Ensemble, nous pouvons tellement changer
 Ukhia, Cox's Bazar, Bangladesh

Photo : Ukhia, Cox’s Bazar, Bangladesh. Bureau de la coordination des affaires humanitaires/Vincent Tremeau 

À propos des pays les moins avancés

Depuis 1971, les Nations Unies reconnaissent les pays les moins avancés (PMA) comme le « segment le plus pauvre et le plus faible » de la communauté internationale.

Les PMA abritent environ 40% des pauvres de la planète. Beaucoup se trouvent dans des situations de conflit ou en sortent. Les PMA représentent 13% de la population mondiale mais seulement environ 1.3% du PIB mondial et moins de 1% du commerce mondial et des IDE. Même si le taux est en hausse, à peine un cinquième de la population des PMA a accès à Internet.

Le faible niveau de développement socio-économique des PMA se caractérise par une capacité de développement historiquement faible, des revenus faibles et inégalement répartis et la rareté des ressources financières nationales. Les PMA s'appuient généralement sur des économies agraires qui peuvent par conséquent être affectées par un cercle vicieux de faible productivité et de faible investissement, en particulier lorsque les pays plus riches développent et utilisent des technologies agricoles plus productives. En général, les PMA dépendent de quelques produits de base primaires comme principales sources d'exportations et de recettes fiscales, ce qui les rend vulnérables aux variations brutales des termes de l'échange extérieur. Certains PMA ont pu diversifier leurs activités dans le secteur manufacturier ; néanmoins, ils demeurent souvent limités aux produits des industries de main-d'œuvre, comme le textile et l'habillement.

Ces contraintes de développement sont à l'origine d'une mobilisation insuffisante des ressources intérieures, d'une faible capacité de gestion économique, de faiblesses dans la conception et la mise en œuvre des programmes, de déficits extérieurs chroniques, d'un endettement élevé et d'une forte dépendance vis-à-vis des financements extérieurs dans les PMA.

Le programme d'action d'Istanbul pour les pays les moins développés

Le Programme d'action d'Istanbul en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2011-2020 a identifié 8 domaines prioritaires sur lesquels les PMA et les partenaires de développement doivent se concentrer afin de faire progresser le développement dans les PMA.

La période de mise en œuvre du Programme d'action d'Istanbul en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2011-2020 étant arrivée à terme, le Bureau de la Haute Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement a été mandaté par l'Assemblée générale pour être le coordonnateur des travaux préparatoires de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les PMA. La conférence se déroulera en deux temps : l'adoption du nouveau Programme d'action de Doha, qui a eu lieu à New York le 17 mars 2022, et la conférence principale, qui se tiendra à Doha, au Qatar, du 5 au 9 mars 2023.

Groupe et Bureau des PMA

Le Groupe des PMA, actuellement présidé par le Représentant permanent du Malawi, promeut et protège activement les intérêts des PMA lors de la mise en œuvre du Programme d'action et du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Cet appui se fait par le biais de conférences, de réunions et d'autres processus intergouvernementaux et non gouvernementaux pertinents.

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Les coordonnateurs nationaux des PMA

Un réseau de coordonnateurs nationaux des PMA a été établi par le Bureau de la Haute Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement après l'adoption du Programme d'action de Bruxelles pour les PMA en 2001.

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