’œuvre de la Division des musées de Yad Vashem, l'Autorité chargée de la mémoire des martyrs et des héros de l'Holocauste à Jérusalem. Elle se compose de photographies, de coupures de presse, d’œuvres d'art et de séquences filmées originales du procès d'Adolf Eichmann, l'officier nazi qui joua un rôle crucial dans l'exécution pratique d'un plan majeur visant à concentrer et à déporter systématiquement des millions de Juifs d'Europe vers la mort pendant l'Holocauste.  La couverture médiatique internationale de l'audience du tribunal de Jérusalem tenue en 1961, qui comprenait des témoignages de survivants, a mobilisé l'attention du public dans le monde entier et a constitué un jalon important dans l'histoire de l'Holocauste. L'exposition a été réalisée grâce à la Société canadienne pour Yad Vashem.

 
 

« Le visage du ghetto »

Plus de 100 personnes se sont rendues au siège de l'ONU fin janvier pour assister à l'inauguration de trois expositions destinées à rendre hommage aux millions de personnes qui ont péri pendant l'Holocauste.  Pour la première fois, le public peut découvrir l'œuvre extraordinaire des photographes juifs présents dans le ghetto polonais de Lodz grâce à l’exposition « Le visage du ghetto : Photos prises par les photographes juifs du ghetto de Lodz, 1940-1944 ». L'exposition a été organisée par la Fondation « Topographie de la terreur » à Berlin, en coopération avec les Archives nationales de Lodz. Cette collection d'images, qui retrace la persécution des Juifs dans le ghetto de Lizmannstadt, était à peine connue des experts en la matière. C’est en faisant des recherches aux Archives nationales de Lodz que l'historien Dr. Ingo Loose et le conservateur Dr. Thomas Lutz ont découvert 27 albums photos. À l'intérieur se trouvaient environ 12 000 tirages contact de petit format, triés par thème et réalisés par des photographes juifs à la demande du Conseil juif du ghetto.

 

 

« Monument des bonnes actions et de l'Holocauste - Rêves et espoirs des enfants pendant l'Holocauste »

Le 26 janvier, deux expositions en rapport avec le thème de cette année, « Les enfants et l'Holocauste », ont été inaugurées dans le hall des visiteurs de l'ONU. La première, intitulée « Monument des bonnes actions : Rêves et espoirs des enfants pendant l’Holocauste », retrace l’histoire de 13 enfants qui ont vécu l'Holocauste en exposant leurs portraits, leurs œuvres d'art et leurs jouets. Organisée par Yad Vashem, l'Autorité chargée de la mémoire des martyrs et des héros de l'Holocauste, cette exposition permet aux visiteurs de voir comment ces enfants ont préservé leur vie malgré la guerre qui a marqué leur quotidien.


 

« L'Holocauste - Garder la mémoire vivante »

La seconde exposition, intitulée « L’Holocauste - Garder la mémoire vivante » a également été consacrée aux rêves et aux espoirs des jeunes qui ont souffert durant cette terrible période. Elle présentait les 16 meilleures affiches réalisées dans le cadre du concours d’étudiants en dessin de 2012. Les 16 meilleures affiches ont été créées par des étudiants en dessin, venus de la République tchèque, d'Israël et de France. Le concours a attiré les candidatures de plus de 300 jeunes artistes, avec le soutien des centres d'information des Nations Unies et du Groupe de coopération internationale pour la recherche sur l’Holocauste, l’enseignement de ses réalité et la perpétuation de sa mémoire. Il a été organisé en partenariat avec Yad Vashem, le Mémorial de la Shoah, l'Institut européen pour l'héritage de la Shoah et le Programme des Nations unies sur l'Holocauste.

 
 
 
 
 

2011
 

« Les souvenirs perdurent »

L'exposition présente des dessins du camp de concentration et d'extermination nazi d'Auschwitz Birkenau (1940-1945), trouvés dans un carnet de croquis ayant appartenu à un prisonnier inconnu. Les dessins, trouvés sur le site du mémorial de Birkenau en 1947 par un survivant polonais d'Auschwitz, décrivent le sort des Juifs, de leur arrivée au camp à leur mort dans les chambres à gaz. L’exposition insiste également sur la nécessité d’entretenir ces souvenirs en les partageant avec les jeunes générations, et présente des récits écrits de survivants ainsi que les réflexions et les sentiments qui ont animé les jeunes lorsqu’ils ont découvert les détails de cette histoire.  L'exposition était parrainée par le Comité international d'Auschwitz en Allemagne, le Musée d'État d'Auschwitz-Birkenau en Pologne, le Centre international de rencontre de la jeunesse Oswiecim/Auschwitz en Pologne, le Gedenkstätte Deutscher Widerstand en Allemagne et la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies.

 

« Hélène Berr, Une vie volée »

Cette exposition, parrainée par le Mémorial de la Shoah, retrace la persécution des Juifs dans la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale à travers les extraits d'un journal tenu par Hélène Berr, une femme juive morte dans le camp de concentration de Bergen-Belsen en 1945.

 

 


2010

 

« Générations : La survie et l'héritage de l'espoir »

Cette exposition explore l'impact de l'Holocauste sur quatre familles au fil de trois générations. Les familles Oppenheimer, Wallfisch, Helfglott et Halter évoquent les effets de l'Holocauste sur leur vie et sur le monde d'aujourd'hui. Leur témoignage est profondément personnel et douloureux, mais il contient un message universel incontestable pour l'humanité : il est possible de survivre et de prospérer avec la promesse que les générations futures suivront, en transmettant les traditions, les croyances et la sagesse. À travers leurs histoires, cette exposition souligne l'importance de préserver l'héritage des survivants de l'Holocauste pour le bien des générations futures, en particulier celles qui ont connu des persécutions similaires. L'exposition résulte d’un projet commun entre le Centre sur l’Holocauste du Royaume-Uni, le Centre culturel juif de San Diego et de Conscience Display, et a été coparrainée par la Fondation USC Shoah, l’Institute for Visual History and Education.

 

 

 

« Architecture du meurtre : Les plans d'Auschwitz-Birkenau »

L'exposition, parrainée par Yad Vashem, l'Autorité chargée de la mémoire des martyrs et des héros de l'Holocauste, présente les plans préparés par les nazis relatifs à la construction du camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau, et démontre que celui-ci faisait partie de la « solution finale » des nazis, visant à anéantir les Juifs d'Europe.  Des centaines de croquis techniques de divers chantiers, y compris des croquis détaillés des chambres à gaz et des crématoriums, ont été réalisés par les nazis. Au cours de la période d’activité du camp, entre juin 1940 et janvier 1945, plus d’un million de personnes ont été assassinées ; la plupart d’entre elles étaient juives.

 


 

 

 


2009

 

« Médecine mortelle : Créer la race supérieure »

Composée d’objets, de photographies, de documents et de séquences filmées historiques, cette exposition décrit la campagne menée par le régime nazi pour « nettoyer » la société allemande des individus considérés comme des menaces biologiques pour la « santé » de la nation, afin de modifier la composition génétique de la population grâce à des mesures connues sous le nom « d’hygiène raciale » ou « d’eugénisme ». Les Juifs, les Roms, les handicapés et d'autres minorités faisaient partie des groupes considérés comme des « menaces biologiques » et étaient victimes de stérilisation forcée et de meurtre, processus qui a abouti à l'Holocauste. L'exposition était parrainée par le Mémorial de l'Holocauste des États-Unis.


 

 

2008

 

« Besa : Un code d'honneur, les Albanais musulmans qui ont sauvé des Juifs pendant l'Holocauste »

L’exposition se compose de photos présentant les témoignages d'Albanais musulmans qui ont sauvé des Juifs pendant l'Holocauste. L'aide courageuse qu'ils ont apportée aux Juifs reposait sur le principe d’un code d’honneur appelé « Besa », qui constitue encore aujourd’hui la référence éthique la plus importante dans le pays. L'exposition était parrainée par Yad Vashem et la Mission permanente de l'Albanie auprès des Nations Unies.


 

« Carl Lutz et la légendaire maison de verre de Budapest »

Cette exposition retrace les actions courageuses du diplomate suisse Carl Lutz, qui a sauvé des dizaines de milliers de Juifs hongrois de la déportation vers les camps de la mort nazis en les plaçant sous la protection de la Suisse et en leur délivrant des certificats d'émigration. L'exposition a été parrainée par la Fondation Carl Lutz à Budapest et les Missions permanentes de la Hongrie et de la Suisse auprès des Nations Unies.

 



 
 
 

2007

 

 « L'Holocauste contre les Sinti et les Roms et le racisme actuel en Europe »

L'exposition témoigne de la situation critique des minorités roms et sintis d'Europe centrale et orientale pendant l'Holocauste. Elle présente des témoignages personnels et des photographies de famille. L'exposition était parrainée par le Centre de documentation et de la culture des Sinti et des Roms allemands à Berlin et par la Mission permanente de l'Allemagne auprès des Nations Unies.

 

 

« L'art des survivants »

Cette exposition présente des peintures et des sculptures de quatre survivants - Jospeh Bau, David Friedman, Henny de Brito et Hanka Kornfeld-Marder - qui ont partagé leurs expériences pendant l'Holocauste à travers leurs œuvres.

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2006

 

 « Ce n’est pas un jeu d'enfant - Souvenir et au-delà » (No Child's Play - Remembrance and Beyond)

Cette exposition spéciale de photos, parrainée par Yad, ouvre une fenêtre sur les histoires personnelles et la vie des enfants pendant l'Holocauste à partir de jouets, de jeux, d’œuvres d'art, de journaux intimes et de poèmes écrits par ces mêmes enfants. Environ un million et demi d'enfants juifs ont été assassinés pendant l'Holocauste.